out d'abord, remercions tous ceux qui ont contribué à ce numéro et en particulier les collègues membres de l'ADBU et leur présidente Sabine Barrai qui ont permis la réalisation de ce dossier dont l'essentiel a été piloté par J.-C. Annezer.
Sabine Barrai rappelle à juste titre la complémentarité des associations ADBU et ABF, l'une qui s'adresse principalement aux responsables des BU et des sections, l'autre qui s'adresse à l'ensemble des métiers de bibliothèque au sein des bibliothèques de lecture publique, mais aussi des bibliothèques de recherche et universitaires dans une proportion significative. Souhaitons que la diversité des approches et des expériences des deux associations continue de nous enrichir mutuellement.
Pour ce qui concerne l'ABF, nous souhaitons poursuivre cette réflexion à partir de ce dossier, au sein du Bulletin, par la publication régulière d'articles venant le compléter et l'enrichir de façon à ce que l'information et le débat puissent profiter à tous nos lecteurs.
Des champs de réflexion sont encore largement ouverts dont beaucoup concernent l'ensemble des bibliothèques : droit de prêt, droit de copie, loi sur les bibliothèques et le droit à l'information.
Dans les universités, peut-être encore plus qu'ailleurs, ces problèmes se posent avec beaucoup d'acuité puisque l'Université constitue, avec l'école, une institution porteuse d'espoir qui doit permettre le progrès de la société et de la connaissance, mais qui doit aussi contribuer à l'égalité des chances et l'épanouissement des citoyens.
Comme toute institution, elle est à la fois pleine d'archaïsmes et de potentiel de rénovation, et les bibliothèques participent très naturellement à ce mouvement.
C'est bien de cela dont il faudra continuer de parler en faisant appel à toutes vos expériences.
On comprend aisément que, dans le cadre de ce dossier, il soit indispensable d'être positif et nous avons beaucoup de raisons de l'être, la première étant sans doute qu'après tant d'années de vaches maigres, les bibliothécaires et les responsables des BU ne veuillent plus paraître pleurnicher sur des moyens encore comptés.
Et pourtant dans combien de temps les objectifs du rapport Miquel seront-ils atteints ? Certes tout ne se résume pas à des mètres carrés ou des postes, mais le différentiel est tellement considérable que la marge de progression reste forte, et les NTIC ne changeront pas tout.
Certes, chaque institution est porteuse de contradictions, c'est vrai de l'Université et bien sûr de leurs bibliothèques, en avoir conscience, c'est déjà commencer à les surmonter. Quelques questions donc parmi tant d'autres à résoudre :
D'autres questions bien sûr à développer et à débattre qui, d'une façon ou d'une autre, concernent tous les bibliothécaires. +