La situation locale a joué en faveur de l'intégration dès le départ : pas de locaux propres à la B.U., un campus de petite taille, une bonne relation à l'Université, la volonté des présidents successifs de centraliser les opérations propres à la documentation.
Progressivement, depuis 1971 : constitution de catalogues et d'inventaires d'université, versements de fonds de l'Université et de l'I.U.T. à la B.U., établissement du compte financier « documentation » de l'Université à partir des factures qui sont toujours visées par la B.U. avant paiement, travail du personnel de la B.U. dans les salles d'U.E.R. et délégation de crédits pour achats de documentation par les départements à la B.U.
Il apparaît que :
Toute la gestion de la documentation est centralisée à réception des commandes (inventaire, catalogues, équipement éventuel, et s'il y a lieu inscription sur mobiprêt et retour aux destinataires).
La B.U. présente le compte financier de la documentation en début d'année civile aux Conseils de B.U. et d'Université.
Le travail est toujours mené en étroite collaboration avec les enseignants-chercheurs pour le choix des livres, l'utilisation des manuels par les étudiants, l'élimination des documents périmés.
Les dépôts (fonds de recherche, fonds pédagogiques, fonds professionnels) sont privilégiés à condition qu'ils soient confiés à la responsabilité d'une personne et qu'ils soient contrôlés annuellement.
Une centrale d'achats (acquisitions et abonnements) doit être mise en place en 1985.
Nous envisageons l'automatisation de nos catalogues à moyen terme.
Cela ne peut aller vite.
« On ne change pas la société par décret il faut persuader plutôt qu'imposer.
La notion de service doit toujours être préférée à celle de pouvoir.
Pour être écouté, il faut être crédible.
Commencer même avec peu de moyens: le «terrain» fait avancer.
A chacun sa place : les compétences respectives doivent être reconnues.
Ce n'est ni facile ni impossible.
C'est vital...