Romain Cavaroc

Issu d’une formation en conduite d’opérations immobilières et suite à une expérience à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, Romain Cavaroc est depuis septembre 2015 responsable du service logistique-immobilier de l’Enssib. Il a été désigné référent de l’école dans le cadre du plan de relance déployé depuis septembre 2020.

Rencontre avec Romain Cavaroc, responsable du service logistique-immobilier de l’Enssib et référent "Plan de relance"

Alors que l’Enssib bénéficie du plan de relance national, nous avons rencontré Romain Cavaroc, responsable du service logistique-immobilier de l’Enssib, qui revient sur l'implication de l’école dans le cadre de l’appel à projets pour la rénovation énergétique des bâtiments de l’État et de l’enseignement supérieur.

 

1/ L’Enssib s’est vu attribuer 219 000 € dans le cadre du plan de relance national. Pourriez-vous nous présenter ce dispositif ?
Romain Cavaroc :  Le plan de relance national a été lancé par le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance pour répondre aux objectifs dictés par la transition énergétique. Cette transition a fait l’objet d’un décret tertiaire initié par la loi Grenelle en 2010, repris en 2017 dans le cadre de la loi de transition énergétique et relancé en septembre 2020. L’objectif visé est d’atteindre, en 2050, 60% d’économie de consommation énergétique par rapport à 2010. Ce plan s’applique à tous les secteurs d’activité, et notamment à l’immobilier de l’Etat. L’Enssib est donc directement concernée, raison pour laquelle l’école a souhaité s’engager et porter un projet.

 
2/ Comment s’est déroulée la participation de l’Enssib ?
R. C. : Suite à une communication début juillet 2020 sur le plan de relance national, l’Enssib a entamé une réflexion sur les opportunités immobilières d’économie d’énergie et sur sa capacité à porter des projets en la matière. Après une étude de faisabilité, l’école a répondu à l’appel à projets pour la rénovation énergétique des bâtiments de l’État et de l’enseignement supérieur, lancé en septembre dernier. Pour cela, elle s’est appuyée sur le soutien administratif et technique du rectorat de Lyon, qui a joué le rôle de relais entre le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance et les établissements de la région académique. La liste des projets retenus a été annoncée par la Conférence nationale de l’immobilier public du 14 décembre 2020. Celui présenté par l’Enssib faisait partie des 4214 projets sélectionnés au niveau national. 

 
3/ Quel est le projet porté par l’Enssib ?
R. C. : L’Enssib bénéficie d’un patrimoine immobilier concentré sur un seul site représentant une surface de 6400 m2. Celui-ci se caractérise par deux ailes construites à deux époques différentes, aux caractéristiques techniques hétérogènes : l’aile sud, la plus récente, proposant des conditions de travail confortables, et l’aile nord, datant de 1974, souffrant de lacunes thermiques. La direction a logiquement choisi de porter les efforts sur l’aile nord, plus précisément sur la toiture terrasse qui n’est jusqu’à présent pas isolée. Ainsi, le projet présenté par l’Enssib concerne cette toiture et se décline selon trois axes : l’isolation, la végétalisation et l’utilisation de matériaux respectueux de l’environnement (biosourcés, empreinte carbone limitée).
 

4/ Quelles sont les prochaines étapes du projet ?
R. C. : Aujourd’hui, les services logistique-immobilier et financier de l’Enssib préparent le cahier des charges et les pièces nécessaires à la publication du marché, qui est prévue dans les prochaines semaines. Quelle que soit l’issue du marché public, les crédits devront être engagés avant le 31 décembre 2021.

 
5/ Vous êtes référent « Plan de relance » de l’Enssib. En quoi cela consiste ? 
R. C. : Les établissements de l’État ont l’obligation de désigner un référent « Plan de relance », qui assure le lien avec leur rectorat et l’organisme de contrôle national (direction de l’immobilier de l’Etat). J’assume ce rôle depuis la mi-décembre 2020, avec pour mission d’être porteur du projet et d’en assurer le reporting auprès du rectorat et de la direction de l’immobilier de l’État, d’un point du vue technique, administratif et financier.
 

Propos recueillis par Véronique Branchut-Gendron,
Le 21 janvier 2021