Une étude historique de la danse des morts à travers l’exemple de la Der Todten-tanz von Basel de Matthäus Merian : continuités et ruptures du thème macabre (XVe-XXe siècle) - Notice bibliographique | Enssib
Une étude historique de la danse des morts à travers l’exemple de la Der Todten-tanz von Basel de Matthäus Merian : continuités et ruptures du thème macabre (XVe-XXe siècle)
Description : Mémoire du Master 2 Cultures de l'écrit et de l'image portant sur l'étude historique de la danse des morts à travers l’exemple de la Der Todten-tanz von Basel de Matthäus Merian
Résumé en français :
A l’automne du Moyen-Age, lors des épidémies de peste, un genre iconographique sans précédent fait son apparition dans l’espace monumental : il s’agit du thème de la danse macabre. Mais, comment expliquer l’avènement de ce type de représentation sui generis à l’époque médiévale ? Au XIVe siècle, le fléau pestilentiel génère une mort de masse et le vulgum pecus se détourne de l’imagerie chrétienne. En effet, il se focalise sur cet édicule qui lui permet de néantiser ses angoisses eschatologiques. Mais, au XVIIe siècle, la thématique disparaît de la sphère architecturale. Et c’est dans ce contexte que le graveur germano-suisse, Matthäus Merian, décide de reproduire la fresque macabre du Grand-Bâle. Très populaires à l’époque moderne, ses éditions de la « Der Todten-tanz von Basel » permettent à la thématique de se prolonger jusqu’au XIXe siècle. Toutefois, à l’époque contemporaine, les attitudes devant la mort évoluent et le thème de la danse macabre s’introduit dans la presse satirique, dans les affiches politiques, et dans les arts graphiques.
Résumé en anglais :
In the autumn of the Middle Ages, during plague epidemics, an unprecedented iconographic genre appeared in the monumental space : it is the theme of the dance of death. But, how to explain the advent of this type of representation sui generis in medieval times ? In the fourteenth century, the pestilential plague generates a mass death and vulgum pecus turns away from Christian imagery. Indeed, he focuses on this edicule which allows him to negate his eschatological anxieties. But in the seventeenth century, the theme disappears from the architectural sphere. And it is in this context that the German-Swiss engraver, Matthäus Merian, decides to reproduce the macabre fresco of GrossBasel. Very popular in the modern era, its editions of the "Der Todten-tanz von Basel" allow the theme to extend until the nineteenth century. However, in contemporary times, attitudes towards death are evolving and the theme of the dance of death gets introduced to the satirical press, political posters, and graphic arts.