Description : Mémoire d'étude de Master, portant sur les missions des fab labs en bibliothèques publiques.
Résumé en anglais :
Traditionally considered as places to share theoretical knowledge above all, libraries offer more and more means to encourage an active participation of the public these last years, especially thanks to the apparition of Fab Labs in some of them. It is therefore interesting to question how these spaces, which are dedicated to the conception and production of objects, have been evolving the role of libraries, librarians and patrons since their introduction in library services. First, there is a recent will to furnish these establishments with creative spaces where interaction is emphasized, far from the traditional, more austere image of the library, thereby redefining their missions. Fab Labs also imply the interrogation of the role of librarians, indeed they are invited to position themselves towards patrons as animators instead of prescribers. Finally, this evolution aims to advocate the empowerment of patrons, encouraging them to adopt an active role, beyond that of consumers of information.
Résumé :
Traditionnellement considérées comme des lieux de partage de connaissances théoriques avant tout, les bibliothèques proposent de plus en plus de dispositifs faisant appel à la participation active des publics ces dernières années, notamment via l’apparition de fab labs dans certaines d’entre elles. Il convient alors de s’interroger sur la façon dont ces espaces dédiés à la conception et à la réalisation d’objets font évoluer le rôle des bibliothèques, des bibliothécaires et des publics depuis leur mise en service. On trouve d’abord une volonté nouvelle de fournir à ces établissements des espaces créatifs où les interactions priment, loin d’une image traditionnelle plus austère des bibliothèques, et de redéfinir ainsi leurs missions. Ces nouveaux équipements impliquent d’autre part une remise en question du rôle des bibliothécaires, appelés à se placer davantage dans une position d’animateurs plutôt que de prescripteurs auprès des usagers. Cette évolution vise enfin à favoriser l’« empowerment » des usagers, afin de les encourager à adopter un rôle d’acteurs et non plus simplement de consommateurs d’informations.