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    La bibliothèque publique d'information

    Par Maria Nyeki

    La Bibliothèque publique d'information étant ouverte 10 à 12 heures par jour, il a été décidé que la communication des documents sonores serait faite sous forme de cassette. Cette solution présente les avantages suivants

    • - la manipulation est facile, elle ne nécessite pas de personnel qualifié ;
    • - la cassette permet un nombre de passages beaucoup plus élevé que le disque ;
    • - la cassette abîmée peut être refaite à partir du disque en bon état.

    Toutefois on peut constater un certain nombre d'inconvénients :

    • - la qualité sonore de la cassette est légèrement inférieure à celle du disque ;
    • - le repérage d'une plage est impossible ;
    • - le travail est double au niveau du traitement ;
    • - le prix de revient de la cassette atteint presque le prix d'un deuxième disque.

    La communication publique des disques sous forme de copie étant interdite, un protocole d'accord a été signé entre le SNEPA et le BPI. Cet accord de principe exige un matériel de reproduction d'une qualité excellente. Le contrat avec la SACEM et la SDRM prévoit que les cassettes-copies ne doivent provenir que des disques appartenant à la BPI, elles ne doivent être ni louées, ni vendues, ni mise à la disposition d'un tiers à titre gratuit ou onéreux, elles ne doivent subir aucune adaptation (montage ou texte ajouté).

    Pour chaque copie de chaque disque une demande d'autorisation est à adresser à l'éditeur qui doit répondre dans un délai de huit jours.

    Le droit d'auteur payé à la SACEM est 8 % du prix d'une cassette de commerce. On estime en gros que 30 % du fonds fait partie du domaine public.

    Le nombre des cassettes abîmées est très variable : il est assez élevé à la Médiathèque où les bandes subissent des marches avant-arrière, il est assez faible en musique, en littérature et à la bibliothèque des enfants.