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Groupe de Lorraine : Rapport d'activité pour l'année 1960

1961

    Groupe de Lorraine : Rapport d'activité pour l'année 1960

    Par M.L. Houssay

    Un groupe de bibliothécaires lorrains existait depuis janvier 1959. Il avait pris contact aussitôt avec l'A.B.F. et a profité de la présence de Mlle FONCIN à la réunion du 13 janvier à Metz pour élire son bureau et demander son affiliation à l'A.B.F.

    Il faut chercher l'origine de notre groupement dans l'isolement ressenti par chaque bibliothécaire, qui avait l'impression de travailler très seul, alors que ses problèmes se posaient vraisemblablement aussi à d'autres confrères qui leur avaient peut-être même déjà trouvé une solution.

    Le but de nos réunions est donc que les bibliothécaires de Lorraine soient moins isolés, qu'ils échangent leurs expériences, et qu'ils profitent du travail les uns des autres. L'affiliation de notre groupe à l'A.B.F. devrait permettre à ces échanges d'être encore plus nombreux et fructueux.

    Notre groupe compte 29 Lorrains dûment affiliés à l'A.B.F. Groupe de Lorraine, mais le résultat de nos travaux est envoyé régulièrement à 90 personnes. A part de rares exceptions, il s'agit de bibliothécaires s'occupant de lecture publique, dans des bibliothèques très diverses : Bibliothèques Centrales de Prêt, Municipales, Hôpitaux, Centres d'Apprentissage, Entreprises, et « Bibliothèques pour Tous ». Presque tous, en Moselle, et en Meurthe-et-Moselle, mais aussi dans l'Aube, les Ardennes, à Bruxelles, etc.

    Ce qui nous caractérise jusqu'ici, c'est que notre groupe est un groupe de travail, très vivant, et relativement homogène dans sa diversité. Les réunions trimestrielles sont la mise en commun du travail de chacun. En 1960, ce sont les problèmes de la lecture des adolescents et adolescentes qui ont retenu notre attention. Nous nous sommes réunis à Metz les lundis 11 janvier, 21 mars,

    13 juin et 10 octobre, de 9 h 30 à 17 h 30. Chaque fois, 90 ordres du jour ont été envoyés. 25 bibliothécaires, en moyenne, peuvent se libérer pour assister à la réunion. A deux reprises, des éditeurs sont venus nous parler de la production de leur maison et nous ont demandé critiques et suggestions.13 juin et 10 octobre, de 9 h 30 à 17 h 30. Chaque fois, 90 ordres du jour ont été envoyés. 25 bibliothécaires, en moyenne, peuvent se libérer pour assister à la réunion. A deux reprises, des éditeurs sont venus nous parler de la production de leur maison et nous ont demandé critiques et suggestions.

    Il nous a fallu deux réunions rien que pour constituer une liste des meilleurs titres de livres de jeunes, en vue d'organiser une exposition itinérante de ces livres. Nous avons envoyé notre liste préliminaire non seulement aux 90 bibliothécaires mais aussi à une centaine d'éducateurs (Lycées, Centres d'apprentissage, Pensionnats) en sollicitant leur avis, puis nous avons écrit à 91 éditeurs, et pris contact de vive voix avec 21 d'entre eux. L'exposition a circulé dans trois villes en novembre et décembre 1960 ; elle continue son circuit.

    Après chaque réunion trimestrielle, présidente et secrétaire rédigent un compte-rendu de 3 à 9 pages, envoyé à chaque membre du groupe. Nous avons diffusé, au cours de l'année, outre la liste préparatoire et la liste définitive des 200 livres de l'exposition de livre d'adolescents, des listes choisies de romans policiers, de livres pour Ecoles Ménagères, et quelques publications propres à l'une ou l'autre de nos bibliothèques : «Journal des Lecteurs», «A livre ouvert », etc.

    Au point de vue financier, pendant toute cette année 1960, notre groupe a vécu grâce à l'aide qu'une Entreprise lui accordait, faisant passer les frais de secrétariat, papeterie et timbres dans ses frais généraux. Mais le groupe rêve de son autonomie financière. Un projet de budget vient d'être soumis à l'A.B.F. pour lui permettre d'y accéder.