Index des revues

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    Périodiques : signalement d'articles


    BULLETIN DES BIBLIOTHEQUES DE FRANCE, 2e année, n° 4, Avril 1957.

    Liste des journaux parus en France et reproduits en microcopie au 1er janvier 1957, p. 293-298.

    Cette liste établie par M. Prinet, conservateur en chef du Département des périodiques de la Bibliothèque nationale, compte une cinquantaine de titres pour lesquels tout ou partie de la collection des numéros parus a été reproduit en microcopie soit en France soit à l'étranger.

    La liste, établie à la date du ler janvier 1957, indique avec précision les années des périodiques traités ainsi que les organismes français ou étrangers qui ont procédé à la reproduction et conservent le négatif.

    BULLETIN DES BIBLIOTHEQUES DE FRANCE, 2e année, n° 5, Mai 1957.

    Bleton (Jean). - Les nouvelles bibliothèques municipales de Douai et de Beauvais, pp. 363-388.

    On trouve dans cet article pour chacune des deux bibliothèques de Douai et de Beauvais un historique, rapide mais fort intéressant, des bâtiments anciens et de l'ensemble des collections qui y trouvèrent place, non sans souffrir du reste de conditions souvent plus que médiocres, jusqu'à leur destruction complète lors de la dernière guerre. Sont indiquées ensuite les étapes de leur reconstruction : initiatives, efforts conjugués de la Direction des Bibliothèques et des personnalités et services municipaux, projets, financement, réalisation matérielle. Puis l'auteur donne la description aussi précise que possible - illustrée de photos et de plans - des nouvelles bibliothèques, avec leurs caractéristiques les raisons du plan ou du parti adopté, leurs installations techniques et leur mobilier. En conclusion sont dégagés les principes que la Direction des Bibliothèques - qui se penche sur ces problèmes depuis sa création en 1945 et où M. Bleton est chargé spécialement de ces questions, - s'efforce de faire adopter pour la construction et l'aménagement des bibliothèques municipales.

    BULLETIN DES BIBLIOTHEQUES DE FRANCE, 2e année, n° 6, Juin 1957.

    Salvan (Paule) et Poindron (Paul). - Les Systèmes de sélection, pp. 455-466.

    L'accroissement massif de la production documentaire, les complexités de la spécialisation et la nécessité de rassembler très rapidement la bibliographie d'un sujet spécialement dans certains domaines scientifiques et techniques, ont conduit à rechercher des systèmes de sélection de documents offrant de plus en plus de possibilités. Cet article passe rapidement en revue les plus connus d'entre eux, en donnant d'utiles références et adresses capables de permettre une étude plus approfondie de l'un ou de l'autre de ces systèmes et en insistant sur les applications et expériences françaises.

    Sont ainsi examinés les systèmes les plus connus de sélection manuelle à fiches perforées, puis sont définis les systèmes photographiques, pour lesquels les expériences en cours ne permettent pas de tirer encore des conclusions certaines ; enfin il est fait allusion aux systèmes électroniques et électromagnétiques, qui sont à peine en usage mais représentent peut-être la solution d'avenir...

    Pour terminer sont soulevés les problèmes que pose la sélection sous l'angle intellectuel, notamment le problème du langage à employer, de la normalisation de la terminologie dans une langue donnée et sur le plan international, avec la mise au point d'un code, problème qui ne laisse pas d'être quelque peu complexe...

    Toutes ces questions font, du reste, l'objet d'études et d'enquêtes et sont au programme de 1' « International conference on scientific information » qui doit se tenir à Washington en novembre 1958.

    BULLETIN DES BIBLIOTHEQUES DE FRANCE, 2e année, n° 4, Avril et n° 7-8, juillet-août 1957.

    Les Lacunes de l'édition scientifique française (à suivre), pp. 171-291 et pp. 549-566.

    Le problème des lacunes de l'édition scientifique française fut posé lors d'une séance des Journées d'étude organisées par la Direction des Bibliothèques en novembre 1956, et à laquelle avaient été conviés plusieurs représentants de l'édition ; à la suite de cet échange de vue rapide mais extrêmement vivant, le Service technique de la Direction mena une enquête auprès de bibliothécaires et de spécialistes ; les résultats en sont donnés dans ce rapport rédigé par Miles P. Salvan et Y. Ruyssen, et dont la publication n'est pas terminée ; les deux premières parties apportent cependant déjà assez d'éléments substantiels pour être signalées.

    Après quelques constatations d'ordre général, les observations sont présentées selon les disciplines ou groupes de disciplines, en commençant par la bibliographie générale et les ouvrages qui intéressent la culture professionnelle du bibliothécaire ; les lacunes relatives aux encyclopédies et dictionnaires généraux sont ensuite envisagées puis celle du domaine scientifique ; le numéro de juillet-août traite des déficiences notables de l'édition en ce qui concerne les sciences humaines et sociales.

    L'enquête ne s'est pas bornée, du reste, à l'aspect négatif du problème ; elle aboutit à proposer des solutions constructives par l'expression de voeux généraux ou très précis selon les cas, exprimés compte tenu des usagers des bibliothèques universitaires, professeurs et étudiants des divers cycles. Quelques progrès, quelques réalisations récentes sont notés aussi à l'occasion.

    BULLETIN DES BIBLIOTHEQUES DE FRANCE, 2e année, n° 9, Septembre 1957.

    Pourquoi lisez-vous ? pp. 633-652.

    Sont donnés sous ce titre les résultats d'une enquête menée par le Service technique de la Direction des Bibliothèques de France, résultats présentés par M. Pierre Riberette, bibliothécaire qui effectua le dépouillement des réponses.

    Fondées sur l'expérience de nombreux bibliothécaires de lecture publique et quelquefois sur des questionnaires distribués par eux à leurs lecteurs, ces remarques font preuve d'une assez grande variété d'opinions, due à la diversité des régions de France et aussi aux différences que présentent les deux catégories de bibliothèques interrogées, bibliothèques départementales de prêt et bibliothèques municipales. On peut toutefois en dégager quelques grandes lignes : si l'on considère la masse des lecteurs - et non pas le petit nombre de lecteurs cultivés qui peuvent se trouver fréquenter telle ou telle de ces bibliothèques - il faut noter qu'ils lisent plutôt pour se distraire que pour s'instruire et que d'autres distractions, radio, télévision, cinéma, café, etc... font une concurrence sérieuse à la lecture. D'autre part, les influences les plus notables qui s'exercent sur les lecteurs sont celle de la presse écrite, parlée ou audio-visuelle, celle du cinéma et du théâtre et celle de l'actualité sous tous ses aspects, actualité politique, sociale, humaine, souvent anecdotique du reste, et actualité littéraire, en particulier sous la forme des « prix » ; à signaler aussi l'influence des lecteurs les uns sur les autres, le rôle que joue dans le choix de;; livres leur présentation matérielle, et, pour terminer, l'influence des responsables des bibliothèques.

    BULLETIN DES BIBLIOTHEQUES DE FRANCE, 2e année, n° 10, Octobre 1957.

    Porchez (Jean). - Equipement d'un atelier de microcopie, pp. 705-711.

    Indications précises pour l'organisation matérielle d'un tel atelier : dimensions des locaux à prévoir, nature de l'équipement électrique, choix des divers appareils, ameublement et outillage, avec un tableau récapitulatif des dépenses chiffrées au 15 juillet 1957.

    Problèmes de la documentation soviétique en France, pp. 713-731.

    L'Agence européenne de productivité (A.E.P.), qui relève de l'Organisation européenne de coopération économique, reconnaissant l'importance de la documentation soviétique, en particulier dans les domaines de la recherche scientifique et technique, demanda à ses délégations nationales de lui faire connaître les problèmes de la diffusion des documents soviétiques dans leurs pays respectifs. Pour la France, la délégation de l'A.E.P. sollicita de la Direction des Bibliothèques la réponse à cette enquête ; celle-ci adressa un questionnaire aux organismes, bibliothèques, centres de documentation, organisations professionnelles, etc... susceptibles d'être intéressés par la question et elle établit un rapport qui servit à la discussion tenue à la réunion internationale d'experts en septembre 1957. L'article cité ici fait état de renseignements recueillis au cours de l'enquête, au cours des débats des experts et auprès de spécialistes.

    Il indique d'abord les répertoires bibliographiques publiés par la Russie : répertoires de caractère général assurant la bibliographie courante ou la bibliographie rétrospective des livres russes, bibliographies spécialisées, bibliographies de périodiques, répertoires de thèses, répertoires de brevets d'invention, catalogues de normes.

    Il Insiste sur deux points particulièrement délicats et importants :

    • - les bibliographies spécialisées analytiques : il cite les principaux répertoires d'analyses en U.R.S.S. et signale l'effort entrepris en France et dans d'autres pays étrangers où certains répertoires dépouillent la production soviétique ;
    • - les traductions de périodiques russes : il note l'effort particulier des Etats-Unis dans ce domaine et cite des catalogues de traductions publiés par divers pays, notamment la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni.

    Il apparaît clairement que, dans le domaine des traductions comme, du reste, dans celui de l'information pure et simple sur les moyens d'accès à la documentation soviétique, il sera bien nécessaire que s'établisse une coopération internationale, au moins entre les divers pays d'Europe.

    M.-H. Besnier

    TRAVAILLONS, n° 516, Avril-Mai 1957.

    Dans ce numéro de son Bulletin, la Ligue féminine d'Action Catholique rend compte des journées d'études qui, en mars dernier, ont groupé à Paris six cents de ses bibliothécaires et à cette occasion, donné d'intéressantes précisions. Un millier de bibliothèques fixes, plus de 2.500 dépôts totalisant près de cinq millions de prêts, 1.046 ligueuses ayant reçu une formation plus ou moins poussée qui leur permet d'assumer la charge d'un dépôt ou de faire vraiment oeuvre de bibliothécaire, tels sont les chiffres qui attestent de l'effort poursuivi à travers toute la France, aussi bien dans les grandes villes que dans les campagnes.

    M. F.

    SEMAINE RELIGIEUSE DE LYON, 1er Novembre 1957 (p. 761-763).

    Michel (Joseph). - Une première session en France pour les bibliothèques ecclésiastiques.

    Sur l'initiative de la Faculté de théologie catholique de Lyon, une session d'études a rassemblé, à Lyon, du 16 au 20 septembre 1957, sous la direction du P. Mèch, bibliothécaire général de la Cie de Jésus pour la province de Lyon, une quarantaine de bibliothécaires venant de grands séminaires et de maisons religieuses. Un programme de travail précis avait été établi : organisation de la bibliothèque d'un grand séminaire ; instruments de travail ; ouvrages de synthèse et de référence ; périodiques ; problèmes d'administration et de classement ; relations avec les bibliothèques publiques ; budget, etc. Dans son compte rendu, le bibliothécaire des Facultés catholiques de Lyon a beaucoup insisté sur le problème financier. Les quelques chiffres cités nous suffisent, si nous ne le savions déjà, pour imaginer à quels jeux d'adresse doivent se livrer les bibliothécaires ecclésiastiques, - en France du moins, - pour entretenir et renouveler les fonds qui leur sont confiés. A cet égard, on peut se demander si les fusions opérées à titre provisoire entre certains grands séminaires entraîneront une réorganisation des bibliothèques ; celle-ci permettrait une utilisation plus judicieuse des crédits dont elles disposent. La visite de bibliothèques lyonnaises (publiques et privées) complétait la session, permettant ainsi de confronter expériences et réalisations. Rappelons en terminant, la vive impulsion donnée depuis sa création par le Bulletin du Comité des études de la Cie de Saint-Sulpice (et surtout par l'un de ses rédacteurs, chargé de l'importante bibliothèque de la Rue du Regard, M. Irénée Noyé) aux bibliothèques ecclésiastiques, spécialement à celle des grands séminaires.

    René Rancoeur

    THE LIBRARY ASSOCIATION, PROCEEDING, papers and summaries of discussions, at the Harrogate conférence, 17th to 20th September 1957. - London, The Library Association, 1957. In-4°, 81 p.

    Les membres de la Library Association ont l'habitude de se rencontrer tous les ans pour faire le point. On a publié dans ce volume les communications qui furent présentées en septembre dernier au congrès de Harrogate. Nous allons en analyser ici los aspects qui nous paraissent les plus intéressants. Le président ouvrit la séance inaugurale en disant : « La bibliothèque est un magasin de connaissances et un instrument d'éducation »...

    C'est dire qu'aucun problème technique nouveau n'a été abordé, mais seulement l'éternelle question du développement de la lecture dans les bibliothèques universitaires, les bibliothèques scolaires et les bibliothèques municipales. On a insisté particulièrement sur le cas des bibliothèques scolaires et sur le statut des bibliothécaires municipaux.

    • 1) Les bibliothèques scolaires. Il faut profiter de l'influence que l'école a sur la lecture, faire de la bibliothèque scolaire le centre intellectuel de l'école, primaire ou scondaire, au lieu d'essayer d'attirer les jeunes à la bibliothèque municipale, ce qui est très difficile. Le bibliothécaire est un des professeurs ; il connaît bien son public. Il doit être enthousiaste, mais surtout psychologue et tâchera de faire sentir à l'enfant qu'il est naturel de lire ; il ne doit jamais oublier que sa bibliothèque est d'abord celle des élèves : il lui est recommandé de les associer au travail de la bibliothèque, et de voiler ses conseils ou son influence sous une apparence de complète liberté.
    • 2) Statut des bibliothécaires municipaux. Il est fort intéressant pour nous de voir évoquer en ces réunions le malaise dont souffrent en Grande-Bretagne le recrutement et la profession des bibliothécaires municipaux des petites villes ou dos villes de moyenne importance. On analyse les causes : indépendance des autorités locales (et souvent carence de ces autorités), titres non exigés, mobilité du personnel, insuffisance des traitements. Il serait nécessaire de distinguer nettement deux corps : celui des bibliothécaires auxquels il faudrait demander des titres universitaires et une formation professionnelle, celui des assistants, sortant des écoles secondaires, qui apprendraient leur métier en l'exerçant sous la direction des bibliothécaires. Ainsi obtiendrait-on une promotion de la profession sur le plan proprement professionnel, qui permettrait ensuite d'en obtenir une sur le plan des salaires, ce qui entraînerait à son tour une plus grande stabilité de tout le personnel. Ainsi voyons-nous que les problèmes que les bibliothécaires français ont rencontrés chez eux et auxquels ils essaient de trouver des solutions, se posent également ailleurs, où c'est le même ordre de solutions qui est proposé.

    Lucie Lagarde

    LITTERATURE DE JEUNESSE. - Bruxelles, Conseil de Littérature de jeunesse, 19 Boulevard A. Reyers, Année 1957.

    Parmi les articles qui, dans chaque numéro voisinent avec de nombreuses analyses de livres récemment parus pouvant convenir aux enfants, aux adolescents ou aux jeunes on peut signaler : Marg. M. Ch. Vérot, Pour mieux choisir les livres des enfants. Inter-relations des caractères et des lectures (n° 85, p. 5-11, n° 86, p. 3-9, n° 87, p. 5-11). L'auteur de cette étude de psychologie enfantine a déjà fait connaître dans son livre Les enfants et les livres, les résultats de l'enquête qu'elle a mené auprès des élèves du Lycée de Dijon. Jacques Van Herp, Regards sur la science-fiction, n° 89, p. 1-5. Dans le n° 90 à l'occasion du premier anniversaire de la mort de Jeanne Cappe sont réunis en hommage quelques extraits d'articles qui lui ont été consacrés et Annie Fiévet rappelle ce que fut Jeanne Cappe conteuse.

    M. P.