Léonore Marie

Originaire du Puy-de-Dôme, Léonore Marie a étudié deux ans en classe préparatoire Hypokhâgne et Khâgne au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Parallèlement à une Licence puis un Master de philosophie à l'Université Clermont-Auvergne, elle a suivi une formation au Centre Régional de Formation aux Carrières des Bibliothèques de Clermont-Ferrand avant d'entamer une formation aux concours de la Fonction publique à l'Institut Régional de Préparation à l'Administration Générale de Clermont-Ferrand.

Léonore Marie témoigne de son année de master PBD

1/ Vous êtes en master 2 Politique des Bibliothèques et de la Documentation à l'Enssib (PBD). Pourquoi avoir choisi cette école ?
Cela faisait quelques années déjà que j'envisageais d'exercer le métier de bibliothécaire. Alors que j'étais en M1 de philosophie, j'ai décidé de suivre parallèlement la formation aux concours des bibliothèques dispensée par le Centre Régional de Formation aux Carrières des Bibliothèques (CRFCB) de Clermont-Ferrand. Cependant, ayant été admissible par deux fois mais non admise lors des oraux, j'en ai déduit que je manquais de culture professionnelle et j'ai cherché une formation qui pourrait me permettre de pallier ces lacunes. J'ai choisi l'Enssib et avec le recul, je me dis que c'était un bon choix.

 
2/ Pourquoi ce master ? Quels en sont d'après vous les points forts ?
Comme je le disais, je manquais de culture professionnelle. Or, selon moi, un des points forts de du master Politiques des bibliothèques et de la documentation (PBD) est justement de délivrer un d'apprentissage très axé sur la pratique et pas seulement sur des aspects théoriques, même si ceux-ci sont essentiels. Ainsi, que ce soit lors des cours ou des différents travaux de gestion de projet, nous étions toujours encouragés à nous mettre à la place de professionnels des bibliothèques et de la documentation. Sans compter que les différents intervenants responsables des cours étaient eux-mêmes du métier et qu'une « Semaine professionnelle » rassemblant de nombreux experts est organisée chaque année à l'Enssib.

 
3/ Comment se déroule votre année universitaire ? Quelles en sont les principaux temps ?
Cette année de M2 est divisée en trois temps : le premier semestre durant lequel les étudiants assistent aux différents cours et mènent des gestions de projet en groupe, le deuxième semestre consacré au stage et un temps parallèle aux deux premiers qui est celui du mémoire. Les trois temps sont parfois difficiles à conjuguer (notamment à l'approche des partiels) mais avec un peu d'organisation, ils se révèlent complémentaires et s'enrichissent mutuellement. Ainsi, les cours peuvent aider à la réalisation du mémoire, les gestions de projet permettent de développer les réflexes professionnels qui nous seront par la suite très utiles en stage, stage qui lui-même ouvre parfois de nouvelles perspectives pour le mémoire.

 
4/ Dans le cadre de votre cursus, vous avez participé à un projet professionnel collectif. Que vous a apporté ce projet ?
Ce projet était très intéressant dans la mesure où nous étions considérés comme des professionnels chargés d'organiser une journée d'étude pour le compte d’un commanditaire, la médiathèque du Rize à Villeurbanne. Bien sûr, nous étions accompagnés par l'équipe pédagogique mais c'est nous, les étudiants de PBD, qui avons réalisé le travail de bout en bout et c'était extrêmement valorisant. Pour ma part, j'ai encore amélioré ma capacité à travailler en équipe et à communiquer, ce qui était d'autant plus nécessaire au sein d'une équipe de 19 personnes. J'ai fait preuve d'adaptabilité et de réactivité afin de résoudre des problèmes urgents et, ainsi, j'ai renforcé ma capacité à gérer efficacement mon stress. Je pense également avoir gagné en leadership. En effet, en tenant compte du contexte et des différentes formes de concertations, j'ai pu prendre et/ou impulser des décisions qui ont ensuite été suivies avec profit. Je pense aussi que mes prises de parole lors des réunions ont été adéquates et utiles. J'ai aussi gagné en compétence en terme d'animation. À partir de ce que j'avais pu apprendre en cours, j'ai pu animer un atelier lors de la journée d'étude et tout s'est très bien passé.
 

5/ Quelle orientation professionnelle envisagez-vous après votre master 2 PBD ?
Après mon master 2, je souhaiterais travailler au sein d'une médiathèque de lecture publique. Je privilégie la Fonction publique territoriale, qui me correspond plus, que ce soit pour les publics ou pour les activités proposées en médiathèque. J'ai plein d'idées de projet et j'ai vraiment hâte de travailler afin de mettre en œuvre ce que j'ai pu apprendre lors de ma formation.

 
6/ Vous allez entrer dans la vie active à l'issue de cette année universitaire. En quoi le master de l'Enssib peut vous aider dans votre projet professionnel ?
J’ai beaucoup appris sur le métier de bibliothécaire lors de cette formation. Les réflexes professionnels que j'ai acquis seront forcément des atouts à valoriser lors d'un futur entretien d'embauche. Mais c'est aussi la renommée nationale voire internationale de l'Enssib en termes de qualité d'enseignement qui pourra m'aider dans mon projet professionnel, tout simplement parce qu'avoir suivi une telle formation peut être vu avec raison comme un gage d'expertise.

 

Propos recueillis par Véronique Branchut-Gendron
Le 3 avril 2020