Description : Entre 2 et 4 % des chercheurs admettent avoir déjà falsifié ou fabriqué leurs données. La prévalence de ces comportements contraires à l’éthique peut atteindre 10 % dans certaines disciplines ou certains pays. La falsification de données est une forme exacerbée de pratiques de recherche douteuses qui sont à la fois moins problématiques et beaucoup plus répandues : des enquêtes menées dans différentes disciplines ont montré que plus de la moitié des chercheurs effectuent une forme de compte-rendu sélectif ou ajoutent de nouvelles données jusqu’à obtenir des résultats significatifs. Les pratiques non éthiques nuisent à la qualité globale de la recherche.