Appoline Romanens

Agée de 25 ans, Appoline Romanens, titulaire d’un master d’anglais et du master de Publication numérique de l’Enssib (promotion 2018/2019), est coordinatrice éditoriale au sein d’ICN Business School. Passionnée par les voyages, elle a effectué une partie de sa terminale L au Lycée Français International de Pékin et sa troisième année de licence d’anglais à l’University of California, Riverside.
Auteure d’un recueil de poèmes bilingue paru aux éditions de la Nouvelle Pléiade à Paris en 2017, elle est également au service de la revue l’Etrave pour laquelle elle rédige des critiques de recueils.

 

 

Rencontre avec Appoline Romanens (master 2 PUN), coordinatrice éditoriale, ICN Business School à Nancy

1/ Quel est votre métier actuel ? Quels autres postes avez-vous occupés depuis la fin de vos études ?
Je suis coordinatrice éditoriale de la Revue Internationale de Psychosociologie et de Gestion des Comportements Organisationnels, (RIPCO), portée par ICN Business School.  Ma mission principale consiste à relire les papiers de recherche qui proviennent de 17 pays issus de plus de 150 institutions.  J’applique un copyediting strict, en accord avec la politique éditoriale de la revue, afin que les papiers soient évalués lors d’une relecture en double aveugle, et de leur garantir une haute teneur scientifique. Conjointement, je suis documentaliste au sein du service documentation ICN Library où, en plus de ma posture d’accueil, j’ai l’opportunité de dispenser des formations en français et anglais à nos étudiants dans le cadre d’un soutien pédagogique de recherche documentaire.

 

2/ En quoi le master 2 PUN de l’Enssib vous a-t-il été utile ?
Le Master PUN, en résonance avec le master PANIST, m’a permis d’appréhender toute la dimension de la publication numérique et les outils mis à disposition ou à découvrir. Je me suis ainsi familiarisée avec le logiciel de programmation éditoriale LaTeX, ce qui m’a ensuite permis de décrocher mon stage, un premier pas dans une entreprise où les apports théoriques du master sont devenus concrets et techniques grâce à ma maîtrise de ce logiciel. Le master PUN m’a également donné l’opportunité de découvrir et de prendre en main des outils variés pour archiver et numériser les informations et les contenus. Enfin, le master m’a permis d’orienter mon mémoire de recherche, éclairé par les unités d’enseignement telles que le monde de l’édition et l’OpenAccess.
Ce mémoire est consultable par tous sur la base des travaux d’étudiants de l’école.

 

3/ Pourquoi aviez-vous choisi l’Enssib ?
Par mon réseau d’anciens collègues de la médiathèque municipale d’Oullins (MéMo) et la ferme volonté d’ajouter à mon cursus de master d’anglais la sécurité et l’expertise d’un master professionnel. Je souhaite mettre à l’honneur l’enseignement en bibliographie matérielle qui a coloré mes études d’une dimension d’archives numériques. La force des formations de l’Enssib réside dans leur interdisciplinarité que seul un master professionnel est à même de concrétiser. Les enseignements des politiques des bibliothèques, ceux des archives numériques, ceux de la gestion de projet permettent de valoriser son cursus au sein de divers secteurs d’activités culturelles.

 

4 / Vos projets professionnels pour les mois à venir ?
Il s’agit d’assurer une continuité pédagogique dans ce contexte de Covid-19 tout en prenant le temps de repenser l’environnement numérique de travail. Je m’attèle à l’alimentation et à la mise en page d’un second recueil de poésie aux Editions de la Nouvelle Pléiade à Paris pour laquelle je rédige des critiques de recueils. L’Enssib a répondu à mes attentes aussi bien personnelles que professionnelles. Un merci tout particulier à Benoît Epron, Dominique Varry, Eric Guichard et Valérie Larroche.

 

Propos recueillis par Véronique Branchut-Gendron
Le 2 avril 2020