Suite à sa participation au congrès de l’IFLA 2016, Nadia Temmar, Responsable de la bibliothèque de l’École Supérieure de Banque à Alger en Algérie, a accepté de répondre à nos questions.

Nadia Temmar : Entre implication professionnelle et engagement à l’IFLA

Tout d’abord, je tiens à remercier vivement l’Enssib et plus particulièrement Raphaëlle Bats d’avoir contribué au financement de mon voyage à Columbus pour assister au congrès de l’IFLA. Cette contribution couvrait le paiement des frais d’inscription au congrès.

 

Que retenez-vous des différentes sessions auxquelles vous avez participé et du congrès de l’IFLA en général ?  

Assister au congrès de l’IFLA est un grand moment de découverte, d’apprentissage, de rencontres, d’échanges et de réflexions sur notre métier. Malheureusement, lors de cet important événement, il est quasiment impossible de tout découvrir au vu des nombreuses manifestions qui s’y déroulent.  J’en citerai quelques-unes qui m’auront marquée :

 J’ai adoré le Knowledge Café sur le thème « Continuous learning in libraries and their communities », organisé par la section Knowledge Management, la section Library and Research Services for Parliaments et la section dans laquelle je suis membre  permanent la section Continuing Professional Development and Workplace Learning. Beaucoup d’échanges et d’idées nouvelles concernant la formation continue des bibliothécaires, et la gestion des connaissances. L’ambiance était très conviviale et l’organisation parfaite.

J’ai eu beaucoup de plaisir à assister le 17 août à une session qui permettait aux gagnants du prix marketing des bibliothèques (dont je suis membre de jury) d’exposer leurs projets. Ce prix est organisé par la section management et marketing (dans laquelle je suis membre correspondant). Salle comble pour cette manifestation avec au départ à une très intéressante présentation, un rappel  de Christie Koontz sur l’importance du marketing dans nos bibliothèques. Les candidats ont ensuite présenté leurs projets, aussi remarquables les uns que les autres. 

J’ai assisté à beaucoup d’autres sessions avec des présentations très variées autour de thématiques et de problématiques ayant trait à la gestion des bibliothèques. Passionnée par les réseaux sociaux, j’ai participé à une session très intéressante : Using social media at work: how to share knowledge, improve collaboration and create a mutual savoir-faire?

Enfin,  en participant à ce congrès,  j’ai eu la chance d’être présente à l’assemblée générale de l’Association Internationale Francophone des Bibliothécaires et Documentalistes (AIFBD). Je fais partie du conseil d’administration de cette association où j’occupe le poste de secrétaire.

 

Quelles sont les sections de l’IFLA qui vous intéressent tout particulièrement ?

Ma préférence va à la section Management et Marketing : section dans laquelle j’ai été élue pendant deux mandats en tant que membre permanent. je suis actuellement membre correspondant. C’est une section très dynamique, la foule présente lors de l’open session de la section en fait foi. Comme je l’ai signalé plus haut, depuis 2009 je suis membre du jury du prix marketing  organisé par la section. Cette activité est captivante mais exige beaucoup de travail.  Pourtant,  c’est toujours une satisfaction de découvrir les candidatures et les beaux projets marketing portés par les bibliothécaires pour promouvoir les bibliothèques.

La section Continuing Professional Development and Workplace Learning (CPDWL) où j’évolue en tant membre permanent et dont le rôle est de supporter la profession par la formation continue et le développement des compétences. Un guide remarquable intitulé « lignes directrices pour le développement professionnel continu : principes et pratiques » a été publié par la section. C’est un document que tout bibliothécaire qui pense au développement de sa carrière doit lire.