Index des revues

• Lachenaud, Jean-Philippe
  Bibliothèques universitaires, le temps des mutations, Par Mollet, Jean p.147.
• Akchar, Sylvain
  Annuaire des bibliothèques universitaires et des grands établissements 1996, Par Belayche, Claudine p.147-148.
• Bertrand, Anne-Marie
  Les Bibliothèques, Par Beloyche, Claudine p.148.
• Rouet, François
  La Grande mutation des bibliothèques municipales, Par Belayche, Claudine p.148-149.
• association pour l'emploi des cadres
  Les Métiers de la documentation et de la gestion de l'information, Par Liewig, Jacqueline p.149-150.
• Evans, Christophe
  La BPI à l'usage, 1978-1995, Par Muller, Joëlle p.150.
• Barth, Robert, Schneider, Gabi
  Bibliothèques et bibliothécaires en Suisse, Par Lambert, Monique p.151-152.
• jacobs, Christophe, Gilmont, Jean-François
  Le Livre, du manuscrit à l'ère électronique, Par Bourdon, Françoise p.152-154.
• Blasselle, Bruno
  Histoire du livre, voL II, Par Espérou, Maud p.154.
• Klausnerova, Eva
  Incunabula quae in Bibliotheca scientiarum publica Pilsnae asservantur, Par Torchet, Louis p.155.
• Habib, Danis, Krakovitch, Odile
  Journaux et gazettes français et étrangers de la Révolution et de la Commune conservés..., Par Lambert, Monique p.155-156.
• Mollier, Jean-Yves
  Le Commerce de la librairie en France au XIXesiècle, 1789-1914, Par Garreta, Jean-Claude p.156-157.
• Arbour, Roméo
  Les Femmes et les métiers du livre en France de 1600 à 1650, Par Espérou, Maud p.158.
• 
  Protection et mise en valeur du patrimoine des bibliothèques, Par Torchet, Louis p.159-160.
• Cabannes, Viviane, Poulain, Martine
  L'action culturelle en bibliothèque, Par Gascuel, Jacqueline p.160-161.
• 
  Note de lecture, p.162.
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  Note de lecture, p.162.
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  Note de lecture, p.162.
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  Note de lecture, p.162.
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  Note de lecture, p.162.

Dernière production du Service études et recherche de la BPI avant son transfert dans l'espace Brantôme, ce document a pour objet de faire une analyse comparée des usagers de la BPI à partir d'enquêtes de public successives (1978, 1982, 1988, 1995) et d'en repérer les grandes lignes d'évolution sur 20 ans.

L'analyse comparée de ces enquêtes montre une appropriation massive par les étudiants ou les scolaires au fil des années pour passer de 53 °/o du public en 1982 à 77 °/o en 1995. Cette présence massive s'est faite au détriment de ceux qui ne se reconnaissent pas comme tels, notamment les individus issus des milieux moyens et populaires. Même si cette évolution a suivi l'augmentation des étudiants dans la société française, cela ne suffit pas à expliquer cette presque mono-utilisation.

En fait, les autres publics se sont effacés par retrait volontaire face à cet usage jeune et studieux. Ils ne se sentaient pas légitimés à prendre la place de tous ces jeunes qui ont besoin d'apprendre et qui sont prêts à faire de longues queues pour cela.

Parallèlement à cette évolution des catégories sociales, les auteurs des enquêtes ont constaté un renversement de la structure par sexe passant de 60 % à 45,5 % d'hommes. Ce renversement de proportion est dû à celui de la catégorie des étudiants, donc à l'arrivée massive à l'université des étudiantes.

La répartition par âge et par niveau d'étude accuse également un rajeunissement et une élévation du niveau d'étude, liés à la prépondérance du public étudiant. Plus de 90 °/o du public a un niveau supérieur au bac.

Ce public se caractérise par une grande fidélité puisque 48 °/o des visiteurs sont venus plus de 20 fois durant la dernière année et par une baisse des primo-visiteurs. Mais 31 °/o viennent pour travailler sur leurs propres documents contre 9 °/o en 1982. Cela concorde aussi avec une baisse de l'usage des autres services de la BPI (audiovisuel, musique).

Les domaines les plus consultés, tous supports confondus, sont ceux des arts, des sciences sociales et ensuite des sciences et des techniques et de la littérature.

Le point le plus négatif relevé par les usagers est celui de la file d'attente d'une durée moyenne de 27 mn.

Même si en conclusion, les auteurs tentent de minimiser la portée de cette occupation massive des étudiants par le fait que la composition sociale d'origine des étudiants n'est pas la même que celle d'il y a vingt ans, cette prédominance étudiante reste préoccupante pour la situation de la lecture publique en général. L'arrivée importante des scolaires et des étudiants dans les bibliothèques municipales n'a pas provoqué l'exclusion des autres publics. Une des raisons est que la BPI est une bibliothèque de consultation, les bibliothèques municipales prêtent les documents et donc l'usage ludique et de découverte peut être transféré à l'extérieur. Malheureusement, on ne peut que constater que la BPI est presque devenue la plus grande bibliothèque interuniversitaire de la région Ile-de-France.