L’Enssib et ses associations

Nathalie Marcerou-Ramel
Directrice de l'Enssib

 

© Cédric Vigneault, Enssib

Ce mois de novembre fait la part belle aux associations dont l’Enssib est membre, tandis que 2023 s’annonce déjà comme une année intense sur le plan associatif. Cet éditorial offre l’occasion de présenter ces collaborations, auxquelles le comité de direction est très attaché, et de revenir sur la contribution de l’établissement.

 

L’Enssib est tout d’abord impliquée dans les associations professionnelles nationales de bibliothèques. Cette année, elle a envoyé une délégation aux congrès de l’Association française des directeurs et personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation (ADBU), à Caen, et de l’Association des bibliothécaires de France (ABF), à Metz. Le Bulletin des bibliothèques de France a, grâce à la présence de sa rédactrice en chef, Véronique Heurtematte, rendu compte de ces manifestations dans son « fil de l’Actu ». Membre de la commission « métiers et compétences » de l’ADBU, la directrice des études et des stages, Christine Chevalier Boyer, a participé aux récentes Assises des BU organisées par cette association. Dans ces journées et congrès se dessinent l’avenir des bibliothèques et de la documentation et, donc les évolutions à mettre en place dès aujourd’hui pour assurer la formation de leurs professionnels. En retour d’ailleurs, les associations professionnelles sont largement présentes dans les instances et les conseils de perfectionnement de l’Enssib.

 

Sur le plan international, l’établissement a participé aux congrès de la Ligue européenne des bibliothèques de recherche, LIBER, à Copenhague, puis de la Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques (IFLA), à Dublin, en juillet. Le responsable des relations internationales, Thomas Chaimbault-Petitjean, sera présent au « LIBER Winter Event » les 1er et 2 décembre, à la Vrije Universiteit d’Amsterdam, avant que l’Enssib n’accueille la présidente de l’IFLA, Barbara Lison, pour l’une des deux journées d’étude organisées avec le Comité français international bibliothèques et documentation (Cfibd) et  la Bibliothèque publique d’information sur le thème « La bibliothèque à l’épreuve des diversités », les 17 et 18 janvier 2023.

 

L’École collabore volontiers à des congrès d’associations dont elle n’est pas membre : T. Chaimbault-Petitjean a récemment donné plusieurs conférences dans le cadre du Congrès des professionnels de l’information, organisé du 2 au 4 novembre 2022 à Montréal par la Fédération des milieux documentaires. Ces événements offrent tous à l’Enssib la possibilité de présenter l’actualité de ses formations et publications, de nouer des contacts préparant de nouvelles collaborations pédagogiques et / ou scientifiques, voire de prochaines conventions de coopération.

 

C’est également au sein des associations de grandes écoles que l’Enssib joue désormais un rôle actif. Sa direction est à la fois secrétaire-adjointe de l’Alliance des grandes écoles de Rhône-Alpes Auvergne (AGERA) et vice-présidente entrante du Réseau des écoles de service public (RESP). Auprès d’Olivier Maillard, président de l’AGERA, l’Enssib fait entendre la voix des établissements « spécialisés », autrement dit ceux qui ne sont ni écoles d’ingénieur, ni écoles de commerce et de management, ces deux ensembles s’avérant très présents sur le territoire régional. Une récente plénière aura permis de constater que, malgré des modèles économiques et pédagogiques différents, les membres de l’AGERA partageaient un grand nombre de valeurs communes : elles l’ont encore prouvé en proposant une table-ronde au salon des grandes écoles qui s’est tenu le 19 novembre, à Lyon.

La prochaine réunion des directeurs du RESP se tiendra les 23 et 24 novembre : au programme, la « feuille de route » de la fonction publique, une poursuite de la réflexion sur les liens à renforcer entre grandes écoles et universités, et une conférence inaugurale de Michel Lussault, géographe, directeur de l’École urbaine de Lyon et grand spécialiste de l’Anthropocène. Les échanges que ne manquera pas de susciter l’ensemble de ces sujets, en phase avec des problématiques que l’Enssib a inscrites au cœur de son projet d’établissement viendront alimenter sa réflexion : un « retour sur investissement », bien que cette expression ne rende pas justice au climat particulièrement convivial qui caractérise ces réunions.

 

Nathalie Marcerou-Ramel, directrice de l’Enssib