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    Par Tatiana Ossorguine

    Guide to Russian reference books

    Vol. II. History, auxiliary historical sciences, ethnography and geography. By Karol Maichel. Ed. by J.S.G. Simmons. - Stanford, The Hoover institution on war, revolution and peace, 1964. -In-4°, 297 p.

    C'est le vol. II de l'ouvrage de 6 volumes, consacré à des publications de référence en langue russe et en langues étrangères. Ce volume, composé de 1 560 notices annotées de bibliographies, index, encyclopédies, chronologies, biographies, dictionnaires terminologiques, atlas, etc., est divisé en quatre grandes sections :

    • 1. Histoire de l'U.R.S.S. et histoire générale ;
    • 2. Sciences auxiliaires de l'histoire ;
    • 3. Ethnographie ;
    • 4. Géographie et géologie.

    Chaque section comprend les publications en langue russe et les publications en d'autres langues sur la Russie et l'U.R.S.S. La section de l'histoire a en plus deux sous-sections, à savoir :

    • 1° Les publications russes et étrangères concernant l'histoire de la Russie et de l'U.R.S.S. ;
    • 2° Les publications russes, consacrées à l'histoire des autres pays et les publications en langues étrangères qui reflètent plus ou moins la bibliographie soviétique.

    La valeur toute particulière de cet ouvrage est qu'il ne se borne pas à citer les grands ouvrages bibliographiques. Le chercheur y trouvera avec satisfaction des bibliographies, chronologies et autres publications de référence, consacrées à des périodes limitées de l'histoire, à des personnages connus, au mouvement des idées, à des régions, etc. Ont été cités tout particulièrement les index systématiques et analytiques de certaines grandes revues et ce qui est surtout intéressant et appréciable, toutes les petites bibliographies spécialisées, qui figurent dans les différentes publications périodiques et autres. C'est, en effet, une bibliographie très complète, sa publication doit résoudre maints problèmes de chercheurs et de bibliographes. Quelques petites lacunes, que nous avons pu remarquer, ne diminuent pas sa valeur. Nous nous permettons seulement d'attirer l'attention sur ce qui suit. L'ouvrage de L. Malclès « Les sources du travail bibliographique », a été cité uniquement dans le vol. I (General Bibliographies and reference books) de cette publication et cependant la section consacrée à la « Russie-U.R.S.S., Russie-R.S.F.S.R., langue, littérature et histoire» rédigée par D. Djaparidze, est partagée visiblement en deux parties ; la partie historique devrait figurer, semble-t-il, dans le volume qui fait l'objet de ce compte rendu. Il faut dire aussi que cette bibliographie n'a pas été utilisée de façon systématique, nous voyons que le « Guide to Russian reference books » n'a pas repris plusieurs ouvrages bibliographiques, indiqués par D. Djaparidze. De sorte que la bibliographie de D. Djaparidze, bien que publiée il y a dix ans, n'a rien perdu de sa valeur.

    Une intéressante publication, consacrée à des questions de bibliographie et de bibliophilie, sous le titre « Vremennik Obscestva druzej russkoj knigi », vol. I-IV, Paris, 1925-1938, n'a pas été citée, non plus, et pourtant elle devrait, sans aucun doute, figurer dans le volume en question ; en particulier, le petit, mais extrêmement précieux article de B. Unbegaun, sous le titre « La presse russe à Paris avant 1918» (vol. III, p. 31), mérite d'y être.

    Le volume se termine par les index alphabétique et de noms cités.

    On peut encore ajouter que la translittération de l'alphabet cyrillique, employée dans cet ouvrage, ne correspond pas du tout à la translittération adoptée en France. Il y a des cas où cette translittération américaine rappelle l'ancienne transcription française qui rendait certaines lettres de l'alphabet cyrillique par plusieurs lettres de l'alphabet latin. A l'exception de lettres ch, sh et zh, dans tous les cas où la lettre cyrillique est représentée par deux lettres latines, elles sont unifiées par un signe diacritique spécial qui ne figure dans aucun système de translittération. Il faut reconnaître que ce signe est très commode et peut mettre en garde le lecteur contre la moindre inexactitude, s'il s'agit de rétablir en cyrillique le nom translittéré.