Index des revues

  • Index des revues

Soviet and Russian newspapers at the Hoover Institution

1967
    ⇓  Autres articles dans la même rubrique  ⇓
    Par Tatiana Ossorguine
    Karol Maichel

    Soviet and Russian newspapers at the Hoover Institution

    A catalog compiled by Karol Maichel. - Stanford, 1966. - 29 cm, X-235 p. (Hoover Institution bibliographical series. XXIV).

    Les problèmes de l'Extrême-Orient, de l'Union soviétique et de l'Afrique occupent une place très importante dans la série bibliographique de la Hoover Institution. Le volume XXIV est consacré à des périodiques russes et soviétiques quotidiens, , hebdomadaires, bi-mensuels, et dans certains cas même mensuels.

    Chaque notice des 1108 titres figurant dans le catalogue nous donne l'état de la collection existant à la bibliothèque de la Hoover Institution. Les collections ou les parties de collections microfilmées sont mentionnées aussi. En outre, chaque notice est suivie d'une référence de caractère bibliographique pour les publications du XVIIIe jusqu'au début du XXe siècle : renvoi à la bibliographie de Lissovski pour les XVIIIe et XIXe siècles, et à celle de Beliaeva pour les années 1901-1916. A partir de 1917, les références sont remplacées par les renvois aux catalogues des Columbia University Libraries et de la Library of Congress, ce qui donne à cet ouvrage l'aspect d'un catalogue collectif. Cette anomalie nous amène à penser que cette publication avait un but très limité, c'est-à-dire donner aux chercheurs américains l'instrument de travail indispensable.

    La liste des abréviations en général ne donne pas l'impression d'être homogène ; ce ne sont pas les abréviations adoptées par les rédacteurs du catalogue ; ce sont des abréviations qu'on rencontre dans les titres des publications citées. Pour éviter les inconvénients de la langue à déclinaison et ne pas introduire dans la liste des mots comme: « potrebitelei » (gén. pi.) et « redaktsiei » (instr.), et aussi pour ne pas citer les mots qui ont été coupés différemment (pour « Soviet rabotchikh » et « rabotchikh » par ex.) ne serait-il pas préférable de développer les mots abrégés entre crochets carrés suivant l'usage dans les bibliothèques ?

    On constate aussi que la translitération adoptée dans ce nouveau volume se distingue légèrement de celle du Guide to Russian Reference Books ; l'emploi d'un signe diacritique de liaison entre deux lettres latines qui sont destinées à remplacer une lettre de l'alphabet cyrillique nous paraissait fort commode, et nous regrettons sa disparition dans le volume nouvellement publié.

    En conclusion, on peut dire que les collections de la Hoover Institution présentent les mêmes défauts et les mêmes qualités que les collections qui se trouvent dans les grandes bibliothèques en France. La plupart d'entre elles ne sont pas complètes, même pour les publications parues aux Etats-Unis. Par contre, il y a beaucoup de titres de publications secondaires, provenant de petites villes de l'intérieur du pays ou de petits groupes d'émigrés dans tous les pays du monde. L'indication de ces publications donne une valeur toute particulière à ce catalogue qui sera apprécié par les chercheurs.