Ici de sages livres vivent paisiblement, Remplissant d'immenses édifices. Des portes largement ouvertes conduisent Aux grands trésors de la connaissance. Les héros de romans, de légendes, de nouvelles Ici doucement devisent avec nous. Ici dans les livres se trouvent les découvertes des grands hommes Dont la pensée ne vieillit pas dans les siècles.
Le peuple a raison de dire Que les livres sont les amis de l'homme. Ils sont soigneusement conservés de longues années Par la bibliothèque Lénine.
C'est ici que le soir ayant pris divers livres, Jusqu'au matin Lénine les a lus... Et maintenant viennent travailler dans cette salle L'étudiant et l'académicien grisonnant. Dans la salle de lecture ni bruit, ni bruissement; Seules chuchotent doucement les pages... Ici l'on se souvient du grand et sage conseil : Apprendre, apprendre, apprendre.
(Musique dA. Pakhmoutova. Paroles de S. Grebennikov et N. Dobronravov.)
« N'empruntez pas une revue ou un livre, même si vous avez l'intention (rarement suivie d'effet) de les rendre. Achetez-les et conservez-les. Ne les prêtez pas (on ne vous les rendrait pas).
Les auteurs, les ouvriers qui ont participé à la confection de l'ouvrage, comptent sur sa vente pour vivre. Emprunter un livre est la plus odieuse forme de vol. C'est dépouiller des artisans du fruit de leur labeur, c'est voler la monnaie dans la sébile d'un aveugle.
Prêter un livre, c'est se rendre complice de ce vol. »
Que pensent de ce texte nos collègues des bibliothèques de prêt ? Il a été publié par la revue Aviasport (71, boulevard Roger-Salengro, Livry-Gargan, S.-et-O.), dans son numéro de septembre 1961.
« Par la xylographie ou science des sceaux, les textes confucéens parvinrent un jour à un système de caractères mobiles... » (Charles d'Ydewalle, dans la Revue des Deux Mondes, 1er mai 1961, p. 123).