Eugénie Montez

Originaire de la région Auvergne Rhône-Alpes, Eugénie Montez a étudié deux ans en classe préparatoire Hypokhâgne et Khâgne au lycée Claude Fauriel de Saint-Étienne. Après un master en Lettres modernes et des expériences dans l’enseignement, l’associatif et l’univers du livre, elle a choisi le master Sciences de l'information et des bibliothèques parcours SIBIST de l’Enssib en alternance.

Crédit photo : Astrid Rossignol

Eugénie Montez raconte son année de master 2 "Information scientifique et technique" en alternance

1/ Vous avez choisi l’alternance pour poursuivre vos études en master 2 Information scientifique et technique à l’Enssib. Pourquoi ce choix ? Quelle était votre motivation ? 
Eugénie Montez : L’idée était vraiment de commencer à travailler, d’acquérir de l’expérience avec un statut d’apprenant et de progresser pas à pas. J’avais envie d’être dans le concret et je voyais aussi mon alternance comme une étape permettant de confirmer mes choix professionnels.

 

2/ Selon vous, quels sont les avantages de l’alternance ? Les inconvénients ?
E. M. : Le principal avantage est celui d’apprendre et de progresser très rapidement. L’alternance permet de découvrir le monde de l’entreprise, ses codes, son fonctionnement et de confronter ce que nous apprenons avec la réalité. Le statut d’alternant en entreprise nous donne également une légitimité pour pouvoir poser des questions en entreprise, se tromper, travailler sur des missions diverses et être rattaché à différents projets. Nous sommes aussi accompagnés tout au long de l’année par nos tuteurs (en entreprise et à l’Enssib), ce qui constitue un réel soutien.
L’alternance est vraiment une douce transition entre la vie étudiante et la vie professionnelle.
J’ai également beaucoup apprécié durant mon alternance les échanges et retours d’expérience avec les alternants de tous les masters de l’Enssib (Information scientifique et technique ou SIBIST, Publication numérique, Politique des Bibliothèques et de la Documentation) qui m’ont permis d’avoir un recul sur mon alternance.

 

3/ Concrètement, comment s’est déroulée votre année de master en alternance ? Comment avez-vous concilié votre vie étudiante et professionnelle ?
E. M. : L’année de master en alternance s’est relativement bien passée. Pour le premier trimestre, pendant les semaines de cours, j’avançais sur mes travaux universitaires (projet, mémoire, révision, travail collaboratif) et je me consacrais uniquement au travail en entreprise pendant les semaines d’alternance.
Au second semestre, dédié uniquement à l’alternance, je travaillais les week-ends sur mon mémoire et parfois entre midi et deux, pendant la pause.   

 

4/ Pendant votre année d’alternance, vous avez assumé le poste d’analyste fonctionnel pour Sword Group. La mission qui vous a été confiée aurait-elle été possible si vous aviez suivi un parcours classique ? Pourquoi ?
E. M. : Mes missions aujourd’hui sont regroupées autour de trois principaux pôles : le pôle avant-vente, le pôle conseil et le pôle GED. Sur chacun de ces pôles, j’effectue les missions liées à tout ce qui touche au fonctionnel (rédaction de la réponse aux appels d’offre pour présenter les fonctionnalités d’une solution, recueil des besoins fonctionnels d’une entreprise, rédaction de spécifications fonctionnelles d’une solution, tests fonctionnels, étude des fonctionnalités d’une solution).
Mais pendant mon alternance, j’ai aussi assumé d’autres missions comme le paramétrage d’un robot pour automatiser des tests par exemple.
C’est en réalisant diverses missions que j’ai pu préciser davantage ce que j’aimais, ce que je voulais faire et quels étaient mes points forts et mes point faibles. Je pense que je n’aurais pas eu l’opportunité et le temps de pouvoir faire cela si j’avais suivi un parcours classique.

 

5/ Diriez-vous que votre alternance a été déterminante pour l’obtention de votre poste chez Sword Group à l’issue de votre année universitaire ?
E. M. : Oui, tout à fait, aussi bien pour moi (qui souhaitais obtenir ce poste en toute connaissance de cause) que pour l’entreprise (qui a pu voir si j’étais quelqu’un avec qui il pourrait travailler sur le long terme).


6/ Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui veut choisir l’alternance ?
E. M. : L’alternance est une très bonne opportunité qu’il ne faut pas hésiter à saisir. Je lui conseillerais de toujours se rappeler durant son année d’alternance que ce n’est pas parce qu’on est en apprentissage qu’on n’a pas sa place dans le monde de l’entreprise.

 

Propos recueillis par Véronique Branchut-Gendron
Le 11 janvier 2021