Outils d'acquisition : Livres Hebdo / Électre

Attention, cette réponse est ancienne. Son contenu peut être en tout ou partie obsolète.

Question

Bonjour,
Je dois rédiger un argumentaire démontrant que Livres Hebdo n'est pas que "la version numérique d'Électre" et a toute sa place dans une politique d'acquisition. Mon réseau est abonné aux deux et souhaite supprimer l'abonnement à Livres Hebdo, estimant qu'il y a redondance. Il y a d'ailleurs une version numérique de Livres Hebdo, à prendre au choix à la place de l'abonnement papier, ce qui démontre bien, puisque l'éditeur est le même, que le produit est différent.
Je ne trouve pas d'arguments à ce niveau, beaucoup de bibliothèques n'étant pas abonnées à Électre et donc pas confrontées à ce choix. La notion de complémentarité (Électre = possibilité d'éditer des paniers de commandes et d'intégrer des notices et LH permettant d'avoir accès à toutes les notices de la semaine, classées) m'est refusée comme base argumentaire.
Il faut dire que mon réseau a adopté comme principe de base de sa poldoc que l'essentiel des acquisitions se fait chez les libraires en marché.
La question me semble donc être : est-ce que LH est indispensable à l'établissement d'une bonne poldoc, principalement basée sur la commande et non sur l'achat sur place ?
Pouvez-vous me fournir des bases argumentaires ?

Réponse

Date de la réponse :  11/04/2016

Vous souhaitez conserver votre abonnement à la revue Livres Hebdo imprimée et votre abonnement à la base de données Électre. Vous cherchez des arguments pour convaincre votre hiérarchie, qui estime que ces deux contenus sont redondants. Vous vous demandez en conclusion si Livres Hebdo est indispensable à l'établissement d'une bonne politique documentaire, principalement basée sur la commande et non sur l'achat sur place.

Vous comprendrez que notre rôle n'est pas de vous fournir un argumentaire pour conserver telle ou telle ressource.
De plus, la politique documentaire ne se détermine pas principalement sur les modalités d'achat, mais sur des objectifs (contenus et sujets, niveaux, exhaustivité, complémentarité au sein du réseau, usage des publics) et des principes (encyclopédisme, pluralisme, publics cibles, etc.).

Cependant, nous vous conseillons de réfléchir à votre utilisation des deux outils et d'en déduire soit des complémentarités, soit des usages prioritaires :

  • Comment sélectionnez-vous vos acquisitions ?
  • Est-ce que vous n'utilisez ces outils que dans le cadre des acquisitions ?
  • Est-ce que vous donnez accès au public à ces ressources ou sont-elles réservées aux professionnels ? (certains articles publiés dans Livres Hebdo sont payants dans leur version électronique ; l'accès aux articles en ligne est limité aux professionnels)
  • Le nombre d'accès simultanés à Électre est-il suffisant ?
  • Combien de professionnels utilisent Livres Hebdo ?
  • Y a-t-il un circuit de diffusion interne pour cette revue ?
  • Combien de prêts ou consultations en moyenne par numéro ?
  • Vos libraires utilisent-ils Électre avec vous lors de vos visites ?
  • Pourraient-ils vous prêter ou donner la revue une fois qu'eux-mêmes n'en ont plus besoin ?
  • Quel est le rythme de vos acquisitions ?
  • Quels sont vos principes et critères d'acquisition ?
  • Comment définissez-vous "une bonne poldoc" ?
  • Estimez-vous que vos pratiques et outils actuels vous permettent de mener une "une bonne poldoc" ?
  • Utilisez-vous systématiquement Électre et Livres Hebdo pour sélectionner vos commandes ? 
  • Si la décision de supprimer un des abonnements relève d'un argument financier, avez-vous estimé le coût de licences supplémentaires nécessaires par rapport à l'abonnement de la revue ?
  • Avez-vous cherché d'autres outils moins coûteux pour pouvoir conserver Livres Hebdo (ORB par exemple) et l'accès à une base de données ?
  • Pour vos pratiques professionnelles, est-il plus confortable de conserver Électre ou Livres Hebdo ?

Nous espérons que vous pourrez déduire des réponses à ces questions un argumentaire solide à présenter à votre direction de réseau, fondé sur vos pratiques et usages professionnels ainsi que sur l'utilisation par votre public.