Les bibliothèques ne sont ni les conservatoires stériles d’imprimés obsolètes ni les supermarchés d’une information sur mesure. La diversité, et souvent la singularité, de leurs collections sont à la source de multiples aventures intellectuelles, esthétiques et personnelles. À partir de quelques exemples empruntés aux domaines d’activités et des connaissances les plus divers, il est démontré quelle place centrale les bibliothèques peuvent occuper dans la démarche des créateurs. Par ce biais se trouve esquissée la silhouette de bibliothécaires attentifs à leur environnement et pleinement impliqués dans le contenu même des collections qu’ils constituent et qu’ils conservent.
Libraries are neither sterile museums of obsolete printed material nor supermarkets of made-to-measure information. The diversity, and often the uniqueness, of their collections are the source of intellectual, aesthetic and individual initiatives. Starting from some examples taken from the most varied fields of activity and knowledge, the central place that libraries are able to occupy in the procedures of creators is demonstrated. In this way a sketch is produced of librarians who are mindful of their environment and fully involved in the contents of the collections they are building and conserving.
Bibliotheken sind weder unproduktive Aufbewahrungsorte für veraltete Druckschriften, noch Supermärkte, die maßgeschneiderte Informationen anbieten. Die Vielfalt, oft auch die Einzigartigkeit ihrer Sammlungen sind Quellen zahlreicher intellektueller, ästhetischer und persönlicher Erlebnisse. Am Beispiel mehrerer, sehr verschiedenartiger Tätigkeiten und Berufskenntnisse wird gezeigt wie wichtig Bibliotheken für den Schaffensprozess sein können. Diese Überlegungen führen zu einer kurzen Beschreibung von Bibliothekaren, die sich ihrer Umgebung aufmerksam widmen und vollständig mit dem Inhalt der Sammlungen vertraut sind, die sie gestalten und aufbewahren.
Las bibliotecas no son ni los conservatorios estériles de impresos obsoletos ni los supermercados de una información hecha a medida. La diversidad, y a menudo la singularidad, de sus colecciones están en el origen de multiples aventuras intelectuales, estéticas y personales. A partir de algunos ejemplos prestados a los ámbitos de actividades y de los conocimientos más diversos, se demuestra qué lugar central las bibliotecas pueden ocupar en el quehacer de los creadores. A través de este rodeo se halla esbozada la silueta de bibliotecarios atentos a su entorno y plenamente implicados en el contenido mismo de las colecciones que ellos constituyen y conservan.
L’œuvre d’art (qu’elle soit le fait de l’artiste ou de l’artisan), l’activité de recherche (qu’elle soit conduite par un chercheur patenté ou par un simple curieux), s’inscrivent dans un tissu de références : continuité ou redécouverte de manières de faire, de s’exprimer, rupture catégorique avec ce qui a précédé, dans ce mouvement qui fait que l’on se réfère à ce que l’on refuse ou à ce que l’on nie.
Les bibliothèques de tout type – en a-t-on assez pris conscience ? – jouent dans ces processus de création un rôle important. Les documents qu’elles conservent ne constituent pas les traces stériles d’une actualité évanouie, mais bien les ferments des œuvres à venir. Les quelques lignes qui vont suivre s’efforceront, une nouvelle fois, de le démontrer : lecteurs actifs et créatifs, bibliothécaires en éveil, collections revisitées afin de faire œuvre nouvelle, vision dynamique de la conservation patrimoniale dans une perspective de redécouverte, sont autant de facettes de bibliothèques vivantes et inventives. Il convient d’ajouter que cette proximité entre mémoire et création, avec ses implications artistiques, mais aussi économiques, fournit aux tutelles financières de ces institutions de mémoire une justification supplémentaire des moyens en budget et en personnel qu’elles leur allouent.
Lors d’un colloque à Lyon en 1997, organisé par la Fédération française pour la coopération des bibliothèques, des métiers du livre et de la documentation (FFCB) et l’Agence Rhône-Alpes pour le livre et la documentation (ARALD) dans le cadre du
Ou, dit autrement, en détournant le vocabulaire de Nathalie Sarraute, si les collections de la bibliothèque peuvent se ramener à une impressionnante suite d’énoncés, il appartient aux lecteurs, plus ou moins immédiatement mis sur la voie par les bibliothécaires, d’en traquer les significations multiples et d’en reprendre à leur compte, comme créateurs, l’énonciation. Dans cette perspective, on peut certes souscrire à l’idée selon laquelle la collection d’une bibliothèque constitue en elle-même une proposition intellectuelle, mais on ne doit pas écarter une autre approche, complémentaire : les parcours des lecteurs avec leurs choix, leurs hésitations, leurs refus et leurs remords « créent » la collection et lui confèrent son statut « intentionnel ».
Cette diversité d’usages qui fait se côtoyer lettrés et curieux, étudiants et autodidactes, membres des professions les plus diverses, ce va-et-vient entre pratique professionnelle et documentation sont perçus, avec un mélange d’intuition et de naïveté, par les lecteurs eux-mêmes. En témoignent ces propos d’un « habitué
Il faut bien reconnaître que, si l’on met à part les travaux qui débouchent sur des publications ou sur des manifestations faisant ouvertement référence à leurs sources, les bibliothécaires ne peuvent avoir une idée exhaustive du parti créatif qui est tiré des collections qu’ils constituent. Tout au plus ont-ils l’intuition de ce travail souterrain et secret. Travail dont aucune statistique ne saurait complètement rendre compte.
On ajoutera d’emblée que si les propos tenus ci-dessous visent en priorité les bibliothèques, ils ne sauraient exclure le rôle comparable, sinon identique, tenu dans ces domaines par les services d’archives, les musées et par les services documentaires qui leur sont rattachés.
On connaît en France cette situation curieuse en fonction de laquelle les missions des bibliothèques font l’objet d’un consensus sur la base de principes largement implicites. Le lien établi par les bibliothèques entre les collections qu’elles constituent et la création, qu’elle soit intellectuelle, artistique, technique ou artisanale, relève, le plus souvent, sans doute davantage de l’initiative des lecteurs, dans un processus d’appropriation voire de détournement, que d’une volonté délibérée des bibliothécaires et de leur tutelle. Si l’on examine les textes auxquels on a coutume de se référer lorsqu’on évoque les missions des bibliothèques, seul le
Plus porteurs d’informations sont les documents dans lesquels des bibliothèques s’efforcent de définir concrètement leur projet, souvent à l’occasion du lancement d’une construction nouvelle. À titre d’exemple, on peut citer le texte qui a inspiré le nouveau bâtiment de la bibliothèque municipale de StuttgartBBF
, 2000, t. 45, n° 5, p. 78-80.
Dans ses récents Entretiens, Julien Gracq souligne le lien entre mémoire et création :
François Mauriac apporte un autre éclairage et envisage le rapport lecture/écriture sous l’angle de la substitution :
Dans un texte fondamental
Échos de la mémoire aussi à l’intérieur de l’œuvre d’un même écrivain qui réemploie tel ou tel fragment d’un texte antérieur pour bâtir une œuvre nouvelle.
On peut également affirmer, pour demeurer dans ce domaine de la création littéraire, que le traducteur, avant même d’être un traître (
A-t-on, à ce jour, consacré assez d’énergie à faire reconnaître la bibliothèque comme préliminaire de la création, comme ce vaste champ balisé, offert aux expériences nouvelles, comme un lieu du risque ? Lectures publiques d’œuvres en cours, ateliers d’écriture enracinés dans le capital livresque de la bibliothèque, pages d’essai ouvertes à de jeunes auteurs sur le site web de la bibliothèque, séances de
La proximité, dans les monastères médiévaux, de la bibliothèque et du
Au milieu de ce grand laboratoire dont la bibliothèque donne souvent l’apparence, les bibliothécaires prennent peu à peu leur place. Leur investissement personnel et leur reconnaissance, par la communauté universitaire, comme acteurs essentiels de la formation des chercheurs et des étudiants dans le domaine documentaire doivent être replacés dans cette perspective créative. Il leur faut certes demeurer des guides scrupuleux et rigoureux en matière de recherche documentaire ; mais aussi, parce qu’ils sont les seuls à avoir une idée complète du paysage, à la fois des collections de leur bibliothèque et des ressources disponibles en d’autres lieux, devraient-ils se sentir autorisés à inviter leurs interlocuteurs à prendre le temps d’observer d’autres horizons et de faire quelques détours. Voici en quelque sorte une nouvelle manière de (re)dire que l’expertise documentaire ne peut être déliée de la passion pour le contenu même des collections.
Cet article se propose d’envisager plutôt la recréation que la création, c’est-à-dire d’examiner comment, dans diverses disciplines, les fonds des bibliothèques constituent le point de départ, non pas de reconstitutions figées (de toute manière impossibles), mais d’expériences nouvelles. Pour contribuer à ces aventures, les bibliothécaires se trouvent bien souvent contraints de renoncer aux seuls plans d’acquisition méthodiques et de procéder, comme le dit magnifiquement Jacques Lassalle
Comme l’écrit Philippe Marcerou,
Le formidable engouement de nos contemporains pour la musique baroque a pris sa source dans les bibliothèques. Gustav Leonhardt, William Christie, Nikolaus Harnoncourt, John-Eliott Gardiner, Philippe Herreweghe et bien d’autres se sont plongés dans les manuscrits de musiciens, parfois oubliés, parfois illustres, mais prisonniers de traditions erronées, pour les faire revivre, en restituant rigoureusement les textes musicaux, les phrasés et les articulations, les distributions instrumentales et vocales. Ce mouvement qui touche maintenant non seulement la période baroque et les périodes qui l’ont précédée, mais aussi les musiques de tout le XIXe siècle et du début du XXe siècle permet d’une part d’exhumer des œuvres oubliées ou inconnues, et, d’autre part, pour les œuvres déjà connues et jouées, d’essayer d’atteindre à l’authenticité dans leur exécution en étudiant attentivement dans les bibliothèques les manuscrits et les éditions successives.
Le claveciniste et organiste Davitt Moroney
Nul doute que le vaste programme entrepris il y a déjà plusieurs années par le ministère de la Culture pour faire connaître et décrire les fonds musicaux des bibliothèques françaises ne soit l’occasion de nouvelles découvertes.
Les facteurs d’instruments ont aussi largement exploité les ressources des bibliothèques pour reconstruire ou restaurer des instruments aptes à traduire ces musiques redécouvertes. Il est ainsi frappant de contempler, côte à côte, une photo de l’intérieur du buffet principal de l’orgue de l’église Sainte-Croix-de-Bordeaux récemment reconstitué et la gravure contenue dans l’ouvrage
Mémoire aussi des interprètes. Le dépôt en 1995 au Département de la musique de la Bibliothèque nationale de France, outre de ses propres manuscrits, du fonds de partitions du grand organiste français André Fleury (1903-1995), pour ne citer que cet exemple, permet aux interprètes d’accéder aux doigtés, aux registrations et aux indications de nuances et de tempo des nombreuses pièces des compositeurs les plus variés qui constituaient le répertoire de ce concertiste. Parfaite illustration de ce trajet entre mémoire et (re)création que peuvent favoriser les bibliothèques.
Toutes initiatives qui pourraient inspirer les bibliothèques publiques qui souhaitent constituer des médiathèques musicales vivantes et en prise sur leur environnement artistique.
Reste que, une fois exploitées les ressources de l’archive, le dernier mot reste à l’interprète, au créateur, pour traduire l’œuvre dans des termes qui lui sont personnels.
Dans un domaine immédiatement proche, celui des documents sonores, les travaux conduits par le Département audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France ou par Alfred Caron à la Médiathèque musicale de Paris démontrent l’extraordinaire intérêt de la conservation des enregistrements sonores anciens. Pour ne s’en tenir qu’au seul disque noir, combien de merveilles disponibles qui n’ont pas fait l’objet de reports sur disque compact et qui témoignent de l’art des interprètes du passé. Il est urgent, comme tentent de le faire, par exemple, les bibliothèques de Champagne-Ardenne, d’organiser la conservation et le tri raisonné des collections de disques noirs des bibliothèques publiques, au risque, sinon, de voir disparaître des pans entiers de ce patrimoine. Même si la sensibilité et les moyens techniques des interprètes ont évolué au fil du temps, il y a bien sûr beaucoup à apprendre de ces créations passées.
La danse est aussi un domaine, à la fois proche de la musique et des arts de la scène, pour lequel le trajet entre tradition et création revêt une grande importance, qu’il s’agisse du retour vers la danse ancienne, illustré, entre autres, par les travaux de Francine Lancelot ou de la constitution d’un ensemble de traces de la création contemporaine. Dans tous les cas, des collections réunissant, au sein des bibliothèques spécialisées, archives des compagnies, livres, documents vidéo, programmes, photographies et albums de croquis sont du plus haut intérêt, avec les réserves qu’exprimait plus haut Jacques Lassalle à propos du théâtre et de son impossible mémoire…
Selon une habitude bien française, les ressources documentaires touchant à ce que l’on pourrait appeler de manière générique « les arts de la scène » sont dispersées entre de nombreuses institutions, même si certaines, comme le Département des arts du spectacle de la BnF, tiennent une place majeure. Le monde anglo-saxon a coutume, quant à lui, de regrouper en une seule institution tout ce qui concerne les
Le couturier Christian Lacroix fait remarquer que la mode et les bibliothèques utilisent en commun le terme « collection »
Mais à travers tout un réseau d’institutions, Musée de la mode et du textile, Musée Galliera à Paris, Musée des tissus à Lyon, institutions diverses à Mulhouse, Roubaix, Marseille, etc., les maisons de couture et l’industrie textile disposent tout à la fois de lieux où elles peuvent déposer les éléments propres à constituer la mémoire de leur activité et de centres où elles peuvent trouver la documentation indispensable à leur travail créatif. Les recherches des grands couturiers contemporains, liées aux « tendances ethniques » ou au « métissage », illustrées parmi de nombreux exemples par Jean-Paul Gaultier ou John Galliano, postulent un véritable travail documentaire. Pour situer l’ampleur de telles sources, il suffit d’observer quelques-unes des collections gérées par le centre de documentation du Musée de la mode et du textile à Paris : 300 000 photographies de défilés de mode, 15 000 catalogues de magasins, 2 500 dossiers documentaires, 500 vidéos déposées par les maisons de couture. Secteur documentaire qui prend en compte mode, textile et arts décoratifs, aux frontières de la création et de l’activité industrielle.
Dans la préface du catalogue de l’exposition consacrée aux frères Troisgros par la bibliothèque municipale de Roanne
Lors du colloque
Une fois encore, les bibliothécaires sont invités à regarder « à côté ». Les grands recueils de recettes (on parle de « réceptaires ») sont en effet maintenant bien connus des spécialistes, mais, en revanche, on ne peut en dire autant de ces menus et de ces recettes griffonnées en marge d’ouvrages sans rapport avec la cuisine.
Les bibliothèques américaines réunissent volontiers ces trois domaines dont l’interaction est évidente. S’il n’est pas certain que les architectes français soient, faute de temps, d’habitude ou d’existence de services qui leur soient dédiés, des familiers des bibliothèques, les responsables publics se retrouvent, quant à eux, confrontés à tout un ensemble de décisions urbanistiques qui nécessitent la prise en compte de l’histoire et de l’évolution d’une ville ou d’un quartier. C’est là un domaine où la mémoire est difficile à constituer ou, plutôt, à reconstituer. Puisque, comme le dit Lise Lengaigne
Difficulté accrue par le fait que les villes sont en fait dans un continuel bouleversement qui en vient à faire douter de ce qu’il serait opportun de conserver à leur sujet. Les bibliothèques permettent de résoudre, au moins en partie, ce problème. Ainsi, dans ce dialogue entre la forme urbaine et les représentations de la ville, celui qui voudra reconstituer la mémoire d’un quartier parisien pourra lire alternativement dans une bibliothèque des livres d’histoire, des documents d’urbanisme, mais aussi Jacques Réda ou Patrick Modiano…
Pour se persuader un peu plus de l’importance de cette mémoire des lieux et des paysages et de son lien avec la recréation, on notera, au passage, que la remise en ordre des jardins de Versailles durement touchés par la tempête de l’hiver 1999 (plus de 10 000 arbres détruits) a été grandement facilitée par l’existence de documents anciens et d’inventaires constitués par les jardiniers autour de 1720 qui dressaient un état précis des différentes essences et de leur emplacement.
Lors du colloque
Les lecteurs du BBF
savent que la bibliothèque municipale centrale de MontpellierBBF
, 2000, t. 45, n° 3, p. 56-64.
La proximité de la bibliothèque, et pas uniquement de bibliothèques d’art, avec des filières d’enseignement artistique fournit souvent l’occasion d’échanges stimulants : usage des collections par les étudiants, expositions de travaux dans les locaux de la bibliothèque. C’est l’expérience menée avec succès par la bibliothèque universitaire de Nîmes dont le site de Vauban accueille de nombreux étudiants en arts plastiques.
On observera aussi avec intérêt l’opération
On aurait pu évoquer d’autres domaines aux frontières de l’art, de l’artisanat et de l’industrie pour lesquels la mémoire constituée par les bibliothèques, alors souvent adossées à un musée, fournit un aliment aux créateurs : arts graphiques, design, arts décoratifs, par exemple.
Les travaux conduits dans le cadre de la Bibliothèque publique d’information
Nous rejoignons ici l’approche du pionnier Eugène Morel : BBF
, 2002, t. 47, n° 3, p. 17.
Ce qui émerge de l’ensemble de ces expériences, c’est le fait que la mémoire telle qu’elle est constituée dans les bibliothèques ne prend vie et sens qu’à travers un travail de recréation. Constat résumé, par exemple, par Michel Bataillon, à propos de reconstitutions scrupuleuses de mises en scène de Brecht
Cette approche nous conduit sans doute à porter un regard nouveau sur les frontières entre bibliothèques encyclopédiques et bibliothèques spécialisées, notamment en renouvelant la vision des collections à constituer dans les bibliothèques publiques. Plutôt que de faire de ces lieux des conservatoires insipides et interchangeables d’un goût moyen, ne faut-il pas y faire place à des fonds inventifs où la part du risque et de l’invention puisse être assumée ?
Un regard nouveau aussi sur les lecteurs. Il est symptomatique que ce soit la responsable d’une bibliothèque de recherche, Corinne Verry-Jolivet à l’Institut PasteurBBF
, 2001, t. 46, n° 4, p. 26-30.
Qu’elles soient les sources de la création artistique, artisanale, industrielle ou de la recherche, les collections des bibliothèques échappent de ce fait à la seule contemplation esthétique ou curieuse du musée et ne prennent de sens que par leur usage au sein de la bibliothèque (sur place comme en ligne).
Bibliothécaires inventifs et attentifs à la collectivité qui les entoure, collections imprévues, lecteurs créatifs, nul doute que cette approche renouvelée passe par de multiples partenariats avec un nombre croissant d’institutions et de personnes.
Juillet 2002
Christian Lacroix