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Ecole nationale supérieure des mines (Paris). - Catalogue

1959
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    Par H.-F. Raux

    Ecole nationale supérieure des mines (Paris). - Catalogue

    Catalogue de périodiques étrangers scientifiques et techniques reçus par les bibliothèques, Instituts techniques et Centres de documentation de Paris... suivi du Catalogue des Congrès reçus par la Bibliothèque de l'Ecole des Mines... 2e édition. Paris, Person, 1958. In-8°, 24 cm, 392 p.

    C'est, en fait, la troisième édition de ce catalogue, qui paraît sous la direction de Mlle G. Dollfus, conservateur de la Bibliothèque de l'Ecole des Mines. Le progrès est constant, de la première édition, simple liste polytypée de 2.400 titres (1950), au volume imprimé de 1954 (4.000 titres), et à celui-ci qui signale plus de 5.500 titres appartenant à 115 organismes différents. L'esprit de l'entreprise et son cadre restent les mêmes, la présentation matérielle est très sensiblement améliorée, grâce à une typographie plus claire et à la composition sur deux colonnes, sur un papier de belle qualité. Comme en 1954, Mme Lesur a rédigé le catalogue des périodiques ; il faut la féliciter d'avoir suivi pour cette liste alphabétique la saine tradition française de respect absolu du titre, en dehors de laquelle la voie est ouverte à toutes les fantaisies personnelles. Le catalogue des Congrès est dû à Mlle Thibault ; il ne porte que sur les collections de l'Ecole des Mines elle-même, mais fait place, à côté des Congrès proprement dits, aux Conférences internationales, Colloques, Journées d'études, Symposiums, etc. : 437 titres au total, avec mention du lieu et de la date de chaque session. On regrettera pour cette section l'absence d'une table par sujets, qui eût été facile à établir et aurait permis une recherche beaucoup plus commode.

    C'est un phénomène nouveau et certainement heureux dans la vie des bibliothèques françaises que la possibilité donnée, en ces dernières années à un certain nombre d'établissements spécialisés de publier leur catalogue dans des conditions particulièrement favorables, grâce à l'intervention de la publicité. L'intérêt principal de cette formule est la très large diffusion qu'elle permet - plusieurs milliers d'exemplaires pour chacun de ces catalogues, distribués gratuitement ou vendus à un prix très inférieur au coût de l'impression. Il y a là une source de documentation commode pour les plus modestes bibliothèques, pour les laboratoires disséminés ou les chercheurs isolés. Encore faut-il, pour que ces entreprises se justifient pleinement du point de vue de l'économie générale de la recherche, que leur préparation n'absorbe pas une part trop grande de l'activité du personnel scientifique des établissements qui les publient, enlevant ce personnel à d'autres tâches encore plus nécessaires. Il en résulte que l'on ne doit pas demander à ces instruments de travail, rédigés rapidement avec un personnel très restreint, une trop grande rigueur : précieuses listes d'orientation, ce ne sont pas des instruments bibliographiques, ni des inventaires complets. Ils constituent en somme, pour leur spécialité un premier stade de la recherche documentaire ; au stade suivant, il y a les volumes imprimés de l'Inventaire permanent des périodiques étrangers reçus en France, listes d'orientation aussi, mais plus élaborées déjà, disposant de plus de possibilités de recoupements du fait du nombre élevé des participants ; et pour les recherches plus poussées, les catalogues sur fiches des grandes bibliothèques, générales ou spécialisées, et le Catalogue collectif des périodiques des bibliothèques de Paris et des Universités des départements, prolongé par ses suppléments jusqu'à l'année en cours.

    Le catalogue de l'Ecole des Mines a sa place légitime dans cet ensemble, à côté de celui de la Faculté de médecine de Paris, dont une nouvelle édition est sous presses, de ceux de la Faculté de pharmacie, de l'Institut national de la statistique, d'autres encore, souhaitons le, que la même formule permettra de réaliser.