Cette enquête a recueilli un taux de réponse très'élevé, d'autant qu'il n'y a eu aucune relance. Cela montre à l'évidence l'intérêt des adhérents à exprimer leur avis sur l'association. Pour ses responsables élus, c'est un encouragement.
Dans le débat consommateur de services / participant militant comment cela peut-il s'analyser ? Quels sont donc les motifs fondamentaux de l'adhésion, fidèle souvent, pour les trois quarts d'entre eux? Le rapport réalisé cette année sur la durée d'adhésion (à partir du fichier intégral de l'association) confirme cette tendance. Cette fidélité est la marque d'une demande fortement exprimée d'information, d'abord sur les évolutions de la profession, et sur les statuts. Résultat peu surprenant en cette année 1996, après cinq années de discussions, de plâtrages et replâtrages - très inopérants - dans la mise en place des nouveaux corps et cadres d'emploi des bibliothèques.
En revanche, le besoin de « rencontrer des collègues bien qu'arrivant en deuxième position, est très largement distancé. L'association, strictement conçue comme un lieu de sociabilité, voit son fonctionnement, à niveau de forte délégation, très légitimé par la grande majorité. On peut y voir - version optimiste - un accord global sur la gestion générale des dossiers que les instances nationales et régionales traitent, une grande confiance dans ces instances représentatives. On peut craindre - version pessimiste - que cette délégation large ne soit la marque de la consommation de démarches officielles (première demande) et de services d'information (deuxième demande).
Deux ans après Chambéry, la participation au Congrès de Paris, aux assemblées générales, nous donnera certainement des pistes de réflexion complémentaires.