Description : Mémoire d'études de M2 Politique des bibliothèques et de la documentation s'attachant à interroger l’intérêt des ateliers d’écriture au sein des bibliothèques notamment au regard des droits culturels.
Résumé en français :
Les ateliers d’écriture ont leur place dans les bibliothèques de lecture publiques depuis plusieurs décennies déjà : encourageant la créativité, favorisant la promotion de la littérature à travers une promotion de la lecture et de l’écriture ou encore permettant l’expression citoyenne, ce dispositif de médiation ne semble plus vraiment remis en question aujourd’hui quant à ses bénéfices. Il demeure néanmoins quelques limites de ceux-ci, notamment l’idée qu’ils seraient réservés à une élite déjà très à l’aise avec l’écriture, excluant ceux qui le seraient moins. Parallèlement, la notion de droits culturels apparaît de plus en plus dans les discours des professionnels de la culture, mais également dans les politiques culturelles françaises : c’est notamment le cas avec la mise en place de la récente loi Robert, qui intègre explicitement ces droits dans les missions des bibliothèques, apportant ainsi une reconnaissance à leur rôle essentiel dans la promotion et la protection de ces droits humains. L’objectif de ce mémoire réside ainsi dans l’idée est de questionner l’intérêt que les ateliers d’écriture, malgré leur image traditionnelle et parfois élitiste, peuvent avoir en termes de respect et de promotion des droits culturels.
Résumé en anglais :
Writing workshops have had a place in public reading libraries for several decades now: encouraging creativity, promoting literature by promoting reading and writing, and enabling citizens to express themselves, the benefits of this form of mediation no longer seem to be really questioned today. However, there are still some limitations, notably the idea that they are reserved for an elite that is already very comfortable with writing, excluding those who are less so. At the same time, the notion of cultural rights is appearing more and more in the discourse of cultural professionals, but also in French cultural policies: this is particularly the case with the introduction of the recent Robert law, which explicitly includes these rights in the missions of libraries, thus bringing recognition to their essential role in the promotion and protection of these human rights. The aim of this dissertation is therefore to examine the value that writing workshops, despite their traditional and sometimes elitist image, can have in terms of respecting and promoting cultural rights.