Romane Bernachon-Martin

Romane Barnachon-Martin, étudiante en master 1 sciences de l'information et des bibliothèques (PANIST) à l'Enssib, revient sur sa première participation à la 83e édition du congrès international IFLA, à Wroclaw en Pologne.

Romane Bernachon-Martin au 83e congrès de l'IFLA à Wroclaw, Pologne

Parmi les conférences, présentations ou posters présentés, avez-vous remarqué de nouvelles tendances du métier ou des approches différentes qui soient particulièrement remarquables ?

J’ai assisté à une conférence s’intitulant « The global digital humanities and digital scholarship best practices ». Ce qui m’a particulièrement frappée est l’approche différente du rôle du bibliothécaire dans les universités anglo-saxonnes par rapport à la France, plus précisément au sein des laboratoires de recherche. Dans les projets nord-américains, belges et botswanais présentés, des groupes de recherche étaient composés de personnes aux champs d’études variées (sciences humaines, informatique, etc.). Des librarian apportaient leurs compétences en faisant partie de ces groupes de travail. L’enjeu est d’appréhender les besoins de la recherche et d’apporter de nouvelles perspectives.

 

Avez-vous été marqué pendant ce congrès par les actions d'une des sections de l'IFLA ?

J’ai trouvé particulièrement intéressante et pertinente la forme d’une des interventions de la section « Library services for multicultural populations ». Chaque projet relatif à l’inter-culturalité en bibliothèque était présenté brièvement par les acteurs. Il s’agissait d’associations, de bibliothèques municipales, universitaires ou pénitentiaires. Il y avait des représentants du Canada, du Chili, de la Suisse, des Etats-Unis, du Bangladesh, de l’Inde ou encore de l’Australie. Après cette introduction, chacun d’entre eux investissait la salle et présidait une table-ronde. Nous avions le choix d’aller vers les projets qui nous intéressaient et d’assister à trois d’entre eux pendant une vingtaine de minutes. Le format invitait plus abondamment à l’échange et au partage d’expérience, il était alors beaucoup plus facile de poser nos questions.

 

Si vous avez visité une bibliothèque ou un centre de documentation pendant votre séjour à Wroclaw, pouvez-vous nous raconter une chose que vous avez trouvée particulièrement surprenante, enthousiasmante, enrichissante dans cette bibliothèque ?

Je suis tombée par hasard, quelques minutes avant de prendre mon train, sur la bibliothèque située en plein milieu de la gare centrale de Wroclaw. Une bonne idée d’offrir un lieu calme dans un endroit de passage et qui permet de s’informer et de se cultiver pendant un moment d’attente !

 

Au final, que vous aura apporté votre mobilité internationale ?

C’était ma première participation à un congrès, qui plus est de cette ampleur et avec autant de participants du monde entier. Je me suis rendue compte d’une réelle solidarité entre bibliothécaires et d’une envie d’en apprendre plus des uns des autres ainsi que d’une volonté d’apporter de nouvelles pistes de réflexions au métier, ou de créer de nouveaux projets.