Sylvie Mathe

Originaire de la région bordelaise, Sylvie Mathe travaille pour le réseau des médiathèques de Sète Agglomération (34) dans l'Hérault après plusieurs expériences en bibliothèques en France et à l’étranger.
Passionnée par l’histoire de l’art et la lecture, elle a choisi à 44 ans de s’engager avec le COBD dans une année universitaire lui permettant « d’élargir ses compétences et de s’ouvrir à de
nouveaux horizons ».

Rencontre avec Sylvie Mathe, responsable du secteur adulte de la médiathèque de Frontignan et étudiante du diplôme de Cobd

1/ Vous suivez à l'Enssib la formation de cadre opérationnel des bibliothèques et de la documentation (COBD). Pourquoi avoir choisi ce diplôme ?
En poste depuis quinze ans dans la fonction publique territoriale, j'ai fait le constat que les contextes professionnels avaient beaucoup évolué depuis ma formation initiale. Ayant toujours travaillé dans les médiathèques territoriales, j'ai eu envie de m'ouvrir à de nouveaux horizons tout en restant dans le champ des bibliothèques et de la documentation auquel je suis très attachée. Je cherchais une formation pouvant être préparée à distance, sur mon temps personnel. Le COBD proposé par l'Enssib, par son contenu et ses modalités de suivi pédagogique, répondait à mes attentes.

 

2/ Vous disposez déjà d'une expérience professionnelle. Quelle a été votre formation initiale ? Et votre parcours professionnel ?
Après avoir suivi des études d'histoire de l'art puis un IUT métiers du livre, j'ai travaillé dans le cadre du volontariat international en tant que coordinatrice des bibliothèques du réseau des alliances françaises à Madagascar. Par la suite, j'ai obtenu le concours d'assistante qualifiée du patrimoine et depuis, je suis en poste dans la fonction publique territoriale. Actuellement, je travaille pour le réseau des médiathèques de Sète Agglomération dans l'Hérault où je suis responsable du secteur adulte à la médiathèque de Frontignan.

 
3/ En quoi le COBD peut-il vous aider dans votre projet de reconversion professionnelle ?
Je vois le COBD comme l'opportunité d'élargir, diversifier et mettre à jour mes compétences. J'envisage cette formation comme un accompagnement, une aide pour découvrir de nouveaux contextes professionnels (connaissance des bibliothèques universitaires et des centres de documentation en ce qui me concerne) et me permettre d'évoluer vers de nouvelles missions.

 

4/ Le COBD se distingue par des enseignements en présentiel et à distance. Comment se déroule l'année universitaire ? Comment est-elle rythmée ?
L'année se déroule pour l'essentiel à distance : les cours sont mis en ligne au fur et à mesure, selon un calendrier prévisionnel. Des devoirs en individuel ou en groupe sont à rendre tout le long de l'année à échéance régulière. Des outils informatiques très pratiques sont mis à notre disposition et nous permettent de travailler à distance. La présence d'un référent informatique et d'une équipe pédagogique très disponibles est très sécurisante. Cinq semaines de présence sont prévues d'octobre à mai et permettent de retrouver les autres membres de la promotion. Ce sont des moments importants, qui nous donnent l'opportunité de mener de nombreux échanges et ainsi de bénéficier de l'expérience des autres membres du groupe COBD qui appartiennent tous à des horizons professionnels très variés.

 
5/ Alors que votre formation s'achève dans quelques semaines, quels auront été pour vous les points forts du COBD ?
La formation n'est pas finie, loin de là ! Plusieurs points forts selon moi :
- la solidité et le sérieux du suivi pédagogique ;
- la formation se termine par un stage dans un établissement de notre choix : c'est essentiel car cela nous permet de cibler notre projet professionnel et de vérifier si nos attentes sont en adéquation avec la réalité ;
- des cours très bien structurés, qui donnent la possibilité d'aborder les différents aspects et situations d'un cadre en bibliothèque ;
- la rencontre avec les autres membres de la promotion, qui est source de partages et d'enrichissement mutuel.


6/ Un mot pour conclure ?
Ce diplôme est à conseiller pour tous ceux qui veulent soit une reconversion, soit donner un nouveau tournant à leur carrière.

 
Propos recueillis par Véronique Branchut-Gendron
Le 10 avril 2020