Masters : la face cachée de l’Enssib ?

Les conservateurs et conservatrices stagiaires de la promotion DCB 28 Louise Michel sont entré.e.s dans la « dernière ligne droite » de leur formation à l’Enssib. Elle va les conduire à obtenir – nous formons des vœux en ce sens - le diplôme de conservateur de bibliothèque et une affectation, si possible conforme à leurs espoirs, en établissement. C’est le moment où l’attention des équipes de l’Enssib se partage entre le nécessaire accompagnement qu’appelle cette période déterminante et une autre campagne, tout aussi importante, celle des candidatures en master en vue de la rentrée universitaire suivante.
 
L’Enssib délivre des masters. Il convient de le rappeler car beaucoup d’entre vous l’ignorent ou le savent sans nécessairement mesurer ce que cela implique pour l’établissement. Comme si les masters représentaient une sorte de « face cachée » de l’Enssib, pourtant accréditée, puis habilitée à les délivrer depuis 1992 et le décret qui l’a transformée en EPSCP. Aujourd’hui, et jusqu’en 2022, l’École est impliquée dans quatre mentions de masters. Elle en délivre ou co-délivre trois, avec d’autres universités et grands établissements lyonnais et stéphanois, ce qui constitue le premier vecteur de son implication au sein de l’Université de Lyon et de la future « Alliance universitaire de Lyon Saint-Étienne ».  
 
Les masters – et les deux diplômes d’établissement - fondent l’Enssib en tant qu’établissement universitaire. Ils s’inscrivent dans ses différents champs disciplinaires et de recherche, ceux des Sciences de l’information, des bibliothèques, de l’Histoire du livre et des évolutions, en particulier numériques, qui les traversent. Ouverts aux étudiants étrangers, ils participent à la politique internationale de l’École, qui contribue de longue date à la formation des cadres francophones des bibliothèques et de la documentation. Ils contribuent également à sa diffusion des savoirs, à travers les mémoires et rapports que les étudiant.e.s produisent. Si deux parcours ont les bibliothèques pour principal débouché, quatre sont résolument tournés vers le monde de l’entreprise : à travers des formations qui portent sur la gestion de l’IST, l’édition numérique, l’archivage numérique, l’Enssib a développé des partenariats solides avec le secteur privé.
 
Christine Chevalier-Boyer, dont nous saluons l’arrivée à l’Enssib en tant que directrice des études et des stages, aura notamment pour mission de développer ces masters. Répertoriés depuis deux ans dans le portail national trouvermonmaster.gouv.fr, ils demeurent en effet moins connus que les formations de fonctionnaires stagiaires post concours. Avec un taux d’insertion professionnelle à 18 mois de 93% tous masters confondus, et de 100% pour certains parcours, ces formations méritent pourtant de sortir de l’ombre. Plusieurs soirées « portes ouvertes » et une adresse de contact permanente sont proposées dès le mardi 18 février : ces OpenEnssib 2020 vont permettre aux candidats potentiels de découvrir l’École et ses formations, mais aussi son « écosystème », en rencontrant équipe pédagogique et étudiants, direction et direction des études. Le Bureau des étudiants de l’Enssib, emmené par sa présidente Lucie Delaunay, est très impliqué dans l’animation de ces soirées : qu’il en soit remercié.
 
À la rentrée 2020, les parcours de deuxième année de la mention Sciences de l’information et des bibliothèques seront ouverts en alternance et en apprentissage : une nouvelle étape vers une meilleure professionnalisation, qui constitue, toutes filières confondues, une priorité de l’établissement. Nous ne pouvons que suggérer à celles et ceux d’entre vous qui souhaitent valoriser leur expérience professionnelle d’engager une démarche de validation des acquis de l’expérience (VAE) dans un master de l’Enssib. Pourquoi pas, ensuite, poursuivre une recherche et collaborer aux travaux du Centre Gabriel Naudé, laboratoire rattaché à l’Enssib, dont nous félicitons chaleureusement le nouveau directeur, Malcolm Walsby, et remercions vivement le directeur sortant, Dominique Varry.