Liliane Miremont - Alice Gobillot

Titulaire d’une maîtrise en information-communication de l’université de Bordeaux, Liliane Miremont commence par exercer des fonctions de cheffe de projet bases de données. Elle rejoint l’Enssib dès 1992 et crée le service des éditions, puis le bureau des stages et de l’insertion professionnelle dont elle est aujourd’hui la responsable.

Insertion professionnelle des diplômés : pari réussi pour l’Enssib

À l’occasion de la rentrée des nouvelles promotions de masters, nous avons rencontré Liliane Miremont qui fait le point sur la situation professionnelle des étudiants de l’Enssib suite à l’obtention de leur diplôme.
 

Avec 98 % d’embauche à six mois, les masters de l’Enssib présentent d’excellents taux d’insertion professionnelle. Quel est le secret d’une telle réussite ?
Je pense que nos formations répondent aux besoins actuels des entreprises. Aujourd’hui, la gestion documentaire et le traitement de l’information sont au cœur du fonctionnement des entreprises et des institutions publiques comme les bibliothèques. Comme nos formations sont adaptées à la réalité du marché du travail, elles forment des cadres directement opérationnels à la fin de leur cursus universitaire.
 

 

Les emplois occupés sont-ils en adéquation avec le diplôme obtenu ?
Oui, bien sûr. Ces dernières années, nous avons constaté que les diplômés occupaient très tôt des emplois correspondant non seulement à leur formation, mais aussi à leur niveau de qualification. Nos formations tendent naturellement vers une insertion professionnelle rapide, mais elles ont aussi l’avantage de laisser la possibilité aux étudiants de poursuivre leurs études afin de se spécialiser, de continuer en doctorat ou bien de préparer un concours.
 

 

Comment s’organise le suivi post-formation des diplômés ?
C’est important pour nous de garder un contact étroit avec eux. Un annuaire recense les étudiants diplômés depuis une dizaine d’années à qui nous envoyons régulièrement des offres d’emploi. Chaque année, nous organisons un forum des anciens pour que les étudiants puissent rencontrer les promotions précédentes et échanger sur leur parcours. Certains nous contactent spontanément pour nous tenir informés de leur évolution professionnelle ou bien viennent participer à des tables rondes sur les métiers. Enfin, nous menons des enquêtes d’insertion à six et dix-huit mois suivant l’obtention du diplôme pour avoir une vision concrète du devenir de nos étudiants. Celles-ci sont d’ailleurs disponibles sur le site de l’école.
 

 

Quels sont les prochains objectifs ? Favoriser le développement de la formation en alternance ?
Effectivement, nous avons ouvert trois parcours à l’alternance : les masters PBD, PUN et SIBIST. Cette année, nous accueillons onze étudiants sous ce statut et c’est une grande première ! Pour s’inscrire dans cette continuité, nous avons comme projet de suivre la réforme de la formation professionnelle et ainsi d’ouvrir l’accès à ces parcours en contrat d’apprentissage. Cela permettrait notamment d’élargir les horizons professionnels et de pouvoir réaliser ces formations au sein d’une structure publique, ce qui n’est pas le cas actuellement (un contrat de professionnalisation ne peut être conclu qu’avec une structure de type privé, N.D.L.R.).

Propos recueillis par Karim Guerda