Laury Zinsz a la première session de l'école dété 2017 à Montréal, Canada

Laury Zinsz, étudiante en master CEI (culture de l'écrit et de l'image), a participé à la première session de l'école d'été à Montréal. Heureuse de cette expérience riche en souvenirs, elle nous raconte son expérience internationale.

Laury Zinsz a la première session de l'école dété 2017 à Montréal, Canada

Pouvez-vous nous présenter une ou deux interventions qui vous ont marqué pendant l'école d'été ?

L'intervention de Jacqueline Labelle, directrice du Réseau-Biblio de la Montérégie, m'a présenté de belles initiatives pour promouvoir les bibliothèques aussi bien auprès des publics que des élus. Ce réseau est très actif sur tous les réseaux sociaux, et n'hésite pas à organiser des concours pour promouvoir ses services. Pour motiver les communes à investir dans la bibliothèque, le réseau a également créé un label « biblio qualité » attribuant à chaque bibliothèque de un à cinq « sceaux livresques » qui témoignent de la qualité du service offert aux usagers. J'ai trouvé cette intervention très motivante et stimulante.

Bien sûr je ne peux pas mentionner cette école d'été sans parler de Marielle de Miribel qui a animé la plupart des cours donnés lors de cette session. Loin d'être un cours magistral, son enseignement prenait la forme de différentes activités de création et de réflexion en groupe afin de nous investir au maximum et de motiver une attitude active dans notre apprentissage. Ces travaux de groupe ont grandement aidés à créer un groupe soudé et à favoriser une atmosphère d'échange et de partage.

 

Dans les échanges avec les autres participants, notamment québécois (majoritaires sur l'école d'été 2017), avez-vous été étonnée par une vision différente soit de l'université, soit du métier de professionnel de l'information ?

Concernant l'aspect professionnel, j'ai été surprise d'apprendre qu'au Québec, la hiérarchie est très figée en bibliothèque. Le bibliothécaire qui est tout en haut de la pyramide, n'a quelquefois même pas ses bureaux dans la bibliothèque, et n'est pour ainsi dire jamais ou presque au contact des publics.

Concernant l'université, j'ai été étonné de voir que beaucoup d'élèves de l'EBSI ont déjà un background derrière eux au niveau professionnel. Une bonne partie des étudiants de l'école d'été était composée d'élèves en reconversion professionnelle.

 

Parmi les bibliothèques visitées, pouvez-vous nous raconter une chose que vous avez trouvée particulièrement surprenante, innovante ou enthousiasmante ?

Nous avons visité différentes bibliothèques pendant notre voyage, et il est difficile de faire un choix entre les différentes choses qui m'ont marqué. J'ai envie de mentionner la modernité du bâtiment de la bibliothèque Marc Favreau et de son mur végétal qui traverse le bâtiment du sol au plafond, mais aussi de parler de l'espace ado très bien conçut de la petite bibliothèque de Westmount. Cet espace ado était très bien pensé pour isoler les adolescents du reste de la bibliothèque et pour leur offrir un espace dédié. J'ai été d'autant plus attentive à cet espace que l'école d'été portait sur l'accueil des publics, l'écoute et le respect de leurs attentes.

 

Au final, que vous aura apporté cette mobilité à l'étranger ?

Ayant une formation d'avantage tournée vers le patrimoine de l'écrit et de l'image, cette mobilité à l'étranger m'a permis d'acquérir de nouvelles connaissances et d'en apprendre d'avantage sur des notions que je n'avais pas encore abordées en cours (telles que le co-design). Les cours m'ont ouvert de nouvelles perspectives et m'ont donné des pistes de réflexion sur l'accueil des publics en bibliothèque. L'école d'été a été l'occasion de partager et d'échanger avec des personnes étrangères qui se destinent elles-aussi à travailler dans le monde des bibliothèques ou des sciences de l'information. Ces deux semaines ont été très enrichissantes tant au niveau humain qu'au niveau intellectuel. Une expérience que je ne suis pas prête d'oublier !