Les premières communications présentèrent quelques catalogues collectifs automatisés de périodiques élaborés en Europe ; elles permirent de dresser un bilan, retenant les objectifs communs poursuivis ou les réalisations particulières à certains pays. Nous avons relevé :
Nous avons noté également, dans le domaine des catalogues collectifs de périodiques, le dynamisme de certaines associations de bibliothécaires d'art :
L'intérêt soulevé par tous ces problèmes d'automatisation se manifesta par de nombreuses questions posées aux intervenants, en particulier sur le coût financier des interrogations en ligne de ces bases de données et sur les nouvelles formes d'éditions sur CD-ROM.
Dans le domaine des catalogues collectifs, on peut citer également une expérience allemande, l'UCD (Union catalogue of Dùsseldorf's cultural institutions), un instrument bibliographique de traitement de données pour la littérature d'art (M.KUPPER). Il doit être précisé de suite que l'UCD n'inclut pas d'articles de journaux ou de magazines, mais uniquement des ouvrages.
Huit institutions culturelles de Düsseldorf, spécialisées en art et dotées de bibliothèques importantes, se sont réunies dans une unité centrale de catalogage, utilisant la HBibliotheks-telle der Düsseldorfer Kulturinstitut",comme centre de service de traitement de données en vue de réaliser un seul catalogue collectif des stocks des bibliothèques.
Dès 1978, au début de la réalisation du projet, on s'était fixé le but d'éditer ce catalogue collectif sur microfiches, en faisant ainsi un catalogue de références, permettant d'abandonner les fichiers manuels. L'UCD se consulte dans toutes les grandes bibliothèques de Düsseldorf et une centaine de souscriptions ont été réunies dans le monde entier.
L'UCD catalogue surtout les ouvrages sur l'art, auxquels s'ajoute la littérature spéciale provenant des échanges (catalogues d'exposition, cartes d'invitation, petites brochures, pour lesquels un catalogue détaillé est effectué).
Si on compare l'UCD aux trois grandes bibliographies internationales : RAA (Répertoire d'art et d'archéologie), RILA (Répertoire international de la littérature d'art) et Artbibliographies Modern, on peut faire plusieurs remarques :
L'UCD comprend trois parties :
Il faut noter aussi qu'un prêt inter bibliothèques peut être organisé par la "Bibliothekstelle", si les ouvrages ne sont pas rares ni uniques, ce qui ajoute un intérêt supplémentaire à l'UCD.
En novembre 1986, devait avoir lieu le remplacement de l'ordinateur en différé par un système "on-line" sur IMS développé par IBM, avec des modifications pour adapter l'UCD. Ce changement apportera beaucoup plus d'efficacité par la possibilité de dialogue ; les corrections pourront être faites plus rapidement. Les entrées de titres pourront rester dans un fichier sur disque-mémoire, pouvant être rappelées, corrigées et re-écrites.
Le but final est l'implantation d'une base de données avec une énorme possibilité de recherche pour des données bibliographiques. Il faudra alors d'autres structures que celles d'IMS. Alors on pourra prétendre offrir un système de recherche documentaire automatisée.
Il y a également des projets d'inclure les données d'UCD dans une base de données de littérature d'art, déjà organisée à Frankfurt et à Kassel ; après quelques changements de structures pour s'adapter au langage de recherche, on aboutirait avec 100.000 titres à la plus grande base de donnés du monde en littérature d'art, à la condition que d'autres institutions se joignent au projet de catalogue de Düsseldorf.
D'autres domaines, en particulier, ceux des bibliographies nationales et internationales en histoire de l'art, furent présentés durant le congrès. A l'occasion de ces communications, la discussion s'engagea entre les défenseurs des grandes entreprises nationales, visant à l'exhaustivité pour les publications concernant leur pays et les représentants des grandes bibliographies internationales, pour lesquels l'exhaustivité est un but souhaité, mais difficile à réaliser.
Deux pays founirent des exemples intéressants pour illustrer ces problèmes : les Pays-Bas et la Suisse.
V. SCHMIDT, rédacteur du RILA (Répertoire international de la Littérature d'art), à Groningen, énuméra une suite de revues d'art et d'architecture néerlandaises, qu'il commenta, en insistant sur la nature et l'importance de leur contenu pour les utilisateurs de cette bibliographie internationale.
Autre exemple : DOTA (Dokumentatie van tijdschriftartikelen), index d'une centaine de périodiques néerlandais publié par la NBLC, organisation hollandaise des bibliothèques publiques, depuis 1973. Bien que n'étant pas spécialisé en art, DOTA présente un intérêt au titre de base de données en ligne, TACO (Tidjdschriften en Andere documentatie Centraal Online). Les problèmes que pose TACO, sont ceux engendrés par toutes les bases de données accessibles en ligne :
Alors que la première répertorie, sans toutefois les résumer, toutes les publications concernant l'art suisse, parues dans le pays et à l'étranger, les seconds offrant un r ,;hantillonnage de tous les articles et livres importants d'archéologie suisse consacrés à la préhistoire et à l'époque romaine. Ces deux publications nationales présentent l'avantage d'une parution rapide et d'une certaine exhaustivité. De ce fait, elles précèdent souvent la bibliographie internationale qui, en raison de son importance, paraît plus tard et ne peut citer toutes les publications locales répertoriées ci-dessus. M. MOREL insiste sur ce point, soutenant la thèse de l'intérêt spécifique d'une bibliographie nationale spécialisée, à côté de la bibliographie internationale (en l'occurrence, le RILA). Selon lui, une collaboration entre les deux entreprises devrait jouer au profit de la bibliographie internationale qui accéderait à une meilleure connaissance de la production locale et se montrerait moins sélective.
A cette suggestion, les représentants de RILA et du RAA (Répertoire d'art et d'archéologie), tout en affirmant leur but de rendre leur bibliographie la plus complète possible, posent cependant la question de l'exhaustivité, si elle existe déjà dans le bibliographie nationale ?
La table ronde organisée pour présenter les trois grandes bibliographies internationales automatisées en histoire de l'art, permit, elle, de faire le point sur la situation de ces entreprises et d'évoquer les problèmes communs aux trois.
Etaient représentés :
La question d'actualité est la fusion en cours des deux premières bibliographies, devant être réunies dans le RAA/ RILA ; on attend de cette nouvelle base de données commune bilingue, la production de 23.000 références par an, répertoriant toute la littérature relative à l'art occidental de l'antiquité tardive à nos jours.
Quant à Artbibliographies Modern (ABM) traitant du même sujet (histoire de l'art, architecture, art décoratif...), mais pour la période s'étendant de 1800 à nos jours, le nombre annuel de références devrait s'élever de 8.000 à 12.000 dans trois ans.
Des problèmes spécifiques sont soulevés par des congressistes, en particulier, les représentants des bibliothèques des établissements suivants : Museum of Modem art, New-York Fine Arts Library, Harvard Tate Gal-lery, London Zentralinstitut für Kunstgeschichte, München Bibliothèque d'art et d'archéologie, Genève... Certaines de ces questions figuraient déjà sur des enquêtes lancées par les bibliographies (RILA et ABM).
On peut les regrouper autour de deux pôles :
au sujet du fonds des bibliographies:
Faut-il éliminer certains domaines ou certaines époques ? Cela semble difficile (ABM).
Faut-il étendre le champ de dépouillement, donnant par exemple priorité aux Beaux-Arts de l'époque contemporaine, à certains types de documents (photographies, arts appliqués, design) ? ABM serait enclin à se développer dans cette direction.
A l'intérieur de ce domaine défini, le choix des documents reste une question primordiale. Exhaustivité ou sélectivité ? ABM craint une répercussion sur le prix des abonnements, en cas d'accroissement. Pour RILA, il faut garder un point de vue pratique : rester dans les limites du possible, surtout à l'époque de la fusion RAA/RILA. Pour le RAA, plutôt que de prétendre à l'exhaustivité, il faut plutôt laisser exister les autres bibliographies.
au sujet de la forme des bibliographies :
A propos des résumés donnant l'analyse des contenus, faut-il les développer au détriment du nombre des notices ou procéder dans le sens inverse ? Le RAA propose de choisir entre ces deux données.
Et leur importance ? Doivent-ils être brefs ou détaillés ? S'ils sont longs, ils sont la cause de retard dans la parution ainsi que d'une augmentation du coût (RAA). Pour ABM, les résumés sont différents suivant les documents, surtout pour l'art contemporain.
Parmi les autres communications consacrées aux bibliographies, une place à part doit être réservée à celle de M. FREITAG, intitulée "Art books in series". L'intérêt de ce projet est évident, en raison de la difficulté de traiter les séries, problème auquel se sont toujours affrontés les bibliothécaires. Souvent les ouvrages en série ont été traités individuellement, sans référence à l'ensemble auquel ils appartenaient, qui, de ce fait, n'a pu être présenté dans sa totalité.
Cependant, ces séries d'art devraient être repérées dans les bibliographies nationales, si toutefois ces ouvrages étaient plus maniables. Quant aux autres sources répertoriant ce type de documents : Monographie series (Library of Congress) et Bowker's Books in series, elles ne fournissent que peu d'éléments pour les séries d'art ; on a, en effet, recensé seulement 700 séries d'art dans ce dernier ouvrage, alors que le projet "Art books in series" en identifie 850 commençant par la lettre A !
L'utilité d'une telle entreprise est indéniable, ne serait-ce que l'apport de milliers de bibliographies, à sujets sélectionnés, que constituent les ensembles ; citons par exemple : "Album of ContemporaryArt", "Archivio deiMacchiaioli" ou "Aperture History of Photography". Une fois les recherches bibliographiques effectuées, la série entre dans la base de données, sous forme d'une notice complète, qui alimentera à la fois le fichier des séries et celui des monographies. L'accès se fera de multiples façons : interrogations aux auteurs, aux titres des séries et des monographies ; les sujets pourront être identifiés par les mots-clés, localisés par le système dans les titres des monographies. Parallèlement à cette possibilité, il ne saurait être question, dans l'état actuel du projet, de composer un fichier matières, en raison du coût que représenterait le travail préalable.
L'automatisation de "Art books in series" dépend de O.I.T. (Office for Information Technology), de l'Université de Harvard. Le projet se développe à la cadence de 1.650 entrées de séries par an, chacune présentant une dizaine de monographies. A ce rythme, dans quatre ans, la base contiendra 6.000 séries, soit 60.000 monographies.
Il a été intéressant de rassembler durant une séance de ce colloque, des interventions de praticiens issus d'horizons différents, mais également confrontés aux problèmes posés par ces nouveaux procédés.
Successivement, les expériences d'un éditeur de microfiches (M. K.G. SAUR), d'un chercheur (Mme B. MELES), d'un groupe d'artistes (Mme TONG) nous ont été présentées, tandis que M. J.H. SPOOR nous apportait, parallèlement, les dernières réglementations du copyright s'appliquant à ces nouveaux supports d'éditions.
L'intervention de M. K.G. SAUR donne le point de vue d'un éditeur familier des problèmes de reproduction des oeuvres d'art, avec le Marburger Index.
Cette documentation photographique est réalisée depuis 1976 par Bildarchiv Foto Marburg im Kunstgeschichtlichen Institut der Philipps Universitàt Marburg; à ces collections se sont jointes celles d'autres institutions germaniques, concernant toutes des oeuvres d'art nationales et étrangères, conservées dans des musées ou des collections situés en Allemagne. Le Marburger Index est publié sur microfiches, classées topographiquement. Les différents index permettant d'autres utilisations, paraissent sur des microfiches COM. En effet, les photographies sont en correspondance avec une base de données contenant tous les éléments concernant les oeuvres d'art reproduites ; cette base de données est gérée également par Bildarchiv Foto Marburg.
Actuellement, le Marburger Index est publié par K.G. SAUR qui en assure aussi la distribution. Ce dernier peut donc se porter garant de la qualité de ses microfiches, dans lesquelles, dit-il, chaque image a donné lieu à une photographie, procédé qui, selon lui, n'est toujours pas respecté dans certaines éditions actuelles.
A propos des nouvelles technologies, il écarte le vidéodisque qu'il juge non adapté aux publications en série, alors que le CD-ROM lui semble un excellent support, plus maniable que les microfiches et les microfilms, de meilleure qualité, moins coûteux et permettant surtout la recherche interactive. Une fois réglées les dépenses d'investissement en matériel, logiciel, disque, l'utilisation est gratuite, avantage certain sur l'information en direct, dont les coûts augmentent constamment. Si, actuellement, la mise sur CD-ROM représente dix fois plus de frais que celle sur microfiches, les coûts devraient bientôt s'inverser, et M. SAUR pense qu'il sera donc possible d'envisager la mise sur CDROM du Marburger Index.
A son intervention, répondent des congressistes : défense par des éditeurs de microfiches de la qualité de leurs produits, problème posé par l'importante collection de photographies du R.K.D. (Rikjksbureau voor Kunsthistorische Documentatie) de La Haye : que prévoir pour elle, mise sur microfiches ou sur CD-ROM ? A cette dernière question, M. SAUR n'accepte pas d'envisager une solution sans la promesse d'une subvention. Mais la réponse du Directeur du R.K.D. est négative : dans les conditions actuelles, on n'obtiendrait pas un bon produit, les photographies d'origine, étant de qualité trop différente.
Enfin le problème de la compatibilité du CD-ROM avec les marques commerciales est évoqué. Les noms de Hitachi, Philips, IBM, sont cités comme positifs.
L'exposé de Mme B. MELES, dans le cadre d'une recherche personnelle (carreaux d'époque médiévale tardive), illustre les différente étapes dans le repérage et l'utilisation de banques d'images. Le travail s'effectue, en effet, en deux temps :
L'identification des enregistrements visuels, à la suite de consultation de "bases de données de bases de don-nées" (telles que CUADRA ou DIANE), aboutit à la sélection de vingt bases d'art, dont quatorze furent l'objet de souscription auprès de leur serveur.
On peut mesurer tous les efforts de Mme MELES, ainsi que les difficultés rencontrées dans cette phase de son travail : lecture de tous les manuels d'utilisateurs et de descriptions des bases de données, déception en constatant que certaines bases ne sont plus valables ou ne permettent pas d'atteindre des enregistrements visuels, obligation de se familiariser avec des langages différents de recherche pour chaque serveur...
A la suite de cette étude, six bases de données sont retenues, que Mme MELES classe en trois catégories :
La deuxième opération consiste à "appréhender" ces enregistrements, obtenir par exemple le prêt d'un catalogue de vente, en vue de reproduire une illustration. De toutes les sources énumérées ci-dessus, il semble que Mme MELES ait retenu spécialement les microfiches, en raison de leur accès facile et fructueux. Après avoir fait des investigations dans les 14 bases de données prometteuses, seul Foto Marburg lui a permis de passer rapidement du texte de la base de données à l'enregistrement visuel.
Et quel choix Mme MELES préconise-t-elle, pour un avenir prochain, parmi ces nouvelles technologies ? Elle retient deux systèmes de transmission électronique d'images en liaison avec la base de données de textes correspondante ;
Dans les deux systèmes, on note le même processus de système électronique de commande du document, en tant que transmission du texte, suivi par la fourniture électronique du document, en tant que transmission de l'image.
La procédure du fac-similé semble mieux adaptée à l"envoi" des dessins et gravures, très linéaires, qu'à celui des peintures, plus sensibles aux graduations des fonds. Sur le plan pratique, elle utilise le réseau téléphonique régulier qui n'entraîne pas de coûts trop élevés d'équipement.
Quant à celle plus coûteuse du VIDEOTEX, elle exige la numérisation et la mise en mémoire de l'image, mais la transmission est en couleurs, et convient assez bien aux peintures. Quant au coût, il pourrait être réduit, si les vidéodisques analogiques étaient remplacés par des vidéodisques numériques et connectés à des systèmes VIDEOTEX existants.
En conclusion, Mme MELES conseille de toujours veiller à rétablir l'unité texte-image, dans le contexte de transmission dans le monde entier.
publications accessibles sur des ordinateurs personnels :
Mme TONG expose les grandes lignes d'un nouveau réseau électronique ACEN (Art Com Electronic Network), une forme actuelle de publications d'artistes, accessibles dans le monde entier, sur la plupart des ordinateurs personnels équipés de modems. L'organisme qui a créé ACEN est ART COM/La Mamelle, Inc. San Francisco (Ca), groupe d'artistes à but non lucratif, réuni en 1975 afin de promouvoir des formes d'art expérimental. Une des publications de ART COM/La Mamelle est ART COM Magazine (autrefois : La Mamelle Magazine : Art Contemporary), parue sur papier depuis 1975. Elle se caractérisa par ses reportages sur les nouvelles formes de l'art (art vidéo, télévision, nouvelle musique, danse ...) et sa grande attention portée aux nouvelles technologies, dans les années récentes, rendant compte des systèmes actuels pour les traitements graphiques sur ordinateurs, les télécommunications, le stockage de l'information et la recherche documentaire.
En avril 1986, est alors lancé ACEN, comme un système de recherche documentaire facile à utiliser, spécialisé dans la diffusion de l'information sur l'art contemporain.
M. J.H. SPOOR présente le problème nouveau dans son application ; en effet, alors que des exceptions au copyright s'appliquent toujours aux ouvrages prêtés par les bibliothèques et aux oeuvres exposées dans les galeries (ressort du domaine public ou privilèges spéciaux), les nouvelles technologies doivent respecter d'autres réglementations, en cas de reproduction. Le copyright, en effet, couvre toutes les formes de reproductions d'une oeuvre, ainsi que la distribution de copies, en particulier microfiches, publication de bases de données, disques, vidéo... Les nouvelles techniques de copies ou de stockage étant considérées comme des reproductions, sont dans le domaine d'application du copyright, que ce soient les microfiches, les bases de données ou les CD-ROM:
Elles varient d'un pays à l'autre, mais elles sont accordées, en général, dans des buts éducatifs, à des revues scientifiques, des anthologies..., avec toutefois, des limitations dans le nombre des reproductions et quelques autres contraintes.
En principe, donc, pour reproduire ou distribuer une oeuvre, on a besoin de la permission du propriétaire du copyright, qui protège son droit d'auteur. Cependant, dans la pratique, le copyright sera souvent violé, sans que personne n'intente d'action, mais les artistes se préoccuperont peut-être de la diffusion de leurs oeuvres, par microfiches ou CD-ROM, pour en tirer un revenu supplémentaire. Aussi M. SPOOR met en garde ceux qui se proposent de créer des bases de données, contre les prétentions des auteurs, devant ces nouvelles technologies.
(Voir à ce sujet, un compte rendu de ce colloque, présenté différemment dans : Bulletin du C.C.N., n°12, 1987, où l'accent a été mis plus particulièrement sur l'aspect technique et l'élaboration de ces nouveaux instruments de travail.
Le réseau ACEN traite de trois sortes d'informations en ligne :
ACEN représente donc une expérience très enrichissante, ayant créé un nouveau terrain pour une activité possible d'art, directement "on-line". C'est aussi une ressource nouvelle pour ceux qui s'intéressent à l'art contemporain, qui a éveillé l'attention d'organisations d'artistes et d'éditeurs, aux USA et au Canada.