Mon parcours professionnel et mon attachement personnel à l’école m’ont conduite à me porter candidate à la direction de l’Enssib et à être retenue pour cette fonction. Tout en mesurant l’honneur qui m’est fait et le défi que cela représente, c’est avec enthousiasme que je m’engage, au côté des équipes de l’Enssib, dans cette nouvelle étape. Comment ne pas commencer ce tout premier éditorial en saluant chaleureusement mon prédécesseur, Yves Alix, et en le remerciant pour le travail accompli durant son mandat ? Alors même que l’Enssib vient d’achever la première phase de son auto-évaluation – les différents rapports demandés ont été déposés sur la plate-forme du HCERES le 15 octobre – et qu’elle s’exerce à formaliser les axes stratégiques de développement de son prochain contrat quinquennal, nous mesurons le chemin accompli avec Yves. Sur ces axes stratégiques, que nous souhaitons porteurs d’avenir pour l’école, nous aurons l’occasion de revenir : leur formalisation, engagée dans le cadre d’un processus de co-construction, va structurer le travail des équipes durant la prochaine année et au-delà.
Ces réflexions au long cours ne doivent pas faire oublier les grands moments qui s’annoncent à l’Enssib. Plusieurs événements importants vont en effet rythmer la vie de l’établissement dans les semaines qui viennent. La Biennale du numérique se tiendra les 18 et 19 novembre. Cette édition 2019 portera sur la thématique du web, avec cette question « vers une convergence des normes, formats, données ? » J’aurai le plaisir de remettre, durant ces journées, le prix de l’innovation numérique en bibliothèque. La semaine professionnelle en master, du 12 au 14 novembre, qui propose ateliers et rencontres avec des employeurs et des anciens, constitue un temps fort pour nos étudiants dans la préparation de leur future insertion professionnelle. Le programme de formation tout au long de la vie 2020 sera prochainement publié sur notre site internet et je vous signale également, aux Presses de l’Enssib, dans la collection Boîte à outils, une parution très attendue : Concevoir et faire vivre un projet d'établissement, ouvrage dirigé par Odile Grandet et Anne Morel.
Mais s’il est une annonce prioritaire à vous communiquer en cet automne, la voici : « Maître Yoda cherche nouveau ou nouvelle disciple ». Cette phrase quelque peu sibylline appelle sans doute, pour la plupart d’entre vous, des explications de ma part : Maître Yoda est la figurine que m’a offerte Bertrand Calenge lorsqu’il m’a transmis le poste de directeur des études et des stages, en décembre 2015. Elle dissimule une clé USB comportant ses fichiers de travail. Je suis chargée de la transmettre à mon propre successeur, un.e successeur.e que l’Enssib recherche désormais activement. La fiche de recrutement est disponible sur le site internet de l’établissement et dans la base emploi-public. Il est inutile de préciser à quel point ce recrutement est important pour l’école et pour les communautés professionnelles qu’elle dessert. En attendant l’arrivée du nouveau directeur ou de la nouvelle directrice des études, j’assure l’intérim de la fonction, en espérant que cet intérim ne durera pas trop. Je dirais même, par référence au nom choisi par la nouvelle promotion des bibliothécaires stagiaires entrée à l’Enssib le 1er octobre, « Melville – Bartleby », «I would prefer not to»[1]…
Nathalie Marcerou-Ramel, directrice de l'Enssib
[1] «J’aimerais autant pas» (mais les traductions sont multiples) est la formule préférée de Bartleby dans la nouvelle Bartleby, the Scrivener d’Hermann Melville.