C'est en 1993 qu'ont été organisées les premières sessions des concours d'accès aux nouveaux cadres d'emplois de la filière culturelle territoriale créés par les décrets du 2 septembre 1991. Elles permettent de tirer trois séries de conclusions.
La multiplicité des grades et cadres d'emplois, hors de toute nécessité fonctionnelle, entraîne une grande difficulté à identifier le niveau de chacun des concours, tandis que le principe du concours généraliste suivi d'une formation post-recrutement ne permet pas de sélectionner les candidats sur des critères pertinents. C'est pourquoi il importe de réexaminer la validité de cette architecture et d'envisager une professionnalisation des concours. Cette question concerne à la fois le ministère de l'Intérieur et celui de la Culture et de la Francophonie.
Au-delà de la question fondamentale abordée ci-dessus, des défauts techniques importants sont apparus dans la conception d'un certain nombre d'épreuves :
Nous proposons quelques mesures immédiates de nature à corriger les dysfonctionnements les plus importants.
Tandis que l'on observe la réticence de nombreux centres de gestion et collectivités à ouvrir les concours de catégorie C, l'organisation des concours de catégories A et B appelle un certain nombre de remarques :
Certains de ces phénomènes ont été constants tandis que d'autres sont apparus ponctuellement. Nous formulons un certain nombre de suggestions aux centres de gestion et collectivités et au CNFPT en vue d'améliorer l'organisation des prochains concours.