Description : Ce rapport est issu d’une recherche réalisée en 2019 dans le cadre du projet LabAccès. L’enquête qualitative dans 3 structures bretonnes – une cyberbase, un réseau d’Espaces Publiques Numériques (EPN) et une association de « lutte contre le fracture numérique » - démontre que les activités désignées par le terme générique de « médiation numérique » peuvent être décrites selon différents segments d’offre qui renvoient à des contextes, des configurations et des publics très différenciés. Les « effets » de la dématérialisation des procédures d’accès aux droits s’exercent principalement sur l’un de ces segments : celui de l’accès libre et des permanences, soit des offres structurées sur le principe de la réception et de la réponse à des questions apportées par les publics dans le cadre de médiations ouvertes et spontanées. C’est dans ces contextes spécifiques où les organismes dématérialisant (organismes sociaux, services de l’état, collectivités) sont au cœur de médiations plus administratives que numériques que la professionnalité des « médiateurs numériques » se trouve mise à l’épreuve.