LA Société Rudolf WENDEL est spécialisée depuis plus de cinquante ans dans l'éclairage des Oeuvres d'Art et des Objets de Collection auprès des Musées Nationaux et Internationaux ainsi qu'auprès des Collectionneurs privés.
Au cours des dernières années de nombreuses publications françaises et étrangères du monde de l'éclairage, ont traité des rapports entre :
Le sujet est loin d'être épuisé, cependant, parmi les grandes lignes qui se dégagent de ces études, il apparaît que l'ECLAIRAGE qui permet de sculpter l'espace et de mettre en valeur les surfaces et les objets est un des éléments prépondérants de la perception visuelle.
L'agrément d'un Musée sera d'autant plus perceptible que l'éclairage général diffus sera ponctué par des éclairages concentrés mettant en valeur, par des contrastes calculés, des zones privilégiées telles que : tapisseries, tableaux, statues, vitrines, étagères, niches, tables...
Le but à atteindre est de :
A notre époque placée sous le signe de l'agressivité visuelle, la LUMIERE est trop souvent utilisée comme un outil de choc. Dans le domaine de la présentation des Oeuvres d'Art, la LUMIERE ne doit pas être utilisée de façon agressive, elle doit jouer le rôle de catalyseur et favoriser la communication SPECTATEUR-OBJET. Cette communication qui éveille et excite la sensibilité de l'Observateur doit être obtenue grâce à des contrastes de luminance judicieusement déterminés, produits par l'emploi d'appareils choisis en fonction de la « Personnalité » des Spectateurs et des Objets et placés de telle façon qu'ils ne nuisent ni aux uns ni aux autres.
Ceci conditionne des impératifs fondamentaux, certains purement empiriques et subjectifs, d'autres simplement techniques que l'on pourrait résumer par ce seul précepte :
Pour analyser plus avant les critères d'un bon éclairage, il importe d'envisager les deux pôles de la dialectique Objet - Spectateur.
Vis à vis de l'objet d'Art, pour lequel la mise en valeur doit rendre perceptible tout ce que l'artiste, ou la nature, a voulu y écrire, la formule technique retenue tiendra compte de la plage, de la forme, (plan, bas-relief, ronde - bosse...) de la texture (aquarelle, toile, tapisserie, bois, marbre...) de l'aspect de surface (brillant, mat, satiné...)
Vis à vis du spectateur, pour qui l'oeuvre est l'expression d'un message, la lumière participe à l'émotion qui engendre un repliement sur soi même et la méditation ou au contraire un enthousiasme extériorisant.
Les appareils retenus seront situés dans l'espace de façon à éviter toute conjonction directe ou réfléchie entre la source lumineuse, le spectateur et la surface ou l'objet éclairé.
A ces éléments souvent empiriques et difficilement réductibles en une théorie définitive s'ajoutent des conditions scientifiques objectives, relatives par exemple aux spectres de rayonnement, aux rendus de couleur, etc... et surtout à la conservation mécanique et chimique des objets exposés. Il convient donc, non seulement de maîtriser rigoureusement les rayonnements ultraviolets et infrarouges toujours nocifs mais également de doser la lumière visible en fonction de la sensibilité des objets. (Voir à ce propos le rapport de l'Association Française de l'Eclairage sur la Lumière et la protection des objets exposés dans les Musées et les Galeries).
La Lumière, c'est-à-dire les radiations du Spectre Visible qui impressionnent notre rétine n'est qu'une très faible partie des radiations électromagnétiques qui comprennent les ondes Hertziennes, les radiations Infrarouges, les radiations Ultraviolettes, les rayons X, les rayons Gamma.
EINSTEIN a démontré que lorsque les corpuscules de lumière (Photons) rencontrent un obstable matériel ils libèrent leur énergie et engendrent différents effet :
Les radiations n'étant pas limitées au spectre visible il s'ensuit que les rayonnements Infrarouges présents dans la lumière solaire et dans la lumière à incandescence ainsi que les rayonnements Ultraviolets présents dans la lumière émise par les tubes fluorescents et par le soleil amplifient les risques de détérioration.
Certaines matières sont plus sensibles que d'autres aux rayonnements. Si un silex taillé ou une médaille ne craignent pas les radiations il n'en est pas de même pour tous les objets réalisés en matière organique : Ivoire - Bois - Tissus - Cuir - Papiers... Les Pigments colorés sont également très sensibles à l'action des radiations.
Le rapport de l'Association française de l'Eclairage rédigé à l'attention du Conseil International des Musées (ICOM) précise :
« Les dommages causés aux objets par les rayonnements sont généralement d'autant plus graves que :
Ce rapport indique également les niveaux d'éclairement maxima au-dessus desquels il y a danger de détérioration.
Une telle énumération peut paraître décourageante mais il existe suffisamment de moyens simples pour résoudres ces problèmes tout en permettant une bonne vision des objets exposés.
Nous sommes à votre disposition pour vous fournir tous renseignements complémentaires correspondants à vos problèmes spécifiques. N'hésitez pas à nous consulter.