Nous travaillons toujours sur la mise à jour du Bibliographical Index on acquisition and international book exchange. Nous envisageons de changer le nom de cette bibliographie dès l'an prochain : Acquisition and collection development bibliography ; ce qui permettrait d'élargir notre champ d'investigation.
Autre travail en cours : la rédaction d'un guide de développement des acquisitions par type de bibliothèques.
Nous n'avons pas encore assez de matériaux pour pouvoir rédiger un tel manuel actuellement. Aussi, Marjorie Bloss propose d'ouvrir un questionnaire de réflexion sur IFLANET avec trois questions principales :
Nous souhaitons qu'un grand nombre de collègues français interviennent sur ce sujet.
Le thème était : "travailler ensemble pour construire les collections de la bibliothèque : infrastructure économique...
Les trois communications proposées ont insisté sur le développement collectif de collections et sur la mise en place de programmes coopératifs. Cette nouvelle politique vient en fait au départ de l'idée de partage des ressources entre bibliothèques. Mais aujourd'hui c'est le coût des documents qui nous oblige davantage à pratiquer la coopération.
La question posée est la suivante : qu'arrive-t-il quand un bibliothécaire ne peut plus se permettre de rassembler ou d'acheter des documents ?
Au Royaume-Uni, le rapport Follett sur les bibliothèques universitaires dit clairement qu'il n'est ni faisable, ni même souhaitable d'attendre de chaque institution qu'elle satisfasse seule tous les besoins de ses utilisateurs ou de son personnel. C'est pourquoi, il faut que les bibliothèques s'engagent publiquement et officiellement pour l'acquisition de documents qui seront utilisés par d'autres bibliothèques.
Aux États-Unis, le CRL (Center for research libraries) qui avait au départ un rôle d'entrepôt a changé de vocation en devenant un programme coopératif de développement des collections. Il centralise les documents de recherche pour un usage partagé.
Dans leur conclusion, les trois intervenants ont dégagé deux objectifs prioritaires :
Ce programme doit également s'appuyer sur une politique raisonnée de désherbage. Qui dit désherbage, dit donation. Mais dans ce domaine aussi, il faut, dit Margaret A. Bywater, conseiller australien chargée de mettre en place le développement des collections au Cambodge, que ces dons soient organisés de manière rationnelle.
Il réunissait des bibliothécaires, des éditeurs, des fournisseurs et des avocats pour débattre des différents problèmes suscités par l'introduction des documents électroniques, dans la bibliothèque. Plusieurs intervenants, dont Ann Okerson (Yale Uni-versity Library) insistèrent sur la mise en place de nouvelles relations entre utilisateurs et fournisseurs, et sur la notion de négociation de contrats.
Cependant il reste à déterminer ce que recouvre un tel contrat : pour quel usage, sur quelle base ? Pourquoi ne pas créer des groupements («concortia») de bibliothèques afin de partager cette information électronique ou plutôt l'accès à celle-ci ?
Il faut dire que la bibliothèque électronique reste une «idée» et que les fournisseurs de documents se doivent de proposer de nouveaux modèles d'acquisitions, de souscriptions car les documents électroniques sont des produits différents
N'oublions pas également le rôle des agrégateurs, terme barbare qui qualifie ceux qui, tels que Uncover, indexent les sources primaires.
Il est donc indispensable que nous travaillions tous en commun afin de créer de nouveaux types de produits, voire créer des profils ciblés pour des utilisateurs particuliers.