Je reviendrai sur nos interrogations évoquées par Claire Vayssade, mais je voudrais d'abord préciser nos choix actuels.
En vingt-trois ans, on a :
La version papier a plus de 800 abonnés, dont un tiers à l'étranger (sans compter les acquisitions d'exemplaires destinés aux échanges internationaux). La gamme des CD-ROM remplace et enrichit l'offre en ligne du Serveur bibliographique national. L'offre en ligne est actuellement réservée au catalogage partagé (via Rena-ter et pour 16 bibliothèques universitaires) ou à la consultation (via Internet) et pour la totalité des entrées.
On pourrait, face à ces principes, conclure à un relatif constat d'échec dans la rapidité de production.
Mais la FULBI (Fédération des utilisateurs de logiciels de bibliothèques) disait encore récemment : Ce que l'on attend de la BNF, c'est la qualité plus que la rapidité. » De ce point de vue, la maîtrise semble proche : le travail sur les notices d'autorité, les contrôles qualité et la formation dispensée en sont les garants.
Pour la rapidité, on trouve actuellement des solutions organisationnelles aux effets limités, en attendant les nouvelles solutions techniques du système d'information en cours de réalisation : gestion du dépôt légal à partir des ISBN et non plus à partir d'une prénotice. La BNF devant reprendre l'AFNIL (Agence francophone de numérotation internationale du livre) dans l'avenir, cela permettra de réduire le pourcentage de documents sans ISBN grâce à une campagne d'attribution.
Après l'ouverture, à effectif constant, s'il n'y a pas de résultats suffisants, quels choix s'offriront à nous pour le « mieux plus vite ? Définir des priorités de traitement ? Abandonner les notices d'autorité pour revenir à un simple index ? Abandonner les formats bibliographiques pour le catalogage automatique et l'indexation automatique grâce au SGML ? Qu'en pensent les utilisateurs ?