Index des revues

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    Section de la bibliothèque nationale

    Activités du 1er trimestre 1978

    Par M. Lambert

    REUNION DU 9 FEVRIER 1978

    La réunion prévue pour constituer l'assemblée générale de la Section et offrir un exposé de Mlle Giteau sur le Département des Arts du Spectacle, avait connu une série de contretemps. Par deux fois des cérémonies, organisées à l'occasion d'expositions, dont la date avait été décidée à la Bibliothèque nationale très tardivement, nous avait obligé à reporter cette séance sans avoir eu la possibilité de prévenir l'ensemble de nos membres.

    Le 9 février, l'inauguration publique de l'exposition Jules Romains souleva une nouvelle difficulté. Mlle Giteau, tenue à certaines obligations en fonction de cette inauguration, devant limiter la durée de son exposé. Quoi qu'il en soit, cette dernière put néanmoins nous présenter d'une façon assez large le département dont elle est le Conservateur en chef.

    Nouveau département au sein de la Bibliothèque nationale, le Département des Arts du spectacle a pourtant des bases qui remontent à plus d'un siècle. La Bibliothèque de l'Arsenal, depuis les collections du marquis de Paulmy puis en 1925 avec l'entrée de la Collection Rondel, s'était en effet délibérément tournée vers le théâtre. Mais progressivement le développement à la fois des documents recueillis et du domaine considéré faisait éclater le cadre primitif ; la dispersion du matériel entre l'Arsenal, la rue de Richelieu, la rue Chaptal et Versailles justifiait le regroupement administratif d'un département en attendant la création d'une Bibliothèque - ou Bibliothèque-musée - indépendante, dont le projet existe depuis vingt ans. Les arts du spectacle englobent en effet maintenant un vaste secteur qui va des fêtes à la télévision en passant par le cinéma, le cirque, les marionnettes, etc. Les collections comprennent des coupures de presse, des photos, des affiches, des maquettes ou des costumes.

    Dans un prochain numéro de ce Bulletin, Mlle Giteau publiera un texte où nos membres pourront retrouver l'essentiel de ses propos qui furent accueillis avec le plus vif intérêt.

    L'assemblée générale statutaire, que les circonstances avaient donc fait reporter plusieurs fois, se tint en fin de séance. En l'absence de la nouvelle secrétaire générale de la section, Mlle Lambert, le président, M. Lethève rappela dans leurs grandes lignes les activités de la Section en 1977. Il présenta les nouveaux élus comme délégués de départements ainsi que le bilan financier, préparé par M. Melkoniantz, trésorier, maintenant à la retraite, et par le nouveau trésorier, Mme Bellier, élue lors de la réunion du Conseil de la Section le 17 janvier 1978.

    REUNION DU 14 FEVRIER 1978

    Cette réunion, commune à la Section de la B.N., au Groupe Paris et à la Section des Bibliothèques spécialisées, n'a réuni que peu de personnes. Pourtant le compte rendu du dernier Congrès de la F.I.A.B. à Bruxelles aurait dû intéresser nombre de nos collègues de toutes les catégories de Bibliothèques.

    M. Lethève rappela tout d'abord qu'il s'agissait du Congrès du 50e anniversaire de l'I.F.L.A. qui rassembla, du 5 au 10 septembre 1977, environ 1.500 participants venus de tous les pays du monde. Le programme avait été divisé en deux parties : d'une part les thèmes généraux et théoriques, avec la présence de personnalité (comme M. Senghor, ou M. Escarpit) ; d'autre part les réunions de travail des différentes commissions.

    Mlle Beaudiquez évoqua ensuite les nouvelles structures de la Fédération, et la question de la répartition du nombre de voix accordées à chaque pays en fonction du montant des cotisations versées ; la France dispose de 20 voix. Par ailleurs, le français est de moins en moins utilisé à la F.I.A.B., et la langue prédominante devient l'anglais ; pourtant la F.I.A.B. a été créée par la France.

    Puis Mme Boisard rendit compte des deux exposés en anglais, faits au Congrès sur l'accès du public aux documents administratifs, en insistant sur celui concernant les publications officielles américaines. D'autre part, des experts de différents pays ont travaillé sur les structures des collectivités territoriales ; leurs recommandations doivent être envoyées à chaque commission de catalogage pour servir de règles.

    Mlle Bossuat prit ensuite la parole pour faire le point sur les travaux de la Commission des publications en série: la traduction française de l'I.S.B.D. (S), faite par des Canadiens, sera publiée prochainement ; le registre international des publications en série, géré par le C.I.E.P.S., comporte à l'heure actuelle 50.000 fiches ; le contrôle bibliographique et la gestion des publications en série ont fait l'objet d'une enquête qui vient d'être publiée partiellement ; le problème de la conservation des documents, et notamment des journaux, est également à l'étude.

    Mme Veyrin-Foffer intervint pour parler de la Commission des documents rares et précieux, et du projet d'I.S.B.D. (A).

    Mme Viaux, empêchée d'assister à cette réunion, avait demandé à Mlle Rouit de présenter la naissance du groupe de travail sur les bibliothèques d'art et la création de cette section au sein de l'I.F.L.A. C'est en 1967 que fut constituée la sous-section des bibliothèques d'art de l'A.B.F., dont Mme Viaux devait devenir la Présidente en 1973. En Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Allemagne se créent alors également des groupes de travail, sur les bibliothèques d'art ; et en 1976, une conférence internationale regroupe 130 bibliothécaires. A Bruxelles, le 9 septembre 1977, la création d'une « table ronde » des bibliothèques d'art est décidée, et Mme Viaux en est élue présidente. La première tâche de cette nouvelle section de la F.I.A.B. consistera d'abord à élaborer un répertoire international des bibliothèques d'art.

    Puis Mme Honoré prit la parole pour présenter les travaux du Congrès international sur les bibliographies nationales tenu à Paris, après le Congrès de Bruxelles, sous l'égide de l'Unesco et à l'initiative du Bureau pour le contrôle bibliographique universel (C.B.U.). Cette conférence a essayé de définir ce que devait être une bibliographie nationale : le dépôt légal doit en être la source ; le contenu doit être présenté par catégories de documents (livres, publications en série, disques, etc...) ; le rythme de parution doit être rapide et la présentation devrait adopter un ordre classifié avec des index alphabétiques. Mme Honoré parla ensuite des problèmes propres à la notice bibliographique, et de la nécessité d'envisager une bibliographie internationale pour les publications officielles.

    Enfin cette intéressante réunion se termina par l'évocation du prochain Congrès de l'I.F.L.A., en Tchécoslovaquie, sur le thème de l'accès universel aux publications. VISITE DE L'EXPOSITION JULES ROMAINS LE 10 MARS 1978.

    Mlle Angremy, conservateur au Cabinet des Manuscrits, avait bien voulu accepter de guider cette très intéressante visite de l'Exposition « Jules Romains », présentée dans la Galerie Mansart. Un auditoire nombreux et attentif suivit avec un vif intérêt les commentaires de Mlle Angremy.