Mesdames, Messieurs et Chers Collègues,
Ce n'est pas sans une certaine appréhension que vos représentants avaient vu l'année 1956 s'annoncer comme devant marquer le demi-siècle de notre Association.
Certes, ces dernières années avaient été favorables à son développement. Mais comment la trésorerie allait-elle supporter cette charge pour donner quelque éclat à une date que nous tenions à mettre en relief ? Je m'en tiendrai strictement au point de vue pécuniaire car vous avez participé, au cours de cette année, à nos réunions, et notre Président vous en a évoqué les événements marquants.
Le mouvement de fonds s'est maintenu au niveau du million. Notre encaisse, en diminution importante sur l'an passé, ne peut être déterminée, avec précision, les derniers frais d'impression du Bulletin-Annuaire et son expédition n'ayant pas été réglés, le reliquat de notre encaisse doit servir de justesse au fonctionnement quotidien de l'Association.
Ceci malgré la subvention donnée par le Service des Relations Universitaires avec l'Etranger; nous le remercions ici encore une fois.
Les cotisations arrêtées au 31 décembre 1956, se présentent avec moins de retard pour l'année en cours : donc moins de recettes au chapitre des cotisations antérieures :
Remarquons une notable diminution des cotisations impayées en fin d'année : 1956 : 64; 1955 : 34; 1954 : 7; 1953 et années antérieures : 10. Au total : 115 au lieu de 152 en 1955, et le bon soutien apporté par de nouveaux membres que nous dénombrons 56. Nous espérons les voir prendre une part active à la vie de l'Association.
Après la progression rapide de 1952 à 1955, le nombre des abonnements de 1956 aux listes et fiches, est resté cette année sensiblement équivalent à celui de l'année 1955.
Nous n'avons pas reçu des membres de l'A.B.F., les noms et adresses que nous espérions obtenir pour envoyer des spécimens tant des listes et fiches que du Bulletin. Nous souhaitons plus d'ardeur de leur part en 1957.
La douzaine d'abonnements que nous avions à l'étranger se maintient.
Mais à peine venons-nous de boucler une année bien remplie et quelque peu difficile, que nous devons faire appel à votre exactitude, en prévision de la réunion de la F.I.A.B., que notre Association se trouve obligée de tenir dignement en France, cette année. Nous vous en remercions à l'avance.
Les dépenses hors budget, prévues en supplément de notre courant habituel, sont importantes, elles ne peuvent être chiffrées encore à l'heure actuelle.
Nous espérons que les subventions demandées aux Relations Culturelles, au Conseil Municipal et au Conseil Général de la Seine nous permettront de faire face aux frais de cette réception indispensables pour le renom des Bibliothèques françaises qui furent toujours reçues largement et depuis fort longtemps lors des réunions annuelles de la F.I.A.B. à l'étranger