L'Association déploie une action diversifiée :
L' A.P.B .N. publie un bulletin qui permet de faire le point sur ses activités auprès de ses adhérents.
Malgré le succès rapide de ses activités (400 adhérents environ), elle doit faire face à certaines difficultés : si l'administration lui apporte son appui, peut-être ne va-t-elle pas aussi loin qu'il serait souhaitable dans les applications pratiques de celui-ci ; la subvention est relativement faible et n'est pas complétée par un détachement de personnel. L'A.P.B.N. emploie donc elle-même une animatrice, dont le traitement représente les 2/3e de la subvention de la B.N.
Pour autant, les projets ne manquent pas. L'AP.B.N. est très ouverte sur l'extérieur, sur les autres associations. D'abord, sur les quinze associations qui existent au sein du Ministère de la Culture, de la Communication, des Grands travaux et du Bicentenaire, dont les présidents ont constitué un comité de liaison. L'Association pour l'action sociale, culturelle et sportive du Ministère, qui verse une subvention à l'A.P.B.N. voit ses adhérents bénéficier de l'accès à la salle de gymnastique et au centre de loisirs. Toutes ces associations envisagent une manifestation commune au Palais de Tokyo (exposition des oeuvres du personnel). Mais l'A.P.B.N. entretient aussi des contacts avec les associations des autres Ministères et a participé à une première journée nationale sur la vie associative dans la fonction publique en décembre 1987. La deuxième journée, qui a eu lieu le 1er décembre 1988, a porté sur la culture dans les activités associatives. Dans son prolongement devrait se tenir en 1989 une exposition liée au Bicentenaire sur «L'agent de l'Etat à la recherche de son passé».
La dimension internationale de cette ouverture n'est pas absente, puisque des liens ont été noués avec les personnels de la British library, et un voyage à Londres a déjà été organisé, marqué par une chaleureuse réception au siège de l'établissement.
Jeune encore, l'A.P.B.N. a déjà apporté un surcroît de convivialité et d'épanouissement à ceux des agents de la B.N. qui ont bien voulu s'y inscrire ; son chemin est bien tracé : développer ses activités, et intensifier ses relations avec les associations soeurs. L'essor incontestable qui a été le sien en quatre ans, nous permet d'imaginer les progrès futurs. Fasse que le regard de la chouette, que dessine le nouveau logo adopté par l'association - figure emblématique à 1 "angle de la rue Colbert et de la rue Vivienne - ait la grâce de les favoriser et de les accompagner !