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    Histoires et idéologies

    Par Jacqueline Gascuel

    Un thème récurrent Bibliothécaire / enseignant

    Les bibliothécaires se définissent volontiers par rapport aux enseignants. Pour eux, il s'agit très souvent de la genèse de leur vocation professionnelle - et toujours de son essence même. A la suite des recherches de Bernadette Seibel, nous savons en effet que 25% des bibliothécaires, recrutés entre 1963 et 1975 ont auparavant exercé dans l'enseignement (ce pourcentage passe à 29% après 1975). Et il s'agit généralement d'un choix délibéré puisqu'elle note qu'il n'est consécutif à un échec au CAPES que dans 2% des cas, tout au moins pour les plus âgés (cette réorientation étant un plus frèquen-te pour ceux entrés dans la profession au moment où les postes mis aux concours de l'enseignement ont diminué)... Cela explique que les bibliothécaires se définissent volontiers par rapport aux méthodes et valeurs scolaires : les termes de "lecture plaisir", "réajustement perpétuel des connaissances", "médiation culturelle" s'opposent volontiers à ceux de "prescription" "corpus", "érudition". Le rapport entre enseignants et bibliothécaires serait dans l'inconscient des premiers perçu comme un rapport de maître à serviteur (1) pour les seconds, comme le fossé qui sépare l'homme libre de l'esclave (esclave des programmes, de la sanction des examens, des élèves eux-mêmes).

    La vocation éducative

    Les auteurs de Discours sur la lecture nous font remarquer que lorsque les bibliothécaires sont saisis du désir de s'affirmer éducateurs... ce n'est pas très bon signe ! "Que faut-il entendre par «rôle éducatif"? Le terme a toujours été utilisé chaque fois que la profession tentait de conquérir des positions étrangères à sa tradition savante et éprouvait le besoin de valoriser socialement une tâche intellectuellement peu considérée" (2) . Serions-nous justement dans une période où il conviendrait de valoriser une profession que les nouveaux statuts et la réforme de la formation malmènent en profondeur ?

    Education -» Culture -» Animation

    En mai 1963, au cours d'une rencontre à l'Institut d'Education populaire de Marlyle-Roi, sur le thème "bibliothèque et éducation permanente" Joffre Dumazedier, chargé d'ouvrir les débats, déclare qu'il y a "trois points fondamentaux pour l'ave-nir". Il les résume ainsi :

    • "1 - La tendance actuelle à contrôler le développement culturel de la nation ;
    • 2 - Les mutations fondamentales qui se préparent au niveau des institutions du développement culturel extrascolaire ;
    • 3 - Comment se pose et se posera le problème de l'animation culturelle d'une bibliothèque".

    Pour lui, il n'y a donc aucune solution de continuité entre trois notions qui occuperont tour à tour le devant de la scène : éducation, culture et animation. Il fait ainsi écho au manifeste de la "Section des petites et moyennes bibliothèques à rôle éducatif, organisatrice de la réunion, qui avait affirmé, dans son manifeste sur la lecture publique : "Les bibliothèques sont des institutions destinées à assurer l'éducation permanente et le plein emploi des loisirs" (3) .

    Trois moments significatifs

    Puisque d'autres intervenants placeront le thème de ce congrès dans les perspectives actuelles, puisqu'il est facile de se reporter aux textes produits par l'ABF ces dernières années - et puisqu'il s'agit dans cette introduction de l'histoire, je me limiterai à l'évocation de trois périodes charnières : 1924, 1945, 1975 - trois périodes où les bibliothèques ont plus particulièrement marqué leur volonté de jouer un rôle dans le système éducatif.

    1924 : ouverture de « l'Heure joyeuse »

    Dans le paysage des bibliothèques des années vingt, la bibliothèque enfantine de l'Heure joyeuse surprend tellement que pour la définir Charles Schmidt, Inspecteur général, l'oppose aux institutions existantes : "ce n'est ni une bibliothèque scolaire, c'est-à-dire une de ces petites armoires fermant à clé... où quelques vingt volumes représentent toute la réserve rapidement épuisée par les élèves. Ce n'est pas non plus une de ces bibliothèques populaires reléguées, même dans les grandes villes, dans une arrière boutique sombre, où les volumes uniformément habillés d'une triste toile noire, malpropres et porteurs de microbes, sont distribués le soir par un employé bibliothécaire que l'on étonnerait fort en lui apprenant qu'il pourrait avoir un rôle pédagogique" (4) .

    Le fonctionnement de l'Heure joyeuse frappe d'étonnement tous ceux qui la visitent, en choque même quelques-uns. Il s'avère aujourd'hui avoir été profondément novateur, notamment sur le plan de :

    La mixité, à une époque où l'école de garçons est distincte de l'école des filles. Marguerite Gruny rapporte, avec amusement, qu'un Directeur d'école lui conseilla très sérieusement de faire placer, au milieu de la salle, une petite barrière pour séparer garçons et filles !

    Le mélange des couches sociales. Située à l'articulation du quartier populaire de Saint-Séverin et d'un quartier aisé (Boulevards Saint-Germain, Saint-Michel), la bibliothèque accueille des enfants de milieux très différents - et que leur scolarité ne réunit pas, puisque les enfants des classes populaires fréquentent l'école primaire, puis l'école primaire supérieure cependant que ceux des milieux bourgeois sont accueillis au lycée dès la classe enfantine.

    Le travail personnel. Loin du résumé à apprendre par coeur, "la pratique de la recherche entre nécessairement dans un système pédagogique moderne qui, à la leçon ingurgitée passivement et à la mécanique de la mémoire, tend à substituer le libre effort et le travail personnel" affirment les bibliothécaires.

    Un nouveau mode de la relation adulte/enfant. Ce n'est pas l'adulte qui détient le savoir mais l'adulte et l'enfant ou un groupe d'enfants qui cherchent ensemble dans le livre ou les livres une réponse à une vraie question.

    Le modèle américain. L'heure du conte, une activité scolaire aux USA, est un moment important de la pédagogie prônée par l'Heure joyeuse : les premières séances se dérouleront dans le square de Vaugirard et au parc Montsouris. La féminisation du personnel qualifié est aussi à l'époque très inhabituelle - et Marguerite Gruny osera affirmer que sa tâche est aussi noble que celle des conservateurs de l'Arsenal. Avis qui n'était guère partagé par ces derniers (5) .

    Son rayonnement hors du milieu des bibliothèques. La liste des personnalités qui ont fréquenté l'Heure joyeuse est significative : des écrivains comme Charles Vildrac ou Colette Vivier, des éditeurs comme Michel Bourrelier, Georges Rageot ou Paul Faucher (le "Père Castor"); des illustrateurs comme Pierre Belvès (qui avait d'abord figuré au nombre des jeunes lecteurs) ; des spécialistes de littérature enfantine comme Marie Lahy-Hollebecke, Natha Caputo ou plus tard Isabelle Jan ; des hommes de théâtre comme Léon Chancerel... Mais le monde enseignant, pour sa part, reste longtemps imperméable : il faudra 20 ans pour que la première institutrice amène sa classe (6)

    1945 : Lancement de la croisade des bibliobus

    Le projet "bibliobus", cher au coeur des pionniers de la lecture publique d'avant-guerre, fut conçu pour desservir une population agricole qui constituait alors 40% des Français. En 1945, lorsque furent lancés sur les routes de France les huit premiers bibliobus, la population française comptait encore 25 % d'agriculteurs. Mais ils étaient moins de 9 % à l'achèvement du réseau, en 1982 (7) . Désormais le monde rural n'est plus le monde agricole. Il faut se replacer dans le contexte de cette genèse pour comprendre le lyrisme de Jean Guéhenno lorsqu'il évoque en 1954, "ces voitures qui portent le pain de l'esprit à domicile"... L'entreprise avait de grandes ambitions : "Il y a dix ans, au sortir de la bêtise et de la honte, dans ces mois extraordinaires où nous recommencions de respirer et où nous espérions d'autant plus que nous avions été davantage humiliés, où nous ne voyions plus de limites à ce que pourraient devenir la culture et la liberté des Français, la même idée surgit en même temps dans deux services du ministère de l'Education Nationale, à la Direction des bibliothèques et à la nouvelle Direction de la culture populaire. La foi démocratique, réveillée par sa défaite même, nous persuadait que la cause de la liberté et la cause de la vérité étaient la même cause..." Jean Guéhenno continue en comparant le rôle de l'instituteur et celui du bibliothécaire : "Il faut de l'enthousiasme et de la passion à sortir un peuple de la totale ignorance et de l'analphabétisme. Je ne sais s'il n'en faut pas plus encore, quand il sait déjà lire, écrire et compter, à le sortir de la demi-culture, de la suffisance et de la vanité et à lui donner le sens de la vraie culture et le goût du dépassement de soi-même. Ce second pas serait sûrement le plus décisif, celui qui le mènerait à la vraie liberté." Remarquons que le propos se nuance d'un conditionnel : pour l'école, il s'agit d'un constat, pour la bibliothèque d'un avenir incertain...

    Avec l'école pour base. Rattachées au Ministère de l'Education Nationale, les bibliothèques centrales de prêt effectuent 95 % de leurs dépôts à l'école. Quand Pierre Breillat, directeur de la BCP de Seine-et-Oise (en même temps que de la bibliothèque municipale classée de Ver-sailles) déclare : "Les membres de l'Enseignement sont les intermédiaires obligés entre le lecteur et nous : tout le succès de notre oeuvre repose sur eux" et qu'il les qualifie de "collaborateurs précieux", il marque bien le rapport qu'il souhaite instituer avec le monde enseignant : dans le domaine des livres, le bibliothécaire reste le seul compétent. Et Pierre Breillat de continuer : "Que de maîtres aussi n'avons-nous pas aidés dans leurs travaux personnels... un certain nombre ont repris, grâce à nous, contact avec les grandes bibliothèques universitaires... Ces bibliothèques ils les avaient fréquentées durant leurs années d'études et quelquesuns sans doute avaient souffert de s'en voir brusquement coupés... N'aurionsnous apporté à cette normalienne qui débute en pleine Beauce, dans ce plat pays de blé et de betteraves, ou là-haut, dans une vallée de montagne bloquée par les neiges, n'aurions-nous apporté que les derniers prix littéraires, les livres dont on parle à Paris, le Port-Royal de Montherlant, le scénario d'un film qui n'a pas quitté les écrans de la Capitale, notre rôle s'arrêterait-il là, nous aurions rempli encore une salutaire mission : arracher à leur isolement de jeunes intellectuels qui ne trouvent, pendant des semaines, des mois, d'autre âme proche à qui se confier, qu'un livre, leur seul ami..."

    Le rôle d'éducateur. André Marie, Ministre de l'Education Nationale, s'adressant aux responsables des BCP, leur dit : "Vous savez très bien que c'est votre rôle d'éducateur qui donne sa noblesse à votre métier, exigeant à la fois une technicité rigoureuse et la plus vaste culture... Constater que se développe le goût des livres de qualité est un des signes positifs de votre action. Mais voyez-vous, il y a encore beaucoup à faire. Une tâche, combien difficile ! à laquelle tous les éducateurs doivent concourir, mais qui est d'abord la vôtre, c'est d'apprendre à lire, je veux dire d'apprendre à utiliser le livre et ceci non pas dans un esprit de dirigisme intellectuel et moral, mais toujours avec le plus grand respect de la liberté individuelle" Il rejoint ainsi le propos de Paul Poindron qui invite déjà les bibliothèques à devenir des centres multimédias et ajoute: "Il s'agit de faire du livre, du film, etc... un instrument de libération et non d'asservissement. L'éducation de l'enfant comme de l'adulte est « une ». En faisant l'éducation du lecteur, le bibliothécaire - et je revendique pour lui le nom d'éducateur - ne doit pas oublier cette unité de l'éducation où le livre joue un rôle capital mais non le seul. Celui qui aura appris à choisir ses lectures saura également choisir son film, son émis-sion." (8)

    Et les Bibliothèques universitaires ?

    La tâche éducative des BU irait-elle de soi? serait-elle limitée à un rôle de management des collections en vue d'une bonne utilisation ? Faut-il y voir la confirmation du principe évoqué plus haut, selon lequel seule la portion malmenée de la profession a besoin d'affirmer sa vocation à éduquer ? Toujours est-il que le besoin de théoriser est pratiquement absent de tous les textes émanant du secteur des bibliothèques d'études que j'ai pu consulter. On relève simplement dans le premier des deux Cahiers des bibliothèques de France, consacrés aux bibliothèques universitaires l'affirmation suivante : "Le bibliothécaire doit prendre pleinement conscience de son rôle dans l'université ; il doit se persuader en particulier qu'il n'est pas seulement un administrateur, un technicien mais que la tâche pédagogique qui lui incombe auprès des étudiants et qui est sans doute l'un des aspects les plus vivants de son métier est une tâche essentielle à laquelle il ne saurait se dérober".

    Il faut attendre les Assises des bibliothèques, en juillet 1968, pour voir les bibliothécaires universitaires développer un peu plus longuement cette réflexion théorique. Au moment où les BP s'enferment dans un débat sur les structures, les BU définissent leur "rôle":

    "La Bibliothèque universitaire est au service de l'Université ; elle est associée à ses fonctions d'enseignement, de recherche et de diffusion de la culture. Son activité va au delà de la constitution de fonds, de la conservation et de la communication des documents :

    • A - dans la perspective d'une formation universitaire moins marquée par le cours magistral, le travail de recherche individuel et par groupe devient prépondérant. Il importe donc que la Bibliothèque joue pleinement son rôle d'initiation à la recherche bibliographique et documentaire.
    • B - Dans le domaine de la recherche, face à une spécialisation croissante, la bibliothèque doit répondre au besoin de synthèse de chaque discipline, faciliter les recherches interdisciplinaires et favoriser les rencontres...
    • C - Enfin dans une perspective plus large, elle doit, d'une part répondre aux besoins de culture générale, d'autre part, offrir (en ce qui la concerne) les moyens nécessaires aux diverses activités culturelles de l'université (9) .

    1972/1975 : un baroud d'honneur

    1972 avait été proclamé "année du Livre" par l'UNESCO. Ce qu'Olivier Guichard, Ministre de l'Education nationale, eut l'idée de marquer en offrant quelques romans aux jeunes mariés de l'année : cette "action caricaturale" suscita de vives réactions parmi les acteurs de la vie culturelle et éducative - et ceci d'autant plus que les crédits qui financèrent l'opération étaient prélevés sur les budgets de l'école et des bibliothèques. Un certain nombre d'associations ( (10) joignirent leurs protestations dans un manifeste qui prit le titre "Des livres pour tous, des livres pour ceux qui n'en ont jamais lus". Constatant qu'il y a "carence des pouvoirs publics" ces organisations décident "d'unir leurs efforts dans la recherche" et de mener "une action concertée sur le plan culturel... et le plan pédagogique". Les initiatives se développèrent probablement plus sur le plan local qu'à l'échelon national. Mais l'ABF (sous l'impulsion de la section des BP) avait pris position.

    Le 7e Festival international du livre à Nice en mai 1975 va être pour l'ABF l'occasion de faire connaître ses propositions. Lors de la séance inaugurale du Festival, Jean-Pierre Soisson, Secrétaire d'Etat aux universités, (dont dépend alors la Direction des bibliothèques et de la lecture publique) dans une superbe envolée lyrique, déclare "...je veux que les collections de la Bibliothèque nationale soient accessibles à l'écolier des Alpes-maritimes". Ce qui lui vaut immédiatement la réponse véhémente du président de la section BP (Francis Gueth) "Monsieur le Ministre vous venez de faire la preuve que vous n'avez rien compris aux bibliothèques !". Le lendemain se déroule un colloque sur le thème " Bibliothèques, moyens de culture ". Dans un "brillant exposé", Francis Gueth, avant de définir une cohérence du réseau, affiche une vision ambitieuse de la bibliothèque publique, " instrument principal de la formation et de l'information permanente ". " La bibliothèque publique n'est pas un équipement éducatif et culturel parmi les autres. Elle ne peut être mise sur le même plan que les autres. La Bibliothèque publique ne remplace pas les autres institutions culturelles mais elle les traverse et les rencontre toutes " démontre-t-il avant de souligner qu'elle s'adresse "à l'ensemble de la population" et non "à l'élite sociale et intellectuelle". En s'appuyant sur le propos d'André Malraux, selon lequel "la culture c'est le contraire de l'humiliation" il affirme le "rôle social" de la bibliothèque. "Lorsque nous faisons franchir à des groupes, à des classes, à des particuliers, les portes de la bibliothèque, lorsque nous leur en expliquons le fonctionnement, ce que nous levons c'est leur humiliation, c'est leur exclusion de la cul-ture".

    Ce colloque est l'occasion pour de nombreux bibliothécaires de réclamer un véritable plan de développement des bibliothèques - avec une participation de l'Etat à la hauteur des besoins. Lors de la séance de clôture, J.P. Soisson fait une nouvelle intervention : "la lecture publique - cinq principes et deux propositions". Il serait long et fastidieux de reprendre aujourd'hui ces cinq principes. Retenons seulement le dernier qui est plus particulièrement dans notre propos d'Arles "une politique des bibliothèques me paraît résider dans une évolution du métier des bibliothécaires : ceux-ci doivent devenir des animateurs pédagogiques... L'automatisation que j'ai demandé de développer en priorité devrait décharger le personnel des tâches, souvent ingrates, du catalogage. Les bibliothécaires devraient être plus disponibles. Ils devraient pouvoir jouer un rôle plus actif d'animation et de for-mation" (11) . Quant aux deux propositions... elles n'eurent guère le temps d'être mise en oeuvre, puisque quelques semaines plus tard, le secrétariat d'Etat aux universités perdait la tutelle des bibliothèques publiques et la Direction des bibliothèques et de la lecture publique était remplacée par deux Directions distinctes...

    Dès lors, l'Education pour les bibliothèques publiques ce n'était plus un ministère de tutelle... N'est-elle pas restée une tâche à partager avec d'autres au sein d'un réseau un peu mieux reconnu qu'autrefois ? Un réseau dont la cohérence reste à inventer ?

    1. voir ci-dessous "la relation d'ancillarité" évoquée par Jean-Louis Fabiani retour au texte

    2. Discours sur la lecture (1880-1980). - BPI, 1989. - p. 148 retour au texte

    3. Bulletin d'informations de l'ABF, juin 1959, p. 103. On pourrait aussi bien dire que la section faisait écho à l'ouvrage de Dumazedier Vers une civilisalion des loisirs retour au texte

    4. Revue de Paris, 1° juin 1931 - cité par Nic Van de Wiele dans "L'Heure joyeuse : l'époque des pionniers"- Litres et bibliothèques pour enfants . - Paris. Cercle de la Librairie. 1985 retour au texte

    5. Mathilde Leriche et Marguerite Gruny ont été élèves de l'Ecole Franco-américaine , baptisée non sans mépris "l'école du Far-west " par les tenants de l'Ecole des Chartes. retour au texte

    6. Et ceci malgré les mouvements de rénovation pédagogique de Decroly, Montessori, Célestin Freinet, qui sont antérieurs. Il en fallut plus encore, ... et une nouvelle bibliothèque exemplaire : La Joie par les livres, pour que se développent vraiment les bibliothèques enfantines. retour au texte

    7. 5,8 % en 1987. retour au texte

    8. Toutes ces citations sont empruntées aux Cabiers des bibliothèques de France. n°2 : Lecture publique rurale et urbaine, 1954. - ouvrage encore disponible au Service de vente de la BN retour au texte

    9. Document conservé dans les archives de l'ABF retour au texte

    10. Association des bibliothécaires français, Association française pour la lecture, CMEA, Eclaireurs et éclaireuses de France, FEN (Syndicat National des Bibliothèques). - Fédération des conseils de parents d'élèves, Fédération des oeuvres éducatives de l'Education Nationale, Francs et franches camarades, Groupe français d'éducation nouvelle, Institut Coopératif de l'école moderne (Freinet), Ligue de l'enseignement, Office central de la coopération à l'Ecole, Peuple et culture, Association nationale pour le développement des bibliothèques publiques, Travail et culture. On remarquera que toutes ces associations sont plutôt proches de l'opposition d'alors, ... et que la liste n'en a pas été publiée dans le Bulletin d'informations de l'ABF 4° trimestre 1972 (le manifeste l'est). retour au texte

    11. Les deux journées de réflexion sur le thème "biblio-thèques moyen de culture" ont fait l'objet d'une publication par les soins de l'Adac - mais l'ABF a conservé dans ses archives des documents plus complets. retour au texte