Romain Cavaroc

Titulaire d’une licence professionnelle en conduite de travaux, Romain Cavaroc commence par travailler sur des fonctions d’assistant ingénieur immobilier puis dans la rénovation et l’entretien de monuments historiques. Passé par l’université Sorbonne Nouvelle Paris 3, il rejoint l’Enssib en 2015 au service logistique immobilier.

L’amphithéâtre de l’Enssib fait peau neuve

Romain Cavaroc est responsable du service logistique immobilier à l’Enssib. Alors que la rénovation de l’amphithéâtre vient tout juste de s’achever, il revient sur ce projet, fruit de quatre mois de travaux, qu’il a supervisé.
 
Comment est né ce projet de rénovation de l’amphithéâtre ?
La genèse de ce projet réside avant tout dans les constatations observées chez les étudiants, principaux usagers de l’amphithéâtre. Le fait d’y passer beaucoup de temps les rend particulièrement légitimes à émettre des avis pertinents sur sa fonctionnalité. Dès lors ce projet s’est inscrit dans une démarche participative en élargissant la consultation d’opinions à d’autres catégories de personne. Il en est ressorti que l’amphithéâtre ne correspondait plus vraiment aux demandes des usagers. Nous avons donc décidé de revoir en profondeur l’aménagement afin de mieux répondre aux attentes et besoins de nos publics aussi bien internes, étudiants et personnels, qu’externes.
 

Quelles améliorations ont été apportées à l’amphithéâtre ?
Nous avons souhaité le rendre plus fonctionnel et qu’il soit en phase avec la réalité des usages. Nous avons remplacé les sièges par du mobilier rembourré plus confortable et approprié à une station assise de longue durée. Cela peut paraître anodin de prime abord, mais l’inconfort suscité par les sièges en bois l’emportait sur les capacités d’écoute et de concentration du public. L’aménagement est désormais moins compact, avec des rangées plus courtes pour éviter de déplacer les foules lorsqu’une personne gagne ou quitte son siège. Le mobilier se veut plus modulable pour permettre l’organisation de réunions moins solennelles et il est possible de scinder l’amphithéâtre en deux par un rideau central pour les événements en petit comité. Pour plus de proximité avec les intervenants, nous avons réduit la chaire de l’estrade qui marquait une distance avec le public. L’éclairage de l’amphithéâtre a été repensé de façon qu’il soit moins éblouissant, et l’accès aux prises électriques a été facilité avec une prise disponible pour deux personnes contre une pour huit auparavant. Enfin, la capacité d’accueil a été revue à la hausse : 165 places disponibles dont cinq réservées aux personnes à mobilité réduite.

Découvrir l'amphithéâtre en photos

 

 

 
L’amphithéâtre est le lieu emblématique de tout établissement d’enseignement supérieur. Comment ce projet s’inscrit-il dans l’ensemble des transformations que connaît l’Enssib actuellement ?
L’amphithéâtre était peu exploité en raison des remarques citées précédemment. Nous souhaitons en faire un pôle d’attraction et, par ce biais-là, ouvrir davantage l’école à l’extérieur. C’est un moyen de découvrir ou redécouvrir l’Enssib et d’en renforcer l’image. C’est effectivement un lieu symbolique qui méritait d’être rénové afin d’accueillir dans de meilleures conditions les multiples événements que l’école organise. Ce travail a été mené de front par tout un ensemble d’acteurs : les services logistique immobilier, informatique et financier, la direction générale des services ou encore le comité de direction. Tous se sont mobilisés pour rendre ce projet réalisable et je suis fier d’y avoir contribué.
 

 

Propos recueillis par Karim Guerda