Ce rapport moral sera volontairement assez bref puisque vous avez un écho régulier de nos activités au moyen de la Feuille de liaison, du bulletin de l'Association et de la revue « Lecture et Bibliothèques » pour ceux qui y sont abonnés.
Sur le plan des orientations générales de la Section, nous avons été très profondément marqués cette année par les travaux des commissions d'étude qui ont siégé à Paris au mois de mai 1968 pendant la période des grèves et par ceux des Assises nationales des 6-7-8 juillet dernier. Plusieurs membres de la Section - ceux tout au moins qui pouvaient le faire, compte tenu des difficultés du moment - ont participé aux Commissions d'étude de mai dernier. Quant aux Assises nationales, elles ont trouvé une audience et une efficacité accrues grâce à l'appui de l'A.B.F. en général et de la Section des Bibliothèques publiques en particulier. Ce n'est pas le lieu ici de rapporter le détail de ces travaux. Rappelons seulement que des « recommandations » ont été présentées par la Commission de travail des Bibliothèques publiques à l'issue des réunions de mai dernier et qu'un rapport final a été établi par cette même Commission en conclusion des Assises. Vous trouverez ces textes dans le n° 7-8 de Lecture et Bibliothèques et dans le Bulletin d'informations de l'Association, n° 61 du quatrième trimestre 1968. Ce texte du rapport final des Assises est un document fondamental pour l'avenir des Bibliothèques publiques en France et nous ne pouvons que souhaiter que les voeux exprimés deviennent un jour une réalité, et agir dans ce but.
Depuis notre dernière Assemblée générale de mars dernier, qui avait eu lieu à la Bibliothèque Forney et avait été suivie de la projection de diapositives sur les bibliothèques canadiennes et américaines, notre Section a poursuivi ses travaux dans des domaines variés.
Sur le plan de l'organisation pratique de la Section, tous nos membres ont été avertis que le Secrétariat est maintenant installé 4, rue de Louvois dans les locaux de l'A.B.F., ce qui présente de grands avantages à tous égards.
Nous ne voulons pas manquer à cette occasion de remercier encore M.. Coulomb qui, pendant de nombreuses années, nous a accueillis dans sa Bibliothèque de Neuilly.
L'action de la section continue à s'exercer sur les plans de l'information, de l'animation, de la formation, de la recherche et du perfectionnement professionnel.
La revue compte maintenant environ 600 abonnés.
Les trois expositions en cours ont continué leur circuit :
A propos de ces expositions, nous devons vous informer que nous sommes actuellement en grande difficulté pour les continuer. Il n'est plus possible au petit groupe de collègues qui en assuraient la réalisation de continuer ce travail très absorbant, si bien que pour cette année nous avons dû renoncer à mettre en route une nouvelle exposition. Peut-être des suggestions pourraient-elles venir des membres de la Section s'ils considèrent ces réalisations utiles et souhaitent les voir continuer.
La Session de formation qui s'est ouverte le 15 novembre a regroupé cette année 48 élèves qui sont toutes des personnes exerçant une activité professionnelle dans une bibliothèque. L'assiduité des participantes a été très grande, puisque sur les 48 personnes qui étaient présentes au premier cours, 44 ont passé l'examen final le 17 mars, 37 ont été reçues. Grâce à Mme Guillet et à Mme Laude, l'organisation de cette session (cours, travaux pratiques, stages) est maintenant tout-à-fait au point. Nous avions il y a un an publié un livret ronéotypé du cours en 300 exemplaires qui ont tous été vendus au bout de quelques mois. Nous avons donc entrepris une nouvelle publication de ces cours à 500 exemplaires, tous remis à jour. Grâce à ce livret ronéotypé et à un dossier d'information constitué par Mme Guillet, nous avons pu aider des collègues de province à organiser des sessions de ce genre sur le plan local : à Lyon avec 40 élèves, à Metz, à Thionville, et très prochainement à Nantes.
Toutefois un grand pas serait fait si les motions des Assises Nationales devenaient une réalité. Souhaitons donc que progressivement nous nous acheminions vers cette réorganisation et ce développement des Bibliothèques publiques, instruments indispensables à l'homme moderne qui veut comprendre le monde où il vit et y tenir son rôle.