Résumé en anglais :
Doing adversiting campaigns for their books is now a vital necessity for publishers. Some of them are held in bookstalls in order to incite people to a purchase. Other publishers prefer to deliver cards that the prospects have to send back to get more information. Intellectual criticisms on radio and TV can also be considered as advertising. Most of ail, placards in newspapers are very efficient. Now, one can meet posters promoting books on the walls in cities, and hear some spots on radio, especially on Monte-Carlo radio. However, because of statutory matter, no ads for books can be seen on French TV. But, a lot of them come out in newspapers mostly because papers need such investments. Newspapers publish many placards for books, designed either by the publishing house itself, when it shelters marketing department, or by a specialized advertising agency. In this area, «Le Monde and especially «Le Monde des Livres » is the most important papers. But one must tell that this kind of campaign is to be expensive : in 1978, one millimeter for ads cost between 8,50 and 15,00 French francs. The ad itself functions as a machinery designed for catching the eye of the reader and the technical and psychological devices chosen for this purpose could be usefully looked into : picture and text, type setting, page setting, references to everybody's mythology, excessive prize of the item, appeal to people's strong desire of possessing. When dealing with a specific title, the ad gets a textual and visual rhetoric, thanks to the emotional and intellectual connotations surrounding the book. Some publishing houses, whose production is too miscellaneous, support first of all their reputation and their trade mark
Résumé :
Faire de la publicité pour promouvoir un livre, voilà une opération de plus en plus vitale pour les éditeurs. Qu'elle se présente sous forme d'incitation à l'achat sur les lieux de vente, de prospection par courtage ou mailings, de discours critiques sur l'ouvrage lui-même, ou de purs placards publicitaires, elle est indissociable de la fonction éditoriale. On en trouve sur les murs des villes sous forme d'affiches aguichantes et sur les ondes, notamment sur RMC. Un problème d'ordre réglementaire la bannit de l'écran de télévision mais elle envahit la presse. Les journaux, vivant essentiellement de la publicité, ont intérêt à faire passer les placards élaborés soit par les éditeurs eux-mêmes, quand un service publicité est attaché à leur maison, soit par des agences spécialisées. « Le Monde » et surtout « Le Monde des Livres » tient une place de choix dans ce marché. Les budgets mis en oeuvre pour la publication des annonces sont importants : en 1978, le prix du millimètre oscillait entre 8,50 et 15,00 F. L'annonce elle-même fonctionne comme une machine destinée à retenir l'attention du lecteur. On étudie avec profit les moyens techniques et psychologiques mis en oeuvre : rôle de l'illustration, arrangement des caractères typographiques, position dans la page, références à la mythologie collective, valorisation outrancière du produit, appel au désir de possession. Privilégiant un titre, l'encart utilise toute une rhétorique textuelle et visuelle, grâce aux connotations affectives ou intellectuelles dont s'entoure l'ouvrage. Certaines maisons, à la production peu diversifiée, concentrent leur effort sur le maintien de leur image de marque