La Table ronde des bibliothèques d'art a tenu sept réunions. Elle a réuni une vingtaine de participants de neuf pays différents. Les réunions ont été de trois types:
La première réunion amicale a eu lieu dès le dimanche au Kunstindustrimuseet où Madame Eva Steinaa nous a accueilli autour d'un agréable petit buffet dans le très beau cadre du musée qui est un ancien hôpital du 18esiècle. Les participants ont du prendre un premier contact et recevoir les dossiers de travail qui avaient été constitués pour eux.
Les deux visites de bibliothèques étaient celles de la bibliothèque du Kunstindustrimuseet et de la bibliothèque Kuntakademiet. Ces deux visites ont duré environ chacune deux heures et les participants ont posé de nombreuses questions ce qui a prouvé leur intérêt.
Les réunions de travail ont porté sur les sujets suivants :
Directory of Art Libraries in Europe or libraries with important art holdings : a preliminary list (*) (62 pages, 500 bibliothèques de 20 pays différents), qui a été réalisé grâce à Vera Kaden qui a coordonné les réponses à Norwich et à Trevor Fawcett qui a pu le faire imprimer.
Nous avons discuté le problème de vendre ce premier fascicule pour tout d'abord rembourser Arlis/UK qui a avancé des fonds et d'autre part nous procurer quelques ressources pour la publication du deuxième fascicule (*). L'enquête pour ce deuxième fascicule a déjà commencé et Monsieur Francis Macouin, conservateur de la Bibliothèque Guimet, a bien voulu se charger de traduire les réponses des langues d'Extrême-Orient: japonais, chinois, malais, etc.
Nous aurions souhaité commencer à envoyer le questionnaire pour une deuxième enquête beaucoup plus poussée, pour aboutir réellement à un répertoire très précis des ressources documentaires en histoire de l'art dans le monde. La délégation française avait travaillé avant le congrès à établir le questionnaire et souhaitait que ce questionnaire soit discuté et traduit dans les quatre langues de l'I.F.L.A. Mais l'un des participants Trevor Fawcett s'est opposé à cette idée et a considéré qu'il fallait déjà achever la première enquête dans le monde et compléter les imperfections du premier fascicule pour l'Europe avant de-procéder à une enquête approfondie.
Le deuxième travail de cette dernière réunion était la préparation du congrès de Manille. Etant donné que, sans doute, très peu de participants européens assisteront à la réunion de Manille, nous avons pensé que l'un des sujets possible serait : les Associations des bibliothèques d'art en Asie. Nous devons donc au cours de l'année 1980, essayer de prendre des contacts avec des collègues d'Extrême-Orient pour leur demander d'exposer les problèmes de chacun de leur pays.
Contrairement à ce que nous avions cru, Manille a été un congrès très intéressant et très enrichissant. L'échange de vue entre Orient et Occident n'a pas été une formule vide de sens. La Table ronde a cependant rencontré quelques problèmes linguistiques. Personne ne savait le français, il a fallu parler en anglais et rédiger aussi tous les documents en anglais. Par contre la "Philippine International Convention Center" (P.I.C.C.) était un bâtiment étonnant, fonctionnel ; grâce auquel tous les problèmes matériels ont été facilement aplanis. Nous disposions d'une salle, nous avons pu obtenir en temps voulu toute la multigraphie de toutes nos communications. Nous avons pu utiliser librement : machines à écrire et photocopieuses.
31 participants dont seulement 4 européens ont suivi les travaux de la Table ronde. Les philippiens étaient évidemment nombreux (16)
Le programme a comporté trois réunions de travail et une visite de bibliothèque.
La première réunion a été consacrée à résumer le travail fait par la Table ronde depuis Copenhague. L'effort a porté essentiellement sur les répertoires (*); la liste provisoire pour l'Afrique, l'Amérique du Sud, l'Asie, l'Australie a été présentée. Elle comporte 200 bibliothèques de 29 pays. Certains représentants d'Asie et d'Amérique Latine nous ont immédiatement donné des informations complémentaires.
Nous avons annoncé la liste complémentaire pour l'Europe qui va paraître début 1981. Elle incorporera cette fois-ci les membres de Arlis/UK. Elle comportera environ 300 nouvelles bibliothèques. Enfin nous avons soumis à la Table ronde le questionnaire très complet qui va être envoyé au début 1981 à tous les organismes qui figurent dans les trois listes préliminaires. Ce questionnaire très détaillé notamment en ce qui concerne la composition du fonds (54 rubriques) permettra d'établir un index en cinq langues; ainsi en quelques minutes on pourra savoir quelle bibliothèque a un fonds important dans le monde, par exemple sur la calligraphie, le textile ou l'art islamique. La rédaction du questionnaire a été approuvée par la Table ronde, et l'I.F.L.A. a l'intention de confier à K.G. Saur la publication du Répertoire International des bibliothèques d'Art.
La deuxième réunion a été consacrée aux problèmes des Associations des bibliothèques d'art dans le monde : 4 communications ont été présentées (1) :
A ces textes écrits, se sont ajoutées deux interventions fort utiles de :
La troisième réunion nous a permis d'établir un programme à moyen terme que l'I.F.L.A. a demandé à toutes les sections et Table ronde. Ce programme d'action est établi pour cinq ans.
A cette même séance de travail, nous avons aussi préparé le programme de Leipzig. Voici quelques éléments de ce programme :
Pour conclure ce congrès, la Table ronde a demandé à l'I.F.L.A. de devenir une section des Divisions des bibliothèques spécialisées. Cette requête a été présentée par les représentants de six associations de bibliothèques d'art dans différents pays, et se justifie par l'activité de la Table ronde depuis 3 ans.
Une seule visite a pu être organisée sur place: la bibliothèque du Cultural Center of Philippines. Son directeur Alejandrino G. Hufana, nous a réservé un accueil charmant et nous a présenté sa bibliothèque qui comporte 10000 volumes classés selon la classification du Congrès.
En dehors de ces activités inscrites au programme, nous avons pu prendre de nombreux contacts avec les représentants d'Amérique latine ou d'Asie, et, nous avons pu ainsi compléter très utilement le travail de recensement auquel nous travaillons depuis trois ans.