L'organigramme que nous publions ci-après est par lui-même un événement. Il fixe en effet les transformations en cours à la Bibliothèque nationale, permettant à chacun de prendre connaissance de changements dont certains ne touchent que la terminologie mais dont d'autres constituent de véritables réformes de structures. Les décisions, prises en juillet 1975 et affectant l'ensemble des bibliothèques françaises, ont amené le nouvel Administrateur général de la Bibliothèque nationale, M. Georges Le Rider, à en tirer, pour l'établissement qu'il était désormais appelé à gérer, certaines conséquences. L'une d'elles concerne les « services communs » que la fi.N. remplit au profit des autres établissements : bibliographie nationale, catalogues collectifs, prêt interbibliothèques, échanges internationaux, etc. Les transformer en « centres » nationaux ne pourra que renforcer leur mission nationale.
D'autres changements découlent en partie de cette première décision, en partie de la volonté de regrouper ou au contraire de distinguer certains travaux, distribués selon d'autres schémas dans l'organisation traditionnelle.
D'autres changements découlent en partie de cette première décision, en partie de la volonté de regrouper ou au contraire de distinguer certains travaux, distribués selon d'autres schémas dans l'organisation traditionnelle.
Les unes et les autres de ces transformations ne vont pas sans poser des problèmes théoriques et pratiques, sans nécessiter des crédits supplémentaires qui ne sont pas toujours assurés, sans exiger aussi des aménagements de locaux pour lesquels les vraies solutions n'apparaîtront qu'avec les installations du nouvel immeuble récemment acquis à l'angle des rues Vivienne et des Petits-Champs.
Il est donc impossible dès maintenant de juger l'ampleur exacte des transformations : il ne l'est pas moins de décrire avec réalisme les nouvelles structures dont certaines ne figurent que sur le papier, alors que d'autres sont déjà devenues, au moins partiellement, « opérationnelles ». Au cours des réunions qu'elle a tenu ces derniers mois, la Section B.N. de l'A.B.F. a tout naturellement discuté certains des problèmes et examiné certaines des réalisations. Nous avons pensé que l'ensemble de nos membres prendrait de l'intérêt à connaître dès maintenant ce qui a été abordé dans ces réunions. Sans prétendre leur offrir une connaissance globale de ce que sera exactement « la B.N. » dans quelques années, nous espérons les introduire ainsi au coeur de nouvelles perspectives.