Camille Delaune, service Relations Internationales de l’Enssib, a participé au congrès IFLA 2018 en août dernier à Kuala Lumpur, en Malaysie. Entre visites, conférences et réunions avec des partenaires internationaux, elle revient pour nous sur cette expérience internationale.
Camille Delaune au congrès de l'IFLA
Quelle(s) communication(s) ou travaux de sections vous a-(ont) paru particulièrement intéressante(s) pendant ce congrès IFLA 2018 ?
J'ai été particulièrement intéressée par la session "Fashion Librarian" organisée par un "special interest group" : Nouveaux Professionnels. Les communications présentées ont permis de dresser un panorama des habitudes vestimentaires et comportementales dans plusieurs pays, de découvrir des points de vue professionnels divergents et d'affirmer une diversité de profil au sein de la profession. À titre d'exemple, des collègues se sont interrogés sur la manière dont nos cheveux changent la manière dont nous sommes perçus ou encore sur la perception des usagers sur un bibliothécaire transexuel.
Par ailleurs, la session sur le retour d'expérience des leaders engagés dans le programme IAP (International Advocacy Programme) a été une source d'inspiration. Tous plus créatifs les uns que les autres, les leaders ont su développer des actions de sensibilisation auprès de leurs collègues et déployer une énergie dense, des outils et moyens de plaidoyer innovants.
D'une manière générale, que vous a apporté votre séjour international ?
Ce déplacement professionnel au congrès international est un rendez-vous incontournable pour l'Enssib. Il est le terrain de rencontres et d'échanges avec des institutions et des collègues venus de tous les continents. Il donne l'opportunité de se maintenir informé des projets internationaux et nous permet ainsi de continuer notre rôle auprès de la profession, dès notre retour, de transmission d'information et de sensibilisation aux enjeux de notre métier dans la société.
Parmi les bibliothèques visitées lors de votre séjour, avez-vous vu des espaces, services, collections étonnants ?
La bibliothèque de recherche du musée des arts islamiques de Kuala Lumpur m'a particulièrement surprise par l'énergie insufflée dans la médiation auprès des plus jeunes. En parallèle de leur collection dédiée aux chercheurs où fonds patrimonial et documents spécialisés se côtoient, une collection à destination des enfants a émergé ces dernières années. Dans une salle dédiée à l'accueil de ce public, les bibliothécaires/médiateurs proposent des ateliers ludiques afin de faire découvrir l'étendue de la créativité des arts islamiques.