Index des revues

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    Les bibliothèques d'art

    Une nouvelle section à l'IFLA

    Par Huguette Rouit

    Une grande effervescence règne, depuis une quinzaine d'années, dans les bibliothèques d'art. Les bibliothécaires, prenant plus nettement conscience de l'utilité d'une coopération, manifestent une volonté d'échanger des informations, de participer à des travaux en commun, de mieux se connaître et d'établir entre eux des liens professionnels et amicaux.

    Le souci de collaborer, souvent déjà matérialisé au niveau local, s'est concrétisé à l'échelon national par la constitution d'associations ou de groupements de bibliothécaires liés au domaine de l'art.

    Par leurs articles, ou leurs communications lors de congrès, des bibliothécaires ont contribué à étendre la connaissance de l'évolution des organismes nationaux, et Philip Pacey, à Leipzig, s'est efforcé d'en présenter la synthèse.

    Cette étude historique n'était pas inutile lorsque des aspirations dispersées se rejoignent pour aboutir à la création d'un groupement de bibliothécaires d'art à l'échelon international, au sein de l'International Federation of Library Associations and Institutions (IFLA).

    C'est en 1977, au congrès de Bruxelles, que la décision de créer une Table ronde des Bibliothèques d'Art fut prise. Une trentaine de participants, représentant dix pays, assistaient à .cette naissance. Chaque été, depuis lors, des bibliothécaires se rencontrent en différents points du globe. A Leipzig, au mois d'août dernier, 26 participants au Congrès représentaient quatorze pays.

    L'année 1981 marque une nouvelle étape, importante, dans l'évolution de la coopération entre bibliothécaires d'art. Après une période de quatre années tests, l'IFLA, considérant le sérieux, le dynamisme et la qualité des travaux de la Table ronde, a décidé que celle-ci était apte à devenir une nouvelle section de la Division des Bibliothèques spécialisées, rejoignant les cinq autres existant déjà.

    Cette reconnaissance d'une certaine majorité atteinte par la Table ronde, officialisée au congrès de Leipzig, constitue un aboutissement mais aussi une stimulation pour l'avenir.

    Au moment où survient une telle consécration il convient de rechercher quel parrainage peut être donné à la réussite de l'opération entreprise il y a quatre ans. Trois personnalités le méritent incontestablement : Jacqueline Viaux, Judith Hoffberg et Vera Kaden.

    Dès le Congrès de Grenoble, en 1973, Jacqueline Viaux, alors Conservateur en chef de la Bibliothèque Forney et présidente de la sous-section des Bibliothèques d'art de l'A.B.F., avait démontré l'intérêt pour l'IFLA de créer un groupe au sein duquel pourraient travailler les bilbiothèques d'art.

    A la Conférence internationale sur les Périodiques d'Art, organisée en 1976 à Brigthon et Londres par l'Art Libraries Society/United Kingdom (ARLIS/UK), avec la participation de l'Art Librairies Society/North America (ARLIS/NA), elle trouvait en Judith Hoffberg, énergique animatrice de cette association déjà orientée vers la scène internationale, une partenaire tout aussi enthousiaste qu'elle pour un projet de regroupement international.

    L'année suivante celui-ci se réalisait autour de Jacqueline Viaux élue présidente et de Judith Hoffberg secrétaire d'une Table ronde qui était le résultat de leur ténacité. L'action menée avec une compétence et une largeur de vues peu commune par Jacqueline Viaux, très efficacement secondée depuis 1979 par Vera Kaden, bibliothécaire au Victoria and Albert Museum de Londres, et par quelques bibliothécaires dévoués à « la cause », plus spécialement en Grande-Bretagne et en France, trouve ainsi sa confirmation. Conformément aux règles bien établies de l'IFLA, la Table ronde avait tout d'abord défini ses objectifs dans le « Terms of référence » et établi un programme à moyen terme pour une durée de cinq ans. Celui-ci est ambitieux, mais la première entreprise prévue se trouve déjà en voie d'achèvement. Il s'agit du Répertoire international des Bibliothèques d'Art dans le monde, (sauf Amérique du Nord et Canada). Un travail préparatoire a été conduit tour à tour en Grande-Bretagne et en France, aboutissant à des parutions de listes préliminaires s'échelonnant de la manière suivante :

    • 1979. Directory of Art Libraries in Europe, recensant 509 bibliothèques dans 26 pays.
    • 1980. Répertoire des Bibliothèques d'Art en Afrique, Amérique du Sud, Asie et Australie, avec 164 bibliothèques de 30 pays.
    • 1981. Directory of Art Libraries in Europe. Supplément, avec 343 bibliothèques, dont une grande partie constituée par les bibliothèques du Royaume Uni ne figurant pas dans la première liste européenne. ( + )

    L'édition finale se prépare à un rythme accéléré. Bientôt le chiffre prévu de 600 réponses aux questionnaires sera atteint. Les notices rédigées dans les cinq langues de l'IFLA, les index détaillés par pays et par sujets, seront achevés au début de 1982. Le travail, prêt pour l'impression, sera confié par le Comité des Publications de l'IFLA à son éditeur K.G. Saur Verlag.

    Cette première édition d'un Répertoire international des Bibliothèques d'Art ne retirera pas l'intérêt des trois listes préliminaires qui, certes, ne fournissent que des informations succintes mais concernant un nombre plus important d'établissements (plus d'un millier).

    Elle complétera le Directory of Art Librairies and Visual Resource Collections in North America, réalisé pour ARLIS/NA par Judith Hoffberg et Stenley W. Hess, paru à New York en 1978.

    Les bibliothèques d'art, ainsi répertoriées, pourront être facilement accessibles par la poste. Pour élargir le plus possible les relations entre elles un organe de liaison propre à la Table ronde a été créé en novembre 1980. Cette Newsletter en est à son troisième numéro.

    A Leipzig, où des séances de travail réunissaient tous les jours les congressistes, le point fut fait sur les réalisations de la Table ronde. Après un compte rendu des travaux de compilation des réponses au Questionnaire d'enquête, du Répertoire des Bibliothèques d'Art, les divers problèmes soulevés par l'édition et la présentation de la publication furent discutés et en partie résolus.

    Des projets d'études donnèrent lieu à une autre séance au cours de laquelle la récente publication d'Etta Arntzen et de Robert Rainwater, Guide to the Literature of Art History servit de base de discussion. A la suite d'une brève analyse qui m'avait été confiée le débat s'établit autour de l'idée que cet ouvrage de références bibliographiques publié aux Etats-Unis mériterait d'être complété dans certains domaines.

    Il fut toutefois décidé qu'il serait plus utile que la Section entreprenne la réalisation d'une bibliographie de bibliographies à partir d'éléments communiqués par chaque pays.

    D'autre part, il fut résolu par une motion d'établir un contact permanent avec la Table ronde de l'Audiovisuel pour une coopération souhaitable.

    Trois communications étaient inscrites au programme du Congrès. e Celle de Wolfgang Winkler, du Club Central du Syndicat d'Art « die Môve » de Berlin, intitulée « Les Bibliothèques d'art en R.D.A. », d'une part dressait l'inventaire des grandes bibliothèques spécialisées ou possédant un fonds considérable dans le domaine de l'art, d'autre part faisait connaître les expériences de coopération entre bibliothécaires et les résultats de la vie associative.

    Parmi les bibliothèques retenues en raison de l'importance de leur fonds, il en est de plusieurs sortes :

    • * les bibliothèques centrales, dont la principale est celle des Musées d'Etat de Berlin, avec 15 collections totalisant 130 000 volumes, plus spécialement consacrés à l'archéologie et à la muséographie. Celle des Collections d'objets d'art d'Etat de Dresde remplit une fonction semblable avec 11 musées associés et un fonds reconstitué après la Deuxième Guerre Mondiale de 50 000 volumes.
    • * les bibliothèques de musées, dont deux exemples se trouvent à Leipzig : celle des Arts plastiques et celle des Arts artisanaux (Musée Grassi).
    • * les bibliothèques d'instituts universitaires, d'écoles artistiques, etc.

    Bien qu'elle ne soit pas spécialisée, une position prépondérante est occupée par la Sâchsische Landesbibliothek Dresden (Bibliothèque Saxonne de Dresde), fondée en 1556, traditionnellement influencée par le rôle joué par les arts dans cette ville. Pour cette raison le choix de l'Etat se fixa sur elle lorsqu'en 1956 il mit en oeuvre un plan d'acquisitions la faisant bénéficier de ses efforts. - Depuis 1973 elle publie annuellement : Bibliographie Bildende Kunst, répertoriant la littérature parue en R.D.A. et celle parue à l'étranger sur l'art en R.D.A., complété par Bibliographie illustrierte Bûcher.

    Un inventaire des revues d'art possédées par les bibliothèques spécialisées et les grandes bibliothèques de recherche a été dressé à partir de 1975. Des efforts sont faits pour développer un fonds spécial cohérent, et aussi essayer de le rendre accessible de façon systématique.

    Les précisions données sur la vie associative complétaient utilement celles déjà connues pour d'autres pays.

    Au sein de l'Association des Bibliothécaires, une Sous-section « Littérature, Langue et Art », rattachée à la Section des Bibliothèques sociologiques, a été créée en 1972. Elle comprend aujourd'hui 120 bibliothèques qui coopèrent dans le domaine des acquisitions, établissent un service de prêts de livres et de publications.

    La Sous-section organise des réunions à thèmes, obtenant un grand succès puisque chaque fois une soixantaine de bibliothécaires y assistent, et des stages d'une semaine suivis par 25 personnes. Elle envisage pour l'avenir de susciter une participation tant des bibliothèques les plus modestes que des grandes bibliothèques encyclopédiques, en organisant des réunions dans les locaux de ces établissements.

    L'exposé qui, en raison de l'indisponibilité de l'auteur, avait été lu et commenté par le Dr. Siegfried Seifert, se terminait sur quelques éléments bibliographiques intéressants. e La communication de Philip Pacey avait pour thème « Les Associations de Bibliothèques d'Art dans le monde : passé et avenir ». L'auteur, bibliothécaire à Preston Polytechnic, président d'ARLIS/UK, s'appuyant sur un article de Trevor Fawcett paru dans ARLIS Newsletter en mars 1975, tenta tout d'abord de définir la spécificité de la bibliothèque d'art, résultant principalement du fait qu'un champ d'action immense s'offre à elle. « Le rayonnement de l'idée « Art » est si vaste que les bibliothèques d'art ont tendance à devenir encyclopédiques, en conservant un noyau chargé d'art. Quiconque s'occupe de tels organismes devrait allier la précision du spécialiste à la largeur de vues du généraliste. » De là l'impossibilité pour le bibliothécaire de se contenter de la consultation mécanique des catalogues, sa science devant toujours être assortie d'un « brin de flair ». La diversité des supports recueillis étant, par ailleurs, une source de difficultés d'ordre pratique. Ces raisons, et quelques autres, justifient l'établissement de liens permanents entre les bibliothèques d'art.

    Les associations ont contribué à créer ceux-ci et à les maintenir. Elles ont été conçues selon trois sortes de schémas :

    • Section d'art à l'intérieur des associations nationales de bibliothécaires.
    • Associations indépendantes de biblitohèques d'art.
    • Réseaux de coopération entre bibliothèques d'art.
    • La première expérience connue est celle d'une Table ronde des Bibliographies d'art constituée au sein de l'Association des Bibliothécaires américains, en 1924.

    Il faut attendre l'année 1967 pour voir se créer un Comité des Beaux-Arts dans l'Association des Bibliothécaires canadiens et une Sous-section des Bibliothèque d'Art à l'intérieur de l'Association des Bibliothécaires français.

    Selon le même type est institué en 1972 un groupe de travail sur l'art et la littérature faisant partie de l'Association des Bibliothécaires de la R.D.A.

    Entre temps, en 1-969, était née au Royaume-Uni la première association indépendante : ARLIS/UK, imitée aux Etats-Unis et au Canada par ARLIS/NA. Ces deux associations formèrent en 1973 une union internationale. Dès le début ARLIS/NA accepta l'adhésion des étrangers.

    Une troisième association, calquée sur les deux autres, ARLIS/ANZ (Australie, Nouvelle-Zélande), se constituait en 1976 à Sydney.

    Il existe enfin des organismes de liaison entre grandes bibliothèques d'art, notamment en R.D.A. et en R.F.A., qui, sous couleur de fédération, peuvent être considérés comme des Centres nationaux de coordination pour les bibliothèques d'art.

    L'auteur de la communication souhaiterait vivement l'existence d'un tel centre en Grande-Bretagne pour coordonner les efforts des bibliothèques d'art à l'échelon national.

    Le rôle des publications diffusées par les différentes associations se révèle de la plus grande importance pour entretenir les échanges d'informations, d'idées et d'expériences. ARLIS/UK et ARLIS/NA possèdent chacune leur propre bulletin (Newsletter). EN 1976, lors de la première Conférence internationale des Bibliothécaires d'art de Brighton, naissait la publication Art Libraires Journal prenant le relais du Bulletin d'ARLIS avec la volonté d'élargir son rôle international.

    Faisant suite, en quelque sorte, à la communication précédente, celle de Sonia French, éditeur de Art Libraries Journal, exposa de façon détaillée et fort intéressante, la fonction primordiale jouée par les publications des différentes associations ou organisations de bibliothèques d'art, telles que notes d'information, bulletins, guides bibliographiques, manuels bibliothéconomiques, répertoires et périodiques.

    La Section des Bibliothèques d'Art de l'IFLA possède maintenant son propre bulletin (Newsletter). Quel sera son rôle, spécialement en relation avec Art Libraries Journal, concernant l'expansion de son audience internationale ?

    Les deux visites organisées spécialement pour la Section offraient chacune un caractère différent.

    La première, au Deutsches Buch und Schriftmuseum de la Deutsche Bücherei, permit d'apprécier, sous la conduite érudite, du Dr. F. Funke, son directeur, la richesse des trésors du musée et l'intérêt documentaire des fac-similés et des photographies retraçant l'histoire du livre et son rôle dans la société. Trois autres expositions dans Leipzig étaient consacrées au livre, dont celle, remarquable, des précieuses collections de la bibliothèque universitaire.

    La seconde visite revêtait un intérêt d'utile information pour les membres de la Section accueillis chez l'éditeur Seemann qui élabore une nouvelle édition du dictionnaire des artistes de Ulrich Thieme et Félix Becker, Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler von der Antike biszur Gegenwart, dont les 37 volumes ont paru entre 1907 et 1950. ,

    Au cours de la présentation des différents services le Dr. Meissner, éditeur en chef, exposa la méthode adoptée pour le travail de compilation, préparatoire à l'édition, la recherche et le classement de l'information, la sélection des artistes selon des critères aussi objectifs que possible, la rédaction des notices.

    La nouvelle édition semble devoir être deux fois plus importante que la précédente. Une trentaine de tomes étaient prévus à l'origine, mais le projet s'amplifie. Presque la totalité des noms d'artistes contenus dans l'ancienne édition sera maintenue avec des informations largement complétées. Des notices très détaillées concerneront les nouveaux artistes dont un tiers environ ne sont répertoriés nulle part ailleurs. Tous les mouvements d'art contemporains seront inclus.

    25 rédacteurs travaillent sur place ; une centaine opèrent dans d'autres centres. Des experts internationaux sont consultés.

    Les responsables espèrent publier le premier volume en octobre 1983, puis ensuite un volume tous les deux ans.

    Dans le bureau du directeur un large échange de vues sur l'entreprise, relancé par Jean-Claude Garreta qui avait préparé des interventions basées sur une enquête menée auprès de ses collègues, vint clore cette réunion. Des propositions d'ordre pratique turent faites par les bibliothécaires pour apporter une aide à cet ambitieux projet.

    Au cours de la visite les congressistes furent admis dans la Bibliothek der Redaktion des Allgemeinen Lexikons der bildenden Kûnstler constituée de 20 000 volumes parmi lesquels figurent de rares lexiques d'artistes.

    Le Comité permanent de la section se réunit deux fois pendant le congrès.

    Une première fois, les représentants nommés au Comité permanent provisoire de la nouvelle Section, entourant la présidente et la secrétaire de la Table ronde, entendirent Gust van Wesemael, coordinateur professionnel de l'IFLA, faire connaître les implications dues au changement de statut, et insister sur la nécessité pour les associations et institutions membres de l'IFLA de témoigner leur intérêt pour la Section en s'inscrivant afin de pouvoir nommer des membres au Comité permanent.

    Au cours de la réunion finale, les 15 membres de la Section, représentant 11 pays, constituant le Comité permanent provisoire de la Section, élirent :

    président : Philip Pacey, bibliothécaire à Preston Polytechnic (G.-B.), déjà président de ARLIS/UK et éditeur deARL/S Manual. Secrétaire : Huguette Rouit, conservateur de la Bibliothèque de l'Ecole du Louvre. trésorier : John Matthews, bibliothécaire à Bristol Polytechnic (G.-B.)

    Jacqueline Viaux, Vera Kaden et Peter Anthony, qui avait eu la charge de trésorier dès l'origine, furent vivement et chaleureusement remerciés pour leur activité à la tête de la Table ronde. Ils continueront de « militer » au sein de la Section. Ayant conçu et mené à bien le Répertoire des Bibliothèques d'Art, Jacqueline Viaux pourra être considérée comme le véritable éditeur de la publication. Le dévouement et les compétences de Vera Kaden, précieuse aide trilingue, seront sans doute encore mis à contribution.

    Le Comité exécutif élu reçut des encouragements pour la tâche qui l'attend.

    La nouvelle équipe est chargée de l'organisation du prochain Congrès de l'IFLA à Montréal. Le programme de la Section, partiellement envisagé à Leipzig, actuellement complété, sera prochainement diffusé.

    La Section fait imprimer un prospectus. Philip Pacey qui en avait exposé l'idée à Leipzig, a su convaincre l'IFLA de l'opportunité de diffuser un « leaflet » de publicité qui devrait attirer de nombreux membres et concourir ainsi à l'obtention d'un statut permanent de la Section.

    Dans un premier temps celui-ci, rédigé en anglais, a été traduit en français, avant de l'être dans les trois autres langues officielles. Il sera envoyé à toutes les bibliothèques figurant sur les listes de répertires préliminaires des bibliothèques d'art.

    Il est dans les intentions de la Section de mettre sur pied un Centre d'information et de liaisons entre bibliothèques d'art. Elle souhaite élargir le plus possible les relations et les échanges entre bibliothécaires d'art à partir d'une base constituée principalement par les membres du Comité permanent de l'IFLA représentant différentes nations.

    Au moment de conclure, il est intéressant de constater, comme l'a fait Philip Pacey en présentant Leipzig tous les schémas d'associations connus, que c'est au modèle français de l'Association des Bibliothécaires Français que ressemble surtout la Section des Bibliothèques d'Art de l'IFLA : « Une association dans une association ». Les avantages en avaient été vantés au Congrès de Manille par Jacqueline Viaux qui voyait là le moyen d'éviter le risque d'ignorer les problèmes généraux de la profession et de transformer la bibliothèque d'art en une tour d'ivoire.

    ( + ) Ces listes peuvent être obtenues auprès de : John Matthews, The Library, Bristol Polytechnic, Clanage Road, Bower Ashton, Bristol BS3 2JU, United Kingdom pour £ 4 00 chacune ou £ 10 00 les trois, plus frais de port ; et de : Huguette Rouit, Bibliothèque de l'Ecole du Louvre, 4, quai des Tuileries 75001 Paris.