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La bibliothèque-discothèques d'entreprise de la C.E.A.P. de la B.N.P.

1979
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    La bibliothèque-discothèques d'entreprise de la C.E.A.P. de la B.N.P.

    Pansu

    Le groupe des Bibliothèques d'entreprises a effectué en début d'année 78 une enquête auprès des Bibliothèques d'entreprises.

    Sur les quarante réponses qui sont arrivées dans les délais, il y avait :

    • Sur les quarante réponses qui sont arrivées dans les délais, il y avait : - 25 Discothèques dont 16 avaient en plus un fonds de cassettes et une qui possédait uniquement un fonds de cassettes (450) sans disques.

    Ces fonds se répartissaient de la manière suivante :

    • - 9 ayant un fond inférieur à 500 cassettes.
    • - 5 ayant un fonds compris entre 500 et 1 000 cassettes.
    • - 3 ayant un fonds compris entre 1 000 et 2 500 cassettes.
    • - 1 ayant un fonds compris entre 2 500 et 5 000 cassettes.

    Ces discothèques totalisaient 11 300 cassettes à fin 77, ce qui représentait 0,13 cassette par rapport au nombre de salariés.

    Pour les prêts sur 1977

    • - 4 prêtaient moins de 1 000 cassettes.
    • - 5 prêtaient entre 1 000 et 2 500 cassettes.
    • - 3 prêtaient entre 2 500 et 5 000 cassettes.
    • - 1 prêtaient entre 5 000 et 10 000 cassettes.
    • - 1 prêtaient plus de 10 000 cassettes.

    soit au total 43 200 cassettes prêtées sur l'année. Avec un rapport de prêt par salarié qui est de 0,5 cassette alors que le chiffre pour les disques est de 2,9.

    Le moins que l'on puisse dire est que la saturation n'est pas encore pour demain !

    En ce qui concerne le prêt de cassettes à la Bibliothèque-Discothèque du C.A.A.P. de la B.N.P. qui peut servir d'illustration, je m'en tiendrai à trois étapes.

    • 12-1975 1 300 cassettes
    • 12-1976 2 500 cassettes
    • 12-1977 3 500 cassettes

    Avec un fonds initial de 257 cassettes, nous avons été obligés fin 1975 d'augmenter notre fonds malgré les préventions qui étaient alors les nôtres à la fois contre la qualité des lecteurs de cassettes et contre la qualité d'enregistrement des cassettes.

    1976 est l'année du véritable développement de ce rayon devant l'augmentation de la demande et la pauvreté de notre fonds nous augmentons alors le nombre de cassettes jusqu'à 2 500 sans arriver à répondre à une demande qui augmente en même temps que notre fonds.

    L'une des explications de cet engouement pour les cassettes provient finalement du fait que de nombreux employés de la banque vont travailler en voiture - particulièrement pour les agences de la ceinture de Paris - et empruntent à notre Discothèque des cassettes pour les écouter durant leur trajet.

    Aujourd'hui, avec un peu plus de 4 000 cassettes et un nombre de prêts mensuel qui tourne entre 1 200 et 1 500 cassettes nous pouvons estimer que nous avons dépassé la période mouvementée du début. Après avoir couru pour ne pas être dépassés, distancés par les prêts, nous avons à affronter un nouveau problème qui est celui de l'extrême pauvreté des titres de cassettes proposés sur le marché.