Suite aux conférences données pendant votre séjour à l'Enssib, qu'avez-vous retenu des échanges avec la salle ou de vos rencontres avec les collègues ou les étudiants de l'Enssib ?

J'ai été particulièrement frappé par l'approche interdisciplinaire des étudiants et des collègues. Mon travail se situe au carrefour de littérature, philosophie, sciences de l'information et de la communication et très souvent cela constitue un problème : il est difficile d'établir un dialogue sans partager des méthodologies et des références communes. À l'Enssib j'ai trouvé des étudiants et des collègues intéressés aussi bien par mes projets les plus concrets et techniques que par mes notions les plus abstraites et théoriques. Et surtout, il me semble que tout le monde savait bien faire le lien entre les deux !

D'une manière générale, que vous a apporté votre séjour en tant que chercheur invité à l'Enssib ?

Le séjour a été très productif pour moi. En premier lieu d'un point de vue intellectuel : les échanges avec les étudiants et avec les collègues ont été très intéressants et ils m'ont permis d'approfondir ma réflexion et ma recherche. La réception de son propre travail dans un milieu autre que celui où on se trouve d'habitude apporte toujours beaucoup, et la sensibilité de l'Enssib pour mes problématiques a été vraiment exceptionnelle. Les discussions informelles que j'ai pu avoir avec Benoît Epron, Raphaëlle Bats, Éric Guichard et d'autres collègues ont été aussi un point de départ pour des projets communs. Je suis très reconnaissant à l'Enssib pour cette belle opportunité.

Marcello Vitali-Rosati est intervenu dans le cadre de trois conférences les 18 et 20 novembre, consultables en ligne dans la bibliothèque numérique de l’Enssib :

• La fin de l’autorité ? Pour une philosophie politique du web.
• Pour une approche philosophico-pratique de l’édition savante à l’ère de Google.
• Théorie de l’éditorialisation.