L'Assemblée générale de la section des bibliothèques spécialisées de l'A.B.F. s'est tenue le 9 mars 1966 à la Bibliothèque du Muséum national d'histoire naturelle, sous la présidence de Mme Honoré, président de l'A.B.F. La réunion était dirigée par Mme Duprat, président de la section. Les responsables des sous-sections, ainsi que Mlle Bossuat, secrétaire général de l'A.B.F., assistaient à la réunion. Une vingtaine de membres de l'A.B.F. étaient présents.
Mme Duprat présente d'abord le rapport moral et financier de chacune des sous-sections qui sont actuellement au nombre de quatre :
Mme Duprat présente ensuite le projet de règlement intérieur de la section.
Ce projet, après quelques modifications de détail, est adopté.
Enfin, le Conseil de la section prévoyant un bureau et des représentants de chaque sous-section, il est procédé :
La sous-section des Bibliothèques administratives et juridiques a mis au premier ordre de ses préoccupations, au cours des réunions qu'elle a tenues le 27 novembre 1964 à la Cour des Comptes, le 19 mars 1965 au Conseil d'Etat, et le 26 novembre 1965 à la Cour de Cassation, le recensement des bibliothèques administratives et juridiques. Elle a établi, à cet effet, un questionnaire qu'elle se propose de diffuser dans une première étape aux organismes de Paris et de la banlieue. Elle a également organisé le 20 juin 1965, à l'occasion du 2e centenaire de la naissance d'Antoine-Alexandre Barbier, bibliothécaire du Conseil d'Etat et de l'Empereur Napoléon Ier, une manifestation à Cou-lommiers, ville natale de l'éminent bibliographe. Cette manifestation, à laquelle elle a eu le plaisir de voir s'associer un certain nombre de membres des autres sections, a été honorée de la présence des autorités locales.
Les membres de la section des Bibliothèques économiques se sont réunis, depuis la création de la Section, tous les trimestre, les 23 novembre 1964, 22 février, 17 mai et 15 novembre 1965 et 28 février 1966. Ils ont établi un catalogue collectif des périodiques reçus par les bibliothèques et services de documentation de la Section, qui permet d'accélérer la recherche d'une revue française ou étrangère. Ils ont fait connaître les titres des revues éditées par les organismes dont dépendent leurs services respectifs. Ils ont pu échanger des publications grâce aux listes de doubles que l'on a fait circuler à l'intérieur de la Section. Enfin, et c'est peut-être le plus important, la Section a permis d'établir - ou de renouer - et de maintenir ces contacts si nécessaires dans le travail qui facilitent les recherches en supprimant les tâtonnements préalables. De même qu'« il y a toujours un reporter», il y a toujours un bibliothécaire ou un documentaliste qui, dans sa spécialité, peut aider les autres, soit en lui indiquant les documents qu'il cherche, soit en l'introduisant auprès de la personne susceptible de lui communiquer les renseignements qu'il désire obtenir.
Trente-six personnes ont été régulièrement tenues au courant des travaux de la Section. Sur ce nombre, vingt-quatre sont membres de l'A.B.F. Près de trente d'entre elles ont participé activement aux réunions.
Le programme des travaux à entreprendre pour l'année 1966-1967 a été examiné à la dernière réunion. On se propose, notamment : de poursuivre et perfectionner le catalogue collectif des périodiques ; de toucher les organismes des différentes régions de France intéressés par les questions économiques et sociales, et les associer aux travaux entrepris à Paris.
Au cours de la réunion des bibliothèques spécialisées du 10 juin 1964, création d'une sous-section des bibliothèques de sciences exactes : mathématiques, astronomie, physique, sciences de l'espace (secrétaires : Mme Feuil-lebois et M. Moreau) et d'une sous-section des bibliothèques des sciences de la terre (secrétaire : Mlle Enjolras).
1°) 12 mai 1965 : Première réunion des bibliothèques de sciences exactes à l'Observatoire de Paris. Mise au point des moyens pratiques de coopération entre les bibliothèques adhérentes, grâce aux modalités du prêt interbibliothèques et de la reproduction des documents, étude des possibilités de diffusion des listes d'acquisitions et de périodiques. Enfin prévision pour les réunions ultérieures de la préparation d'un catalogue collectif des congrès scientifiques.
2°) 8 novembre 1965 : Deuxième réunion de la sous-section des bibliothèques de sciences exactes à la bibliothèque de la Météorologie nationale ; nombre accru de participants : 4 bibliothécaires de la Faculté des sciences d'Orsay, 3 du C.N.R.S., etc.
Entre les réunions de mai et de novembre, un questionnaire très précis sur les modalités de prêt et de reprographie avait été envoyé à tous les adhérents. Grâce aux nombreuses réponses obtenues, distribution d'un tableau récapitulatif des modalités de prêt. Puis, étude du catalogage des congrès : bref exposé de Mme Feuillebois sur les documents existants. Etude de la façon pratique d'établir un catalogue collectif à l'échelle de la sous-section : utilisation, comme point de départ, de la liste des congrès périodiques internationaux publiée à la fin de la « World List of Scientific Periodicals », chaque bibliothèque devant cocher sur cette liste les congrès reçus, avec l'indication de son sigle « I.P.P.E.C. ».
Entre la deuxième et la troisième réunion, large entente entre Mme Feuillebois et Mlle Enjolras afin que les bibliothèques de sciences de la terre soient, réunies avec les bibliothèques de sciences exactes, pour ne plus constituer qu'une seule sous-section.
3°) 15 février 1966 : Troisième réunion qui fut, en fait, la première réunion de la « sous-section des bibliothèques de sciences exactes et sciences de la terre». De nouveaux adhérents avaient répondu à l'appel de Mlle Enjolras. Exposé sur les principes du télécatalogage par Mlle Enjolras. Les participants regardent de près le fonctionnement des machines, en posant toutes les questions voulues aux spécialistes.
Exposés faits par deux bibliothécaires stagiaires à l'Ecole des Mines : état actuel des bibliothèques de son pays, par Mlle Kovac, ingénieur et bibliothécaire à la Faculté des Sciences de Ljubljana (Yougoslavie), intéressant aperçu des aspects de la documentation au Brésil, par Mlle Braga, bibliothécaire de l'Institut brésilien de bibliographie.
Distribution par Mme Feuillebois du tableau récapitulatif des modalités de reprographie dans les diverses bibliothèques (obtenu en dépouillant les réponses au questionnaire précédemment cité).
Enfin, suite de l'étude du catalogue collectif des congrès. Grâce à la nouvelle coopération avec Mlle Enjolras, il est décidé que ce travail pourra être pris en charge par l'Ecole des Mines qui prépare actuellement la 4e édition de son « Catalogue des périodiques étrangers scientifiques et techniques reçus par les bibliothèques et centres de documentation de Paris ». Dans un premier temps, les bibliothèques qui en expriment le souhait pourront participer au catalogue de périodiques en envoyant avant le 15 mars la liste de leurs périodiques étrangers en cours. Dans un second temps, c'est-à-dire l'année prochaine, l'Ecole des Mines publiera son catalogue des congrès (primitivement rattaché à celui des périodiques et désormais distinct) et se propose d'en élargir la portée en le faisant, lui aussi, collectif. Ce projet est favorablement accueilli par les participants.
Constituée en mai 1965, la sous-section des bibliothèques des sciences médicales a tenu trois réunions de travail, réunissant de 15 à 40 participants.
A la bibliothèque de l'Institut Pasteur, le groupe est reçu par M. le professeur Gernez-Rieux et M. de Préobrajensky.
Les buts de cette section y sont d'abord exposés : mieux se connaître entre bibliothécaires médicaux, étudier ensemble les problèmes communs et faciliter notre travail.
La question du prêt et des photocopies fait l'objet de cette première réunion. Les conclusions pratiques suivantes sont envisagées : encourager le plus possible le prêt direct entre bibliothèques ; favoriser les contacts personnels entre les bibliothécaires ; étendre, si possible, le prêt aux organismes privés non commerciaux. Des modalités du prêt (durée, quantité d'ouvrages, type d'ouvrages) et les tarifs des photocopies sont précisés pour les diverses bibliothèques représentées à la réunion.
A la bibliothèque du Centre international de l'Enfance, au château de Longchamp, le Groupe est reçu par le docteur Berthet et Mlle Garnier.
Le problème des acquisitions fait l'objet de cette réunion : valeur des sources bibliographiques, rôle des lecteurs, établissement de listes d'acquisitions (un échange de ces listes est envisagé entre les diverses bibliothèques), choix des fournisseurs en librairie (une comparaison est faite entre les conditions accordées par les divers fournisseurs). Afin d'envisager peut-être dans l'avenir une coordination des achats, on demande aux bibliothécaires présents de préciser aussi exactement que possible les matières faisant l'objet de leurs acquisitions.
A la bibliothèque de la Faculté de Médecine, la section est reçue par le docteur Hahn.
Le rôle du «bibliothécaire bibliographe» (Reference Librarian) est discuté, son importance est mise en évidence, ses attributions (doit-il seulement répondre aux questions des lecteurs ou aller au-devant des questions ; quelles sont les limites de son aide). Le rôle des cours d'initiation (spécialement pour les étudiants), d'un manuel du lecteur ou d'un bulletin de la bibliothèque, est discuté. Enfin la question importante de la formation de bibliothécaires pour les bibliothèques médicales est longuement envisagée, et l'importance d'une solide formation scientifique mise en évidence.
L'activité de cette sous-section ne fait donc que commencer par des échanges de vues sur des sujets qui nous ont paru les plus importants. Mais ces discussions sont loin d'avoir épuisé les sujets et surtout, nous espérons que de ces réunions sortiront des travaux utiles : listes d'acquisitions, listes de périodiques, catalogues collectifs, etc., qui pourront faciliter le travail de tous les bibliothécaires médicaux.