Claire Dandieu

Claire Dandieu est secrétaire d’édition et chargée de mission chez OpenEdition, diplômée d’un master 2 "Publication numérique" en 2018.

Rencontre avec Claire Dandieu, ancienne étudiante de l'Enssib, diplômée du master 2 "Publication numérique"

Quelle formation avez-vous suivie avant d’intégrer l’Enssib ?

C.D. : J’ai obtenu un baccalauréat économique et social, avec lequel j’ai intégré un DUT « Information-Communication » option « Information numérique dans les organisations » à l’IUT Lyon 3. J’ai ensuite poursuivi en licence en sciences politiques à Lyon 2, avant de prendre une année sabbatique durant laquelle j’ai travaillé en tant que libraire. C’est suite à cette période transitoire que je me suis tournée vers l’Enssib.

 

Pourquoi avoir choisi l’Enssib ?

C.D. : J’avais déjà beaucoup de bons échos concernant l’Enssib lorsque j’étais étudiante à l’IUT. Pendant mon année de césure, des contacts avec des professionnels ou des professeurs m’ont confirmé ces retours positifs. Par ailleurs, en plus des sciences de l’information et des bibliothèques, c’est surtout la spécialisation « Publication numérique » en deuxième année de master qui m’intéressait. Davantage tournée vers la diffusion numérique, ce parcours me semblait être un bon complément de mon DUT.

 

Quel poste occupez-vous actuellement ? Comment y êtes-vous parvenue après avoir été diplômée de l’Enssib ? 

C.D. : J’exerce les fonctions de secrétaire d’édition et de chargée de mission pour un projet européen d’OpenEdition, une infrastructure de recherche qui développe une plateforme de publications en sciences humaines et sociales en accès ouvert. J’ai rapidement trouvé cet emploi à la fin de mon stage de fin d’année en août 2018.

 

Avec du recul, quel regard portez-vous sur votre passage à l’Enssib ?

C.D : C’est une bonne école où je me suis sentie bien. Et même si j’ai quitté l’Enssib il y a peu de temps, j’en suis nostalgique. Du point de vue de ma formation, le master 1 « Publication et archives numériques, information scientifique et technique » a complété mon cursus universitaire antérieur. Enfin, je n’avais pas spécialement de projet professionnel bien défini en arrivant à l’Enssib : me « trouver » constituait un véritable enjeu pour moi, auquel l’école a apporté des réponses. Je n’oublie pas non plus l’environnement de travail, très agréable, notamment en raison de la proximité avec les enseignants, ce que l’on ne retrouve pas forcément ailleurs.

 

Pour conclure, quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants de l’Enssib ?

C.D. : La transition entre le cursus scolaire traditionnel et un master professionnel est parfois complexe. C’est pourquoi, j’encourage à ne pas se focaliser exclusivement sur la notation. Certes c’est important puisque c’est ce qui permet d’obtenir le diplôme. Mais il faut également prendre le temps nécessaire et utiliser les ressources mises à disposition pour se forger un projet professionnel solide. S’ouvrir aux autres étudiants et aux enseignants, faire preuve de curiosité en contactant des professionnels qui exercent dans des domaines qui nous intéressent, c’est également très utile pour se projeter. Enfin, je conseillerais tout simplement de profiter de cette dernière année pour partager de bons moments avec ses camarades de promotion.